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Comment le Parti communiste chinois gère-t-il les catastrophes ?

6 septembre 2021 |   Écrit par Bi Geng

(Minghui.org) Jiang Yong n'aurait jamais pensé devoir un jour s'enfuir de sa voiture. Le 21 juillet 2021, il était en voyage d'affaires provincial à Zhengzhou, dans la province du Henan, et il s'apprêtait à retourner chez lui à Zhoukou, à 200 km de là.

Jiang est parti assez tôt dans l'après-midi pour éviter l'heure de pointe à Zhengzhou. Le trajet initial s'est déroulé sans problème. Mais à 15 h 30, il a été pris dans un embouteillage au tunnel de l'autoroute Pékin-Guangzhou, l'un des principaux corridors nord-sud de la Chine.

Il pleuvait abondamment à Zhengzhou, la capitale du Henan, depuis quelques jours. Malgré l'eau qui s'était un peu accumulée au fond du tunnel, les conducteurs n'étaient pas inquiets. Après tout, les médias avaient rapporté que la ville avait récemment dépensé 50 milliards de yuans (7,7 milliards de dollars US) pour améliorer son système de drainage. Les autorités se sont même vantées que la ville était une « ville éponge », c'est-à-dire qu'elle pouvait absorber et disperser l'eau facilement.

Il était 16 h 30 et Jiang était toujours coincé dans le tunnel. Le trafic bougeait à peine, mais tout le reste allait bien.

Cependant, vers 17 h, l'eau a soudain transformé le tunnel en rivière. Le niveau de l'eau montait rapidement. Jiang est sorti de son SUV et a vu la voiture derrière lui commencer à flotter. Comme il avait de l'eau jusqu'aux genoux, Jiang a fait demi-tour et a tiré son ami hors du véhicule par la porte du passager. L'eau continuait d'entrer précipitamment et de monter. Les deux hommes se sont accrochés l'un à l'autre et se sont frayé un chemin dans l'eau. Ils ont réussi à atteindre le terre-plein central et sont sortis du tunnel. En l'espace de deux minutes, son SUV a disparu — il était complètement submergé par l'eau.

Il n'a fallu que cinq minutes pour que l'inondation envahisse tout le tunnel. Jiang et son ami ont été les derniers à sortir du tunnel. Combien de personnes ont été piégées par la montée des eaux ? Tout ce que Jiang sait, c'est que de nombreuses voitures étaient coincées devant lui.

Le Parti communiste chinois (PCC) a annoncé que six personnes étaient mortes à cause de l'inondation du tunnel routier Pékin-Guangzhou. Beaucoup doutent de l'exactitude de ce chiffre. Le tunnel comporte trois voies dans chaque direction et mesure plus d'un kilomètre de long. Les voitures étaient serrées les unes à côté des autres au moment de l'inondation. En outre, en seulement cinq minutes, combien de personnes ont pu vite prendre la décision de s'échapper et de réussir à marcher dans l'eau pour sortir du tunnel ?

Une inondation similaire a envahi une partie du réseau de métro de Zhengzhou à peu près au même moment. L'eau est montée et a rempli la plupart des wagons. De nombreuses personnes sont mortes par manque d'oxygène. Là encore, le nombre total de morts est inconnu.

Cette tragédie aurait pu être évitée si les autorités avaient donné les bonnes instructions. En fait, la veille de la catastrophe, le Bureau météorologique a émis cinq alertes rouges concernant de fortes pluies, mais le gouvernement de Zhengzhou a donné des instructions pour que tous les principaux systèmes de transport, incluant les tunnels et les métros, restent en service.

Pour aggraver les choses, plus tôt le jour de la tragédie, le gouvernement a autorisé la décharge des eaux de crue du réservoir de Changzhuang, près de Zhengzhou, car son niveau d'eau dépassait le seuil d'alerte. La montée des eaux que Jiang et les autres personnes présentes dans les tunnels et les métros ont vue n'était pas causée par la pluie, mais par la décharge de l'eau du réservoir.

Toutefois, très peu de gens en Chine connaissent la véritable cause de la tragédie. Pour les habitants de la région, le PCC a faussement prétendu que Zhengzhou avait connu des précipitations sans précédent, qui ne se produisaient qu'une fois tous les mille ans, fuyant ainsi ses responsabilités. En dehors de cette région, presque personne ne connaissait les détails des tragédies en raison de la censure massive du PCC.

Mentir sur les catastrophes

Il existe de nombreuses similitudes entre la façon dont le PCC a géré la catastrophe des inondations de Zhengzhou et la phase initiale de l'épidémie du virus de Wuhan. La principale tactique consistait à dissimuler la catastrophe et à contrôler l'opinion publique, notamment en détournant l'attention des gens. En agissant ainsi, le régime se concentre essentiellement sur la garantie de son propre pouvoir et de son contrôle, au lieu de s'intéresser à la vie et au bien-être des gens.

