Falun Dafa Minghui.org www.minghui.org IMPRIMER

Éveiller les gens et valider le Falun Dafa pendant la pandémie

11 mars 2022 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa en Chine

(Minghui.org) La situation dans le monde a changé de façon spectaculaire au cours des deux dernières années. Depuis l’épidémie de COVID, il y a eu des confinements partout, ce qui a compliqué nos efforts pour parler aux gens de la persécution. Mais, quelles que soient les difficultés auxquelles nous devons faire face, il y a toujours des voies ouvertes que les pratiquants peuvent emprunter.

Valider le Falun Dafa pendant la pandémie

Un jour avant le Nouvel An chinois de 2020, ma belle-sœur m’a appelée pour me dire que mon beau-père, âgé de 97 ans, était dans un état critique et recevait un traitement d’urgence. Le lendemain matin, mon mari et moi nous sommes rendus en voiture dans notre ville natale. Nous sommes arrivés chez mes beaux-parents à midi le troisième jour et nous nous sommes rendus à l’hôpital pour voir mon beau-père. Quand il nous a vus, il était très heureux et de bonne humeur.

Nous sommes retournés chez mes beaux-parents pour nous reposer. Peu après le dîner, ma belle-sœur m’a appelée. Elle a dit que la vie de mon beau-père était en danger et nous a demandé de retourner immédiatement à l’hôpital. À notre arrivée, nous avons vu qu’il avait du mal à respirer et semblait très mal à l’aise. Le médecin nous a dit de nous préparer à ses funérailles, car son rythme cardiaque et son pouls diminuaient, se rapprochant progressivement d’une ligne plate.

Ma belle-sœur a pleuré. Je lui ai dit de ne pas pleurer, mais de réciter : « Falun Dafa est bon ! Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ! » Après avoir dit cela plusieurs fois, elle s’est arrêtée et m’a demandé de l’aider à préparer les funérailles.

Je n’étais pas émue, je croyais que le Maître le sauverait. Puis, ils sont tous partis, y compris mon mari. J’étais la seule à rester avec mon beau-père, mais je n’étais pas inquiète. J’ai tenu sa main et récité calmement les phrases pour lui.

Une demi-heure plus tard, ma belle-sœur est revenue avec le linceul. Quand elle a vu que les chiffres de son cœur et de son pouls sur l’instrument ne cessaient d’augmenter, elle a demandé au médecin et à l’infirmière de l’examiner. Ils étaient très heureux quand ils ont vu que mon beau-père était encore en vie. Il a été transféré à l’unité de soins intensifs. Le lendemain, il a pu manger un peu. Face à ce miracle, certains de nos proches ont compris que Dafa l’avait sauvé.

Pendant mon séjour chez mes beaux-parents, en plus de m’occuper de mon beau-père, je faisais toutes les tâches ménagères. La maison de mes beaux-parents était une maison à trois étages. Personne ne l’avait nettoyée depuis sa construction deux ans auparavant, elle était donc très sale. Quand mon beau-frère a vu comment je l’ai nettoyée, il a été très heureux et a dit qu’elle ressemblait enfin à une maison.

Je ne m’étais jamais occupée de personnes âgées alitées auparavant, ce qui impliquait de nettoyer l’urine et les selles. Lorsque j’ai lâché mon attachement à l’odeur et à la saleté, je n’ai plus rien senti. J’ai pensé que le Maître avait dû supprimer mon attachement. Je nettoyais parfois les mucosités de mon beau-père à mains nues. Je lui lavais aussi les pieds, le repositionnais dans son lit et faisais d’autres tâches.

À l’hôpital, j’ai continué à réciter les deux phrases de bon augure pour lui. Lorsque je lui ai demandé de les réciter avec moi, il a répondu que même s’il savait que le Falun Dafa était bon, il avait peur de les dire à voix haute. Il se contentait de réciter les mots à voix basse.

Il a été persécuté pendant la Révolution culturelle. Il a été critiqué ouvertement et a été forcé de quitter la maison et de déménager à la campagne. Il avait donc peur du Parti communiste chinois (PCC). Mais c’est aussi lui qui m’a fait connaître Dafa. Après avoir appris les exercices, il s’est senti bien et m’a parlé du Falun Dafa. Lorsque le Parti a commencé à persécuter Dafa, il a été terrifié et a cessé de pratiquer.

