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Comment les gardiens de la prison pour femmes de la province du Guangdong torturent les pratiquantes de Falun Dafa

18 décembre 2022 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Guangdong, Chine

(Minghui.org) Les autorités de la prison pour femmes de la province du Guangdong ont activement participé à la persécution des pratiquantes de Falun Dafa au cours des vingt-trois dernières années. De nombreux cas de persécution ont été publiés sur Minghui.org, et la situation des pratiquantes de Dafa à l’intérieur de la prison reste sinistre. Les gardiens, ainsi que les détenues qu’ils manipulent, continuent de torturer les pratiquantes qui refusent de renoncer à leur croyance.

Les moyens de torture : insultes, privation de nourriture, de sommeil et d’accès aux toilettes

Les gardiens de prison ont formé certaines détenues (appelées collaboratrices) pour les aider à persécuter les pratiquantes inébranlables. Les gardiens et les collaboratrices expérimentées forcent les autres détenues à se familiariser avec les informations calomnieuses contre le Falun Dafa, et exigent qu’elles se joignent à eux pour torturer les pratiquantes. Si les détenues refusent de le faire, elles sont contraintes d’effectuer des travaux pénibles dans l’atelier clandestin de la prison.

Les gardes utilisent les collaboratrices pour effectuer des tortures spécifiques. L’une des tactiques de torture les plus couramment utilisées a été baptisée le « hibou de nuit » : les collaboratrices utilisent une brindille pour garder les yeux des pratiquantes ouverts et les empêcher de cligner des yeux. De nombreuses pratiquantes qui subissent cette torture deviennent incohérentes et leurs cheveux virent rapidement au gris. Les collaboratrices encerclent les pratiquantes 24 heures sur 24 et les insultent constamment.

Les collaboratrices ne laissaient pas non plus les pratiquantes manger ou utiliser les toilettes. Certaines pratiquantes doivent rester debout ou assises sur un petit tabouret pendant une longue période, ce qui leur cause de graves blessures aux fesses et au bas du dos. Si une pratiquante refuse d’admettre par écrit qu’elle est une criminelle, les gardes ne la laissent pas acheter les produits de première nécessité tels que la nourriture, le papier toilette et les serviettes hygiéniques.

Reconstitution de torture : « hibou de nuit », dans lequel les yeux d’une pratiquante sont ouverts à l’aide d’une brindille afin qu’elle ne puisse ni cligner des yeux ni dormir.

Les collaboratrices enfoncent fréquemment des serpillières sales ou des serviettes hygiéniques usagées dans la bouche des pratiquantes, ou augmentent le volume de la télévision ou de la musique pour empêcher les pratiquantes de raconter aux autres détenues les persécutions brutales dont elles sont victimes.

Le 4e pavillon de la prison pour femmes de la province du Guangdong est destiné à « transformer » les pratiquantes qui ne succombent pas aux tortures. Les gardiens ne laissent pas les pratiquantes manger, aller aux toilettes ou dormir pendant de longues périodes. Lorsque les pratiquantes développent des douleurs à l’estomac, des problèmes de vessie et d’autres problèmes de santé, les gardiens les obligent à prendre des substances toxiques.

Cas de persécution

Mme Chen Pingzhen a été condamnée à cinq ans de prison en 2019. Les autorités l’avaient précédemment saisie et placée dans un centre de lavage de cerveau en 2015. Manquant de surveillance en raison de l’incarcération de sa mère, son fils en bas âge est tombé dans un puits à la maison et s’est noyé.

La police a arrêté Mme Chen Guangyun en 2016. Elle a été emprisonnée pendant trois ans et demi, puis libérée en 2019. Elle a de nouveau été arrêtée le 24 novembre 2020 et risque une nouvelle peine de prison.

Comme Mme Zhang Yuzhen a refusé de renoncer à sa croyance, elle a été emprisonnée à de multiples reprises. Les gardiens l’ont accusée d’être une « récidiviste » et l’ont traitée avec cruauté. Les détenues l’entendaient souvent crier lors des séances de torture brutales. Elle avait une cinquantaine d’années, mais semblait en avoir 70 ; son dos était voûté et ses jambes tremblaient de façon incontrôlable. Malgré son état physique, les gardiens la conduisaient en fauteuil roulant à l’atelier clandestin et la forçaient à travailler tous les jours.

Bien souvent, Mme Yuan Yumei devait rester immobile toute la nuit après avoir travaillé toute la journée dans l’atelier clandestin.

Les collaboratrices ont forcé une pratiquante âgée à s’agenouiller pendant une longue période. On la voyait souvent se soutenir avec une main sur le sol, ses genoux souffrant atrocement.

Une gardienne, coupable de crimes

Les autorités pénitentiaires peuvent surveiller chaque recoin de la prison grâce à des caméras de surveillance. Cependant, elles ne tiennent pas compte des tortures infligées aux pratiquantes qui refusent de signer des déclarations de renoncement à leur croyance.

La gardienne Yu Yunxia (numéro de badge, 4455406) travaille à la prison pour femmes de la province du Guangdong depuis le début de la persécution. Elle s’est souvent vantée du nombre de pratiquantes qu’elle a « transformées » au fil des ans.

Traduit de l’anglais