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Éveiller le jeune conducteur qui m’a signalée

23 novembre 2021 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa dans la province du Liaoning, Chine

(Minghui.org) J’ai 76 ans et n’ai fait que quatre ans d’école primaire. Mais après avoir commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1998, j’ai pu reconnaître tous les caractères [chinois] dans les livres de Dafa.

Il m’était d’abord difficile de me concentrer lorsque j’étudiais le Fa et faisais les exercices, mais grâce à la mémorisation du Zhuan Falun, je suis devenue lucide et concentrée.

Au début de la persécution, je distribuais surtout des brochures clarifiant la vérité et j’accrochais des bannières. En 2008, j’ai commencé à clarifier la vérité face à face et à distribuer des DVD. Au début, je n’osais pas clarifier la vérité dans des endroits où beaucoup de gens se rassemblaient, mais avec le temps, j’ai surmonté mon attachement à la peur et je suis allée dans ces endroits bondés parler de Dafa aux gens.

J’ai commencé à faire équipe avec une autre pratiquante en 2010. Nous allions principalement dans les gares routières ou les gares ferroviaires pour clarifier la vérité. Nous sortions tous les jours à 7 h du matin et étudions le Fa l’après-midi. Notre emploi du temps était très serré.

Nous sommes particulièrement occupées pendant le mois lunaire de décembre. À midi, nous sautons le déjeuner et trouvons un endroit pour émettre la pensée droite. Ensuite, nous continuons à clarifier la vérité aux gens. Généralement, nous ne rentrons pas à la maison avant 14 h 30.

Nous n’avons que deux jours de congé par an : le réveillon du Nouvel An chinois et le Jour de l’An. Nous continuons à persister avec cet horaire. Peu importe à quel point le temps est mauvais, nous n’avons jamais cessé de clarifier la vérité et ne pensons qu’à aider Maître Li (le fondateur du Falun Dafa) à sauver plus de gens.

Je clarifiais la vérité à un garçon de 13 ans à la gare lorsqu’un chauffeur de taxi a essayé de m’arrêter. Après son départ, j’ai continué à parler au garçon, qui a accepté de démissionner des Jeunes Pionniers, l’une des organisations pour la jeunesse du Parti communiste chinois (PCC). Je lui ai donné une amulette avant qu’il ne parte et je suis allée parler à d’autres.

Au bout d’un moment, une voiture de police est arrivée. Deux policiers sont sortis et m’ont traînée dans leur voiture. J’étais sûre que le chauffeur de taxi m’avait signalée. J’ai été emmenée au poste de police. L’un des policiers m’a demandé : « Savez-vous que le Falun Dafa est interdit en Chine ? »

« Interdit !? » me suis-je exclamée. « Montrez-moi la loi qui interdit le Falun Dafa. Il n’y a pas de base légale pour la persécution. Dafa est un Fa juste. Y a-t-il quelque chose de mal à pratiquer Authenticité-Bienveillance-Tolérance ? »

Ils ont appelé le directeur du Bureau 610. Lorsqu’il est arrivé, je l’ai reconnu parce que j’avais déjà eu affaire à lui. Il a parlé aux agents de quelque chose et il est parti. J’ai ensuite clarifié la vérité aux agents à propos de la persécution du Falun Dafa par le PCC, de la mise en scène des auto-immolationssur la place Tiananmen, des mouvements politiques délétères que le PCC a lancés, des prélèvements d’organes sur des pratiquants de Dafa vivants perpétrés par le PCC et du mouvement de poursuivre en justice Jiang Zemin (ancien dirigeant du PCC).

Finalement, l’un d’eux a dit : « Si vous voulez parler du Falun Dafa, ne le faites pas à la gare qui relève de notre secteur. »

« Mais il y a là davantage de gens », ai-je répondu. « Nous voulons simplement sauver plus de gens. Si quelqu’un nous signale, vous lui dites simplement que vous ne vous occupez pas des questions du Falun Dafa. Vous devez vous laisser une issue pour vous-mêmes. »

Ils ont compris ce que je disais et ont accepté de démissionner du PCC et de ses organisations affiliées. Avant de partir, j’ai dit aux policiers de se rappeler que : « Falun Dafa est bon ! » Ils ont souri.

Je ne suis restée qu’une demi-heure au bureau de police avant de retourner à la gare. J’ai vu le chauffeur qui m’avait signalée et il a eu l’air gêné. Je me suis dirigée vers lui et lui ai dit : « Jeune homme, je ne vous hais pas. Je ne ressens que de la pitié que vous ne compreniez toujours pas la vérité à propos du Falun Dafa. Si c’était le cas, même si quelqu’un vous demandait de me signaler, vous ne le feriez pas. »

Je lui ai clarifié la vérité et il a accepté de démissionner du PCC. De plus je lui ai dit : « Souvenez-vous de ne pas faire de mauvaises choses. Nous sauvons les gens. Vous devez suivre la volonté du Ciel, ce n’est qu’alors que vous pourrez vous protéger. »

Il a été ému et a crié : « Falun Dafa est bon ! »

Ce que j’ai fait est loin d’être suffisant. Je vais être plus diligente et suivre le Maître pour rentrer à mon foyer d’origine.

Traduit de l’anglais