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Ne pas reconnaître la persécution même inconsciemment

23 décembre 2022 |   Écrit par un pratiquant de Falun Dafa dans la province du Heilongjiang, Chine

(Minghui.org) En juillet dernier, une arrestation massive de nos pratiquants de Falun Dafa locaux a eu lieu dans ma région. Lan, une pratiquante que je connais bien, n’a pas été arrêtée, mais elle a été harcelée chez elle par la police.

Lorsque nous en avons discuté après coup, Lan a dit de manière décontractée : « Ceci [le harcèlement] était un test pour moi. »

« Mais la police n’est pas digne de tester les pratiquants », lui ai-je répondu.

Plus tard, j’ai réfléchi davantage aux raisons pour lesquelles Lan avait été harcelée au départ. D’après les enseignements de Dafa, nous savons que la persécution n’aurait pas dû avoir lieu. Il se peut qu’elle ait reconnu inconsciemment que le harcèlement est une sorte de test pour les pratiquants. Cette pensée ne venait pas de son véritable moi, mais lui était imposée par les forces anciennes. Lorsqu’elle a accepté ou toléré que tout harcèlement était un test, c’est devenu une faille dont les forces anciennes ont pu tirer parti et qu’elles ont utilisée comme excuse pour demander à la police de la harceler.

Le harcèlement policier est un arrangement des forces anciennes, pas du Maître. En tant que disciples de Dafa, s’opposer aux arrangements des forces anciennes et nier la perversité est notre chemin de cultivation établi par le Maître. En fait, le fait de traiter le harcèlement policier comme un test et de ne pas réussir à le nier avec une conscience principale forte pourrait bien être une raison majeure pour laquelle certains pratiquants sont harcelés de façon répétée.

Au départ, j’étais une personne timide et après le début de la persécution, les scènes de harcèlement ou d’arrestation me revenaient souvent à l’esprit, ce qui me rendait amer et déprimé. Mais je savais que les forces anciennes n’étaient pas dignes de me tester, et que les fonctionnaires de police n’étaient pas dignes de venir chez moi. Cette pensée pénétrait jusqu’au plus profond de mon existence et était aussi solide qu’un diamant. Chaque fois que mon esprit humain se mettait à penser à des choses comme « la police va venir te chercher » ou « ils vont te passer les menottes et t’emmener », je récitais sans cesse les paroles du Maître :

« L’homme n’a pas la qualification de tester ce Fa, ni les divinités, qui y touche est un criminel. » (« Enseignement de Fa lors de la Conférence de Fa de la région des Grands Lacs en Amérique du Nord », Guider le voyage)

J’ai continué à réciter ces mots jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’illusion de persécution dans mon esprit. D’après ma compréhension, nous ne pouvons pas nous complaire dans les pensées subconscientes et impures de la persécution. Nous devons au contraire nier complètement ces pensées, ce qui est essentiel pour résister à la persécution.

La pratiquante Zheng a un jour partagé son histoire avec moi. Lorsqu’elle a été emmenée dans un centre de détention, elle a pensé : « Les pratiquants de Dafa n’ont pas leur place dans cet endroit sale, et ma famille me fera sortir dans quelques jours. » Elle a effectivement été libérée après plusieurs jours. Lorsque la police l’a arrêtée chez elle après qu’elle a déposé une plainte pénale contre l’ancien dirigeant du Parti communiste chinois Jiang Zemin pour avoir lancé la répression du Falun Dafa, elle a pensé : « Je savais qu’ils viendraient pour moi, et ils sont enfin là… » Pendant sa garde à vue, elle ne se faisait pas du tout de souci pour sa personne. Elle était plutôt désolée pour les policiers, car ils ne savaient pas qu’ils avaient accumulé du karma pour avoir arrêté des pratiquants innocents. Elle s’est dit qu’elle ne permettrait pas à la police de commettre d’autres crimes en la gardant en détention. Elle a ensuite été libérée quelques heures plus tard.

L’expérience de Zheng est un bon exemple de comment nos pensées peuvent influencer le résultat. Lorsqu’elle a rejeté l’idée d’être retenue dans le centre de détention, elle a été libérée. Lorsqu’elle a accepté que la police l’arrête chez elle, elle a effectivement été placée en détention. Lorsqu’elle a pensé à ne pas permettre à la police de faire d’autres mauvaises actions et d’accumuler du karma, elle a été libérée en quelques heures.

Il existe également d’autres histoires similaires. Avant que le pratiquant Jun ne se rende à Pékin pour lancer un appel en faveur du Falun Dafa, il a eu une pensée : « J’ai travaillé si dur ces derniers temps. Peut-être que je pourrais faire une petite pause dans un centre de détention. » Il a alors été arrêté et emmené dans un centre de détention. Après que la pratiquante Yun a déroulé une banderole sur la place Tiananmen et crié à haute voix « Falun Dafa est bon », personne n’est venu l’arrêter. Elle s’est demandé : « Tout le monde dit que la police arrête les pratiquants ici. Pourquoi personne ne m’a arrêtée ? » Des policiers l’ont alors encerclée…

D’où venaient ces pensées de rechercher la persécution ? En fait, toutes ces pensées impures – même la moindre pensée d’arrestation, de remise en question de nos propres capacités ou de peur d’être persécuté – pourraient faire partie des arrangements des forces anciennes. Si nous continuons à penser de la sorte, nous risquons de tomber dans un piège, car nous reconnaissons fondamentalement les arrangements des forces anciennes. Si notre conscience principale n’est pas claire et forte, nous pourrions suivre les arrangements des forces anciennes et nous mettre en danger.

« C’est uniquement parce que ton esprit n’est pas droit que tu attires ces choses perverses. Si ton esprit est droit, personne n’osera venir. Et même s’ils venaient vraiment, les divinités ne le permettraient pas. » (Enseignement du Fa à la Conférence de Fa de l’Ouest des États-Unis)

Nous pouvons prendre des mesures pour corriger les erreurs dont nous prenons conscience. Il se peut que nous ne réalisions pas que les pensées impures mentionnées ci-dessus sont des arrangements des forces anciennes. Nous devons donc évaluer ces pensées inconscientes sur la base des principes de Dafa avec une conscience principale forte. De cette façon, nous saurons si ces pensées sont des interférences extérieures ou si elles proviennent de notre conscience principale.

Je le répète, nous devons nier toutes les pensées inappropriées qui existent dans notre inconscient. En récitant les enseignements de Dafa avec détermination et en maintenant une conscience principale forte, nous pouvons éliminer les interférences cachées.

En tant que pratiquants de Falun Dafa, nous cultivons notre conscience principale. Par conséquent, notre conscience principale doit être claire afin que nous puissions discerner ce qui est une interférence extérieure et ce qui est une pensée juste basée sur Dafa. De plus, notre conscience principale doit être forte afin que nous puissions prendre l’initiative de nous opposer à toutes les pensées qui sont contraires à Dafa.

Il serait bon de mémoriser la section « L’esprit doit absolument être droit » dans la sixième leçon du Zhuan Falun afin de l’utiliser comme ligne directrice pour nos pensées, nos remarques et nos comportements.

Ceci est ma compréhension personnelle. Veuillez indiquer s’il y a quoi que ce soit d’inapproprié.

Traduit de l’anglais