Pendant le Nouvel An chinois, à cause de la pandémie, l’hôpital a restreint l’accès des visiteurs. Seules ses deux filles pouvaient entrer dans l’hôpital. Les traitements n’ont pas bien fonctionné et il avait du mal à manger. Le médecin a voulu lui poser une sonde gastrique, mais il a refusé. Ses filles ont décidé de le ramener à la maison et de lui faire réciter : « Falun Dafa est bon ! »

Peu après son retour à la maison, il a pu manger de la bouillie de riz et il a commencé à réciter les deux phrases de Dafa. Inquiète qu’il ne s’en souvienne pas, ma belle-sœur les a écrites et les a mises sur son chevet où il pouvait les voir. Ma belle-sœur ne croyait pas vraiment en Dafa dans le passé, mais cette fois, elle a changé d’avis. Elle a également dit à sa fille cadette de réciter les mots tous les jours, car sa fille a récemment été opérée. Lorsqu’une voisine est venue rendre visite à mon beau-père, elle lui a dit que Dafa est vraiment merveilleux et que c’est seulement parce que mon beau-père a récité « Falun Dafa est bon » qu’il s’est amélioré. Elle m’a aidé lorsque j’ai clarifié les faits concernant le Falun Dafa, et a encouragé la voisine à démissionner du PCC.

À cause du confinement dû à la pandémie, les autres membres de la famille ne pouvaient pas venir. Il n’y avait que moi et mes trois belles-sœurs pour nous occuper de mon beau-père. Quand elles ont demandé à apprendre les exercices, je les leur ai enseignés et nous les avons pratiqués le matin et le soir.

Douze jours plus tard, mon beau-père est décédé paisiblement. Tous les membres de la famille l’ont aidé à réciter les phrases de Dafa jusqu’à la fin. Avant cela, mes trois belles-sœurs ne croyaient pas vraiment en Dafa, mais, après avoir été témoins des miracles qui sont arrivés à mon beau-père, elles ont changé d’avis.

Pendant que je restais avec mes beaux-parents, je n’ai pas cessé de téléphoner aux gens pour leur expliquer les faits. À cause de la pandémie, beaucoup de gens cherchaient anxieusement de l’aide, il était donc facile de les aider à démissionner du PCC.

Cultiver en téléphonant aux gens

J’ai demandé à ce que le Maître m’aide à faire une percée, et j’ai fini par téléphoner et parler à plus de gens qu’avant. Je pouvais clairement sentir que le Maître m’aidait. Par exemple, lorsque ma carte prépayée a été sur le point d’expirer, je me suis demandé où j’allais en trouver une autre. Une pratiquante m’a envoyé un SMS pour me dire qu’elle avait une carte prépayée supplémentaire pour moi. De plus, chaque fois que je téléphonais aux gens, une très petite somme d’argent était déduite de la carte. C’était vraiment incroyable !

J’ai utilisé des téléphones portables pour clarifier les faits pendant des années. Chaque fois que je sortais pour passer des appels, j’étais en ligne pendant environ une heure et demie et je pouvais aider quelques personnes à démissionner du PCC. Cela allait d'une ou deux à huit ou neuf personnes chaque fois. Parfois, je n’aidais personne, mais mon cœur n’était pas ému. Mon intention était de clarifier les faits. Lorsque mon interlocuteur ne comprenait pas, je l’appelais plusieurs fois. Au cours de ce processus, j’ai rencontré toutes sortes de personnes. Certaines étaient reconnaissantes et louaient Dafa, mais d’autres juraient ou me menaçaient. Certaines m’ont demandé de l’argent, d’autres voulaient me signaler, et ainsi de suite. J’ai spécifiquement téléphoné à des personnes qui travaillaient pour la police, le ministère public et le système judiciaire. Je sentais que c’était de bons tests de xinxing pour moi.

Une fois, dès que l’appel a abouti, j’ai demandé à la femme de démissionner du PCC. Elle m’a répondu : « Pourquoi m’appelez-vous ? Je ne suis pas seulement membre du Parti, mais aussi la présidente du bureau de la police. »

Quand je rencontrais quelqu’un comme ça auparavant, je me disais : « Même le président de la Chine devrait se voir offrir cette opportunité, sans parler de vous ?! Quel est le problème avec vous ? »

À cet instant, j’ai réalisé que je n’étais pas gentille. C’était mon esprit de compétition et j’avais une trop haute opinion de moi-même. Je lui ai dit calmement : « La présidente du bureau de la police a besoin d’être en sécurité elle aussi ! Peu importe qui vous êtes, votre vie vous appartient, pas au PCC. De nombreux fonctionnaires de haut niveau ont également décidé de démissionner du Parti. »

Elle a dit : « Vous devriez faire attention à ce que vous dites, sinon vous serez tenue légalement responsable. » J’ai dit : « Si vous y réfléchissez, l’humanité n’a jamais été aux commandes. Même si le PCC est athée et ne croit pas aux dieux, le Ciel nous regarde. Je veux que vous choisissiez un avenir brillant pour vous-même. La raison pour laquelle je vous appelle n’a rien à voir avec la politique, mais plutôt pour vous dire comment sauver votre vie au milieu des tribulations. »

