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Main dans la main, aider les compagnons de cultivation à surmonter les tribulations de maladie

17 avril 2022 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa dans la province du Heilongjiang, en Chine

(Minghui.org) Un après-midi de juillet 2020, une fois rentrée chez moi après une activité de clarification de la vérité, j’ai soudain été inspirée d’aller rendre en visite à une pratiquante s’appelant Amei. Cela faisait longtemps que je ne l’avais pas vue sortir. Mon mari, qui est également un pratiquant de Dafa, m’a rappelé : « Il est très tard. » J’ai répondu : « Nous pouvons y aller ce soir et passer la nuit chez elle. » Jusque-là, je n’avais jamais passé la nuit chez un autre pratiquant, mais un sentiment intangible m’a convaincue d’y aller.

Mon mari a conduit la demi-heure de trajet jusqu’au domicile d’Amei. Amei a 80 ans ; son mari est décédé il y a des années et ses enfants se relayent pour rester avec elle. La troisième fille d’Amei a ouvert la porte lorsqu’elle m’a entendue frapper.

Dès qu’elle a ouvert la porte, ses deux chiens se sont jetés sur moi et m’ont violemment mordu la jambe. Mon mