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Melbourne, Australie : Un rassemblement lors de la Journée des droits de l’homme demande la fin de la persécution du régime communiste chinois

20 décembre 2022 |   Écrit par des correspondants de Minghui à Melbourne

(Minghui.org) Le 10 décembre 2022, lors de la Journée internationale des droits de l’homme, le Centre de service mondial pour démissionner du Parti communiste chinois (PCC) a organisé un rassemblement sur la place devant la bibliothèque d’État du Victoria, à Melbourne. Des dignitaires australiens, des avocats des droits de l’homme de renom et des dirigeants communautaires ont participé à ce rassemblement, et ont appelé à la fin de la persécution par le PCC de personnes innocentes.

Les deux côtés du rassemblement étaient bordés de couronnes et de portraits de pratiquants de Falun Dafa torturés à mort par le PCC. De nombreuses personnes se sont approchées et ont lu attentivement les informations. Les banderoles et les discours des invités ont attiré les passants qui se sont arrêtés pour s’informer sur l’activité. De nombreuses personnes ont signé la pétition appelant à mettre fin à la persécution.

Le 10 décembre, lors du rassemblement à Melbourne, des personnes signent la pétition demandant de mettre fin à la persécution du PCC.

Une représentante du Falun Dafa demande au gouvernement australien de parler pour les personnes persécutées en Chine

Tina Sofas, représentante de l’Association du Falun Dafa du Victoria, a déclaré dans son discours : « Comme vous le savez peut-être, le Falun Dafa, aussi connu sous le nom de Falun Gong, est une méthode de méditation pour l’esprit et le corps, dont les enseignements reposent sur le principe universel Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Les personnes qui le pratiquent font souvent état d’un regain d’énergie, d’une amélioration de leur bien-être physique et mental et d’un sentiment de paix intérieure.

« Alors que le Falun Dafa est librement pratiqué dans plus de 100 pays dans le monde, les pratiquants de Falun Dafa sont brutalement persécutés en Chine continentale par le régime communiste chinois. Jusqu’à 100 millions de pratiquants subissent la répression, beaucoup sont soumis à des tortures, aux travaux forcés, sont illégalement incarcérés, et certains sont même assassinés pour la vente de leurs organes vitaux. »

Mme Sofas a insisté sur les violences sexuelles et les tortures subies par le pratiquant Jiang Yongqin en Chine, dont un membre de la famille est un pratiquant de Falun Gong vivant à Melbourne. Elle a appelé le gouvernement et le peuple australiens à faire respecter la justice pour les pratiquants de Falun Gong et tous les innocents qui sont persécutés par le PCC et à mettre fin à la persécution.

Une sénatrice australienne : L’Australie devrait adopter davantage de lois pour mettre fin aux violations des droits de l’homme

La sénatrice Janet Rice des Verts australiens a pris la parole lors du rassemblement.

Janet Rice, sénatrice du Parti vert australien, a condamné la persécution du Falun Gong par le PCC, de Hong Kong, du Xinjiang et des groupes Tibétains. Mme Rice a souligné que tout le monde jouit des droits de l’homme, et que personne ne devrait penser que ce n’est pas important simplement parce que ces violations et abus des droits de l’homme se produisent dans d’autres pays.

Mme Rice a déclaré qu’en Chine, la collectivité du Falun Gong est considérée par les dirigeants comme des dissidents à éliminer, et les pratiquants ont subi des persécutions inimaginables telles que les prélèvements forcés d’organes alors qu’ils sont encore vivants. Elle a dit qu’elle avait appris l’existence des prélèvements forcés d’organes sur les pratiquants vivants pour la première fois en 2006 et qu’« après avoir appris cela, c’est quelque chose que vous ne pouvez pas oublier. »

Mme Rice a déclaré que le gouvernement australien a adopté la loi Magnitsky pour sanctionner les responsables du PCC qui ont commis des crimes contre les droits de l’homme, mais que les gens peuvent encore faire beaucoup. Elle a appelé chacun à agir, à parler aux membres du Parlement, quelle que soit leur affiliation politique, et à les inciter à proposer et à adopter plus de lois de sanctions.

Elle a encouragé tout le monde à « ne jamais abandonner » jusqu’à ce que nous obtenions justice pour le peuple chinois.

Un avocat des droits de l’homme : Demandez justice pour les victimes de prélèvements forcés d’organes par le PCC

Me David Matas, célèbre avocat canadien spécialisé dans les droits de l’homme, prend la parole lors du rassemblement

Le célèbre avocat des droits de l’homme Me David Matas, qui a été nominé pour le prix Nobel de la paix, a pris la parole lors du rassemblement en tant qu’invité spécial. Il a comparé la Déclaration universelle des droits de l’homme avec les violations des droits de l’homme commises par le PCC, afin d’aider les gens à reconnaître la nature du régime du PCC.

« Si nous regardons la Déclaration, puis nous regardons la Chine, nous constatons un manque de respect, une méconnaissance et des violations massives », a déclaré Me Matas.

En tant qu’un des enquêteurs indépendants du Rapport sur les prélèvements forcés d’organes par le PCC, Me Matas s’est inquiété du bien-être de la collectivité du Falun Gong, qui est la principale source de donneurs forcés d’organes. « Bien que les preuves de ce massacre soient incontestables, avec des preuves au-delà de tout doute raisonnable, de nombreuses personnes, lorsqu’elles entendent parler de cette violation, expriment leur surprise et leur incrédulité. » Les prélèvements forcés d’organes à grande échelle ont toujours existé et se poursuivent aujourd’hui. Me Matas a qualifié cela de mal sans précédent sur cette planète.