Un autre exemple est d'autres pluies torrentielles — plus importantes, également dans la province du Henan, qui se sont produites en août 1975. À cette époque, 58 barrages de grandes et petites tailles se sont effondrés en raison d'une mauvaise construction. Sept districts et cantons ont été inondés par des eaux de plusieurs mètres de profondeur. Plus de douze millions de personnes dans 29 cantons et villes ont été touchées et 6,8 millions de maisons ont été détruites. L'inondation a également détruit plus d'une centaine de kilomètres de la voie ferrée Pékin-Guangzhou, interrompant le transport ferroviaire pendant dix-huit jours et entraînant une perte économique directe de 10 milliards de yuans (1,5 milliard de dollars US).

Huit membres du Comité national de la Conférence politique consultative du peuple chinois ont rédigé des articles évaluant le bilan à plus de 230 000 victimes de l'inondation de 1975. Cependant, le PCC a étouffé presque tous les rapports sur cette catastrophe.

Un autre exemple est le virus du SRAS, qui a été signalé pour la première fois dans la province du Guangdong en novembre 2002. À cette époque, le PCC tenait son 16e Congrès national du Parti communiste. Le dirigeant du PCC de l'époque, Jiang Zemin, a ordonné aux médias de ne pas parler de cette maladie pour éviter de ruiner l'humeur « joyeuse » du public à l'égard du Congrès national du Parti.

Ce n'est qu'en mars 2003, lorsqu'un médecin du Guangdong est mort du SRAS à Hong Kong, que le monde a appris que le SRAS s'était propagé en Chine. Il était alors trop tard.

Peu après, les médias du PCC ont déclaré le 2 avril 2003 que la Chine avait efficacement contrôlé l'épidémie du SRAS. Le ministre chinois de la Santé, Zhang Wenkang, a déclaré lors d'une conférence de presse le lendemain : « Je dis de manière responsable qu'on peut travailler, vivre et voyager en toute sécurité en Chine. »

Toutefois, à ce moment précis, des Chinois continuaient de contracter le SRAS. Xiaotangshan, le centre d'isolement du SRAS de Pékin, était occupé à brûler les dépouilles des personnes décédées du SRAS. Le chef du PCC, Jiang Zemin, parcourait toute la Chine à bord de son « train présidentiel spécial » pour éviter l'infection.

Dans un autre exemple, deux trains à grande vitesse se sont percutés près de la ville de Wenzhou, dans la province du Zhejiang, le 23 juillet 2011. Cinq heures plus tard, les autorités ont annoncé la fin de la mission de sauvetage, car il n'y avait aucun « signe de survivants ». Elles ont détruit le train et les wagons et les ont enterrés. Cependant, seize heures plus tard, une fillette de deux ans et demi, Xiang Weiyi, a été retrouvée vivante dans un wagon restant du train par ses proches.

Cinq heures plus tard, le porte-parole du ministère des Chemins de fer, Wang Yongping, a été interrogé lors d'une conférence de presse sur les raisons pour lesquelles une fillette avait été retrouvée en vie après que le gouvernement avait cessé ses efforts de sauvetage. « On peut peut-être appeler cela un miracle de la vie », a répondu Wang.

Les dissimulations et les mensonges du PCC sont aussi graves que sa mauvaise évaluation des catastrophes, son incapacité à secourir et son mépris de la vie humaine. Le plus important pour le PCC est d'assurer son pouvoir à tout prix.

Gestion post-catastrophe

De nombreuses catastrophes en Chine sont causées par les autorités. Cependant, quelle que soit la cause réelle, le PCC répète sans cesse au public que si les Chinois peuvent survivre, c'est grâce à la sagesse des dirigeants du Parti. À cette fin, chaque catastrophe naturelle ou d'origine humaine se termine par un « remerciement au Parti ».

Le 12 mai 2008, le district de Wenchuan, dans la province du Sichuan, a subi un tremblement de terre de magnitude 8,2. Le bilan officiel publié le 25 septembre fait état de 69 227 morts, 374 643 blessés et 17 923 disparus. L'enquête d'une organisation privée a fait état d'environ 300 000 morts, incluant plus de 30 000 étudiants, dont un grand nombre d'élèves du primaire.

Les médias du PCC n'ont fait que rapporter l'importance du Parti et le fait que des personnes ont rejoint le Parti pour participer aux efforts de sauvetage. Le gouvernement de Wenchuan a proclamé le 12 mai 2018, dixième anniversaire du tremblement de terre, « Journée de reconnaissance [envers le PCC] ».

Mais le gouvernement n'a pas mentionné les bâtiments scolaires de qualité inférieure qui se sont effondrés et ont tué les élèves qui s'y trouvaient, et il n'a jamais enquêté pour savoir qui était responsable de cette mauvaise construction.

Les parents dont les enfants sont morts dans l'effondrement de l'école ont enquêté par eux-mêmes. Ils se sont rendus à tous les niveaux du gouvernement pour demander justice pendant plus de dix ans. Non seulement ils n'ont reçu aucune réponse, mais ils ont été réprimés, battus et même arrêtés. Leurs monuments commémoratifs pour les morts n'ont pas été autorisés. Lorsqu'ils ont tenté d'engager des poursuites civiles contre l'école et les entreprises de construction, les autorités ont refusé de les accepter, affirmant que la période prévue par la prescription était de huit ans et que le délai était écoulé.