J’ai ajouté : « Les dieux nous regardent et le Ciel est sur le point d’éliminer le PCC. Les bonnes personnes ne doivent pas être détruites. Plus vite nous démissionnerons du PCC, plus vite nous assurerons notre sécurité. En fait, il est très simple de démissionner du PCC. Les dieux regardent seulement nos cœurs. Laissez-moi vous donner un pseudonyme. Que diriez-vous de renoncer à y adhérer pour assurer votre sécurité ? » Elle m’a remercié, mais a dit qu’elle n’était pas prête.

J’ai déclaré : « Bouddha sauve les bonnes personnes. Vous êtes une bonne personne. Si je vous appelle, c’est pour vous offrir une chance de rester en sécurité. Le virus de la COVID est en train de muter – qui sait quand la prochaine vague nous frappera ? J’espère vraiment que vous pourrez rester en sécurité. Comprenez-vous ce que je dis ? » Elle a répondu par l’affirmative.

J’ai dit : « Et si j’utilisais un pseudonyme pour vous aider à démissionner du PCC ? » Elle a dit qu’elle était inquiète. J’ai senti qu’elle avait peur, mais qu’elle comprenait ce que je disais. Sans que mon cœur soit ému, j’ai continué à lui parler : « Ne ratez pas l’occasion que le ciel vous offre. Ce genre d’opportunité ne se présente pas très souvent. » Elle a dit qu’elle n’était pas sûre.

J’ai continué : « Confucius a dit : “Un homme sage ne se tient pas sous un mur dangereux.” Le PCC est un mur dangereux, il peut s’effondrer à tout moment. Nous devons nous en tenir à l’écart et ne pas être frappés par lui lorsqu’il s’effondrera. Permettez-moi de vous donner une analogie : si vous savez qu’un train se dirige vers un gouffre, allez-vous y rester ou en descendre ? Si vous avez reçu cet appel, cela signifie que vous êtes une personne chanceuse. J’espère sincèrement que vous pourrez rester en sécurité. S’il vous plaît, ne ratez pas cette occasion que le ciel offre aux bonnes personnes. Est-ce que vous comprenez ? »

Elle a dit qu’elle avait compris. J’ai dit : « Je vais vous donner un pseudonyme. Si vous êtes d’accord, tout sera réglé. D’accord ? » Elle a finalement répondu joyeusement : « Pour rester en sécurité, d’accord ! Merci ! » Je lui ai demandé de se souvenir de dire sincèrement : « Falun Dafa est bon ! Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ! »

Il n’est pas facile de faire des appels de clarification de la vérité efficaces. Même si de nombreux facteurs négatifs se sont atténués, la persécution s’est intensifiée dans certaines régions. Les appels par enregistrement vocal pour aider les gens à démissionner du PCC existent depuis des années, et de nombreuses personnes ont écouté la vérité plusieurs fois. Mais dès que certains commencent à écouter, ils raccrochent immédiatement. Certains ont même bloqué mon numéro.

Je me suis demandé : « Qu’est-ce qui retient les gens et les bloque ? » J’ai compris que pour rectifier cet état, je devais me concentrer sur la lecture des enseignements, car ils peuvent renforcer ma pensée droite. En outre, je dois regarder vers l’intérieur à tout moment. Au cours du processus consistant à parler aux gens de la persécution, je devais éliminer mes attachements, m’ajuster et utiliser la compassion pure afin de pouvoir bien faire.

Tout ce qui nous empêche de réveiller les gens, de leur parler de Dafa et de la persécution gaspille les ressources de Dafa. Tout facteur maléfique qui interfère avec notre capacité à parler aux gens doit être éliminé. Nous devrions émettre la pensée droite pour empêcher les dispositifs de surveillance de participer à la persécution des pratiquants. Nous devrions chérir la compassion du Maître et éveiller le côté conscient des gens, afin qu’ils puissent rapidement apprendre la vérité et être sauvés.

Le PCC cause beaucoup d’interférences en surveillant les téléphones portables des gens. Le Parti a également rendu plus difficile l’achat de cartes téléphoniques prépayées. Mais j’ai gardé une pensée très ferme : mon intention est d’éveiller les gens ; le Parti ne peut pas me surveiller. Un autre pratiquant m’a dit que la surveillance des téléphones augmentait et m’a demandé de faire attention. Cela ne m’a pas émue.