« Les personnes tuées pour leurs organes ne peuvent pas se tenir devant nous et demander réparation. C’est à nous tous de leur rendre justice. Défendez les droits de l’homme en défendant les droits de ces victimes », a déclaré Me Matas.

« Le slogan de la Journée des droits de l’homme de cette année est “Dignité, Liberté et Justice pour tous” », a déclaré Me Matas. « En Australie, nous serons capables de traduire en justice les personnes complices de la tuerie massive en Chine de prisonniers de conscience pour leurs organes, lorsque les Australiens ordinaires seront aussi indignés par ce massacre que le sont les populations visées. »

Le PCC n’a pas de ligne de démarcation en matière de moralité

Ruan Jie, un leader de la communauté chinoise de Melbourne, prend la parole lors du rassemblement.

Ruan Jie, un leader de la communauté chinoise de Melbourne, a lancé un appel aux Chinois d’outre-mer et aux gouvernements de divers pays dans son discours : « Bien que nous soyons à l’extérieur de la Chine, nous devons soutenir le peuple chinois dans sa lutte pour les droits de l’homme et la liberté. »

Parlant des prélèvements forcés d’organes sur les pratiquants vivants par le PCC, Ruan Jie a déclaré : « Le PCC a brisé la ligne la plus basse de la moralité humaine. Nous ne devrions pas tolérer que de telles choses se produisent sur la terre qui nous a élevés, sinon, nos générations futures auront honte de nous. »

Toute personne civilisée devrait être d’accord avec le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance

Peter Westmore, ancien président du Conseil civique national, le célèbre groupe de réflexion australien, et collaborateur de Newsweek, prend la parole lors du rassemblement.

Peter Westmore, ancien président du Conseil civique national et collaborateur du Newsweek, a déclaré : « Les pratiquants de Falun Gong en Chine ont été persécutés et tués pour avoir défendu leur croyance, et non pour avoir enfreint une loi. »

M. Westmore a déclaré que les gens pensent que le Falun Gong, les Tibétains et les Ouïghours sont des problèmes distincts : « Ce sont des aspects différents d’un seul et même problème. Et ce problème est l’exercice d’un pouvoir illimité par le Parti communiste chinois, qui ne réprime pas seulement ces minorités, mais aussi tous les habitants de la Chine. »

Un ancien président de l’Association australienne du Vietnam : L’arrêt de la persécution nécessite la voix de chacun

Bon Nguyen, ancien président de l’Association vietnamienne d’Australie, a pris la parole lors du rassemblement.

Lors du rassemblement, Bon Nguyen, ancien président de l’Association vietnamienne d’Australie, a fermement condamné les atrocités du PCC consistant à prélever des organes sur des pratiquants de Falun Gong alors qu’ils sont encore en vie. Il a aussi condamné Jiang Zemin, ancien dirigeant du PCC, qui a initié et maintenu la persécution du Falun Gong.

Dans une interview avec un journaliste de Minghui, il a déclaré : « Je suis venu en Australie en tant que réfugié. J’ai fui mon pays avec mes parents quand j’avais 11 ans à cause des problèmes de droits de l’homme. À l’époque, ma famille et moi avons risqué nos vies, car nous n’avions que 1 à 10 % de chance de survivre. »

« Je ne considère donc pas les droits de l’homme et la démocratie comme acquis », a-t-il ajouté. « La Journée internationale des droits de l’homme nous rappelle que lorsque vous vivez dans un pays libre, vous devez vous souvenir que vos semblables souffrent ailleurs. Les pays communistes existent toujours. Vous pensez que votre voix est petite, pas très importante, que personne ne l’entend. Non, la voix de chacun est importante. Par conséquent, tout le monde doit s’exprimer pour mettre fin à la persécution. »

Qu’est-ce que le Falun Dafa et pourquoi le PCC le persécute-t-il ?

Le Falun Dafa (également connu sous le nom de Falun Gong) a été présenté pour la première fois au public en 1992 par M. Li Hongzhi à Changchun, en Chine. Cette discipline spirituelle est maintenant pratiquée dans plus de 100 pays et régions du monde. Des millions de personnes ont adopté les enseignements basés sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance ainsi que sur cinq exercices doux, et ont constaté une amélioration de leur santé et de leur bien-être.

Jiang Zemin, ancien dirigeant du Parti communiste chinois (PCC), a perçu la popularité croissante de cette discipline spirituelle comme une menace pour l’idéologie athée du PCC et, le 20 juillet 1999, a émis un ordre interdisant cette méthode.

Sous la direction personnelle de Jiang, le PCC a créé le Bureau 610, une organisation de sécurité extralégale ayant le pouvoir d’outrepasser les systèmes policier et judiciaire et dont la seule fonction est d’orchestrer la persécution du Falun Dafa.

Au cours des vingt-trois dernières années, Minghui.org a confirmé la mort de milliers de pratiquants suite à la persécution. On pense que le nombre réel est beaucoup plus élevé. Beaucoup plus ont été emprisonnés et torturés en raison de leur croyance.

Il existe des preuves concrètes que le PCC organise le prélèvement des organes de pratiquants détenus, qui sont assassinés pour alimenter l’industrie de transplantations d’organes.

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Traduit de l’anglais