Le « virus du PCC » ou virus de la COVID-19 est apparu à Wuhan, dans la province du Hubei, au début de 2020. Le PCC a mis en place sa routine de « dissimulation, contrôle des médias et répression des dénonciateurs ».

Alors que la pandémie se propageait encore dans le monde entier, le PCC a publié un livre intitulé Un grand pays combattant la pandémie, affirmant avoir gagné la bataille contre le « virus du PCC » sous la direction du grand Parti. Le 8 septembre 2020, le PCC a également organisé une cérémonie pour remettre des médailles aux « héros » qui ont combattu le virus. Tout cela a créé un faux sentiment de fierté nationale et l'illusion que le PCC avait vaincu le virus alors que d'autres pays souffraient encore. De nombreux jeunes Chinois, en particulier, ont voué un culte à Zhong Nanshan, un expert en santé connu pour promouvoir les récits du PCC sur la lutte contre le virus.

Cette année, pour détourner l'attention du public de l'inondation de Zhengzhou et de la découverte du véritable coupable, le PCC a créé quelques « sujets brûlants », notamment d'une star de cinéma populaire poursuivie en justice pour des viols multiples et des autorités infligeant des amendes à de grandes entreprises. Les gens ont alors cessé de prêter attention à Zhengzhou et aux victimes.

Maltraiter les victimes désignées

Certains diront que le PCC a envoyé des soldats pour secourir les victimes des inondations et organiser des opérations de secours. Ces soldats n'étaient-ils pas de véritables héros qui ont risqué leur propre vie pour sauver les autres ?

Oui, il s'agissait bien de héros, mais le PCC a toujours réussi à détourner l'attention des gens vers lui en se vantant de la grandeur du Parti dans ses efforts de sauvetage et de son rôle de sauveur du peuple chinois. De nombreux autres pays dans le monde font de leur mieux pour sauver leurs citoyens en cas de catastrophe, mais ils considèrent ces efforts comme des obligations gouvernementales, et non comme du capital politique pour se vanter de la grandeur du gouvernement.

Le PCC ne s'est jamais soucié de la vie des gens. Tout ce qui l'intéresse, c'est de conserver le pouvoir. Par conséquent, il peut justifier le sacrifice d'un petit groupe de personnes pour la loyauté d'un plus grand groupe. Il se soucie peu de ce petit groupe — même leur mort n'est pas importante. Tant que la majorité se laisse berner par la propagande du PCC et croit que le PCC est son sauveur, le PCC conserve son pouvoir — c'est tout ce qui compte pour le régime. C'est pourquoi le PCC a toujours dépensé son énergie à dissimuler une catastrophe après l'autre afin de ne pas décourager ou réveiller ceux qui n'ont pas été directement touchés par les catastrophes, et même à créer des cérémonies post-catastrophes pour « émouvoir » les non-victimes aux larmes devant le grand leadership du Parti dans la lutte contre les catastrophes.

Ainsi, lorsque le SRAS ou le virus du PCC se propageait en Chine, le PCC ne se concentrait pas sur les personnes infectées ou exposées au danger, mais sur la pacification du reste de la population. Lors d'un tremblement de terre ou d'une inondation, le PCC ne se concentre pas sur les victimes, mais sur le grand public dans d'autres régions de la Chine.

Le 20 juillet 2020, le barrage de Wangjia, dans la province de l'Anhui, a ouvert les écluses pour libérer les eaux de la rivière Huai. Cela a inondé deux districts où vivaient 200 000 personnes. Les habitants ont tout perdu et ont dû reconstruire leurs maisons une fois de plus. C'était la 16e fois que les autorités déversaient les eaux de crue dans cette région depuis 1953.

Les gens ont demandé : « Puisque l'Anhui a quinze régions désignées où on peut déverser des eaux de crue, pourquoi les autorités n'ont-elles jamais réaffecté les personnes qui s'y trouvaient à d'autres endroits ? Au minimum, le gouvernement ne devrait-il pas préparer des tentes, des fournitures de secours et des fonds de secours chaque année ? Pourquoi n'y avait-il rien pour les victimes lorsque l'eau a été déversée ? »

La réponse est la suivante : le PCC ne se soucie pas du tout de ces gens — c'est un groupe que le PCC peut radier à tout moment, tant qu'il peut apaiser la majorité du grand public.

Conclusion

La culture traditionnelle chinoise croit que lorsque les autorités commettent des actes répréhensibles ou perdent leur droiture, le ciel les punit par des désastres.

Le PCC, avec son athéisme, son lavage de cerveau et l'absence de liberté de croyance, a entraîné le peuple chinois sur une mauvaise voie.

De nombreux désastres, naturels ou causés par le PCC, ont eu lieu en Chine. Il est temps pour les gens de voir le PCC pour ce qu'il est et de s'en éloigner.

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Traduit de l'anglais