Une personne à qui j’ai téléphoné m’a menacée, disant qu’elle m’avait enregistrée et qu’elle était sur le point de le mettre en ligne. Lorsque j’ai clarifié les faits, elle n’a pas voulu écouter. Je n’avais aucune crainte, mais seulement une pensée ferme : les pratiquants font ce qu’il y a de plus sacré et personne ne peut interférer.

Travailler ensemble pour démanteler la persécution

Deux pratiquants ont été arrêtés et détenus dans un centre de détention. Ye nous a contactées, Hong et moi, et elle nous a demandé de les aider à trouver des avocats. Ye a d’abord contacté leurs familles, car ils devaient signer des papiers pour engager un avocat. Comme ils n’avaient pas beaucoup d’argent, d’autres pratiquants ont participé aux frais d’avocat. Cet après-midi-là, nous sommes allées à la rencontre de la femme d’un pratiquant qui était détenu. Nous lui avons dit que nous allions couvrir les frais d’avocat, et que tout ce qu’elle devait faire était de signer une copie de la procuration. Elle semblait hésiter à la signer. Voyant cela, nous lui avons demandé de parler à sa famille pendant que nous attendions dehors.

Une demi-heure plus tard, des policiers sont arrivés et nous ont encerclées. Ils ont dit que nous avions été signalées et ont exigé de vérifier nos pièces d’identité. Il s’est avéré que la femme avait été incitée par son beau-père à appeler la police. À ce moment-là, je me suis souvenue de ce que le Maître avait dit. J’ai compris que je ne devais pas coopérer avec l’interférence, mais que je devais complètement nier l’arrangement des forces anciennes et suivre le chemin tracé par le Maître.

Hong a immédiatement téléphoné à sa fille et lui a dit que nous avions été arrêtées. Sa fille a informé les autres pratiquants pour qu'ils émettent la pensée droite. Nous ne nous sommes pas plaintes de la femme qui nous avait signalées ; au contraire, nous avons senti qu’elle était à plaindre. Je me suis tournée vers l’intérieur : pour qu’une telle chose se produise, cela doit avoir un rapport avec mon état de cultivation. Je me suis relâchée dans ma cultivation récemment, et je n’arrivais pas à émettre la pensée droite ou à faire les exercices. J’avais également des attachements tels que l’anxiété, les plaintes, la jalousie, l’attachement à l’ego, et le fait de ne pas vouloir être critiquée. Après les avoir découverts, je me suis tout de suite corrigée.

Comme nous ne coopérions pas avec eux, un responsable a fait venir quelques policiers supplémentaires. Ils nous ont emmenées au poste de police. Au poste de police, nous avons clarifié les faits et émis la pensée droite. Quoi qu’ils nous aient demandé de faire, nous les avons ignorés. Les policiers ont trouvé le permis de conduire de Ye dans son sac à main, ils savaient donc qui elle était. Hong leur a seulement dit son nom. Quand ils ont essayé de nous photographier, nous avons refusé de coopérer.

Lorsque les policiers m’ont demandé pourquoi je ne leur avais pas donné mon nom, j’ai répondu que la pratique du Falun Dafa était légale. J’ai expliqué que puisque nous n’avions commis aucun crime ni violé aucune loi, nous ne pouvions pas coopérer avec eux. Si je le faisais, cela leur ferait du tort. Nous avons partagé toutes les trois la même pensée, nous ne suivrons que le chemin tracé par le Maître, nous ne voulons ni ne reconnaissons rien d’autre.

À 23 heures, nous avons tous les trois émis la même pensée : nous serons libérées avant minuit ! Environ dix minutes plus tard, quelqu’un est venu à la porte et nous a dit de partir.

Lorsque nous sommes entrées dans le hall, les agents qui nous avaient arrêtées étaient là. Le responsable nous a dit : « La police n’enferme pas les bonnes personnes ». Nous nous sommes senties très heureuses pour eux. Après nous avoir rendu nos effets personnels, ils nous ont conseillé de rentrer en conduisant prudemment.

Protégées par le Maître, nous sommes rentrées chez nous saines et sauves. Nous avons appris plus tard que de nombreux pratiquants avaient aidé à émettre la pensée droite pour nous. C’était une grande coopération globale d’un seul corps. Lorsque la fille de Hong est allée au poste de police pour demander notre libération, les agents l’ont ignorée. Elle a alors appelé un numéro de téléphone donné pour faire part de la situation, ce qui les a fortement ébranlés.

Les points de vue exprimés dans cet article représentent les propres opinions ou compréhensions de l’auteur. Tous les contenus publiés sur ce site sont protégés par les droits d’auteur de Minghui.org. Minghui produira des compilations de son contenu en ligne régulièrement et en des occasions spéciales.

Traduit de l’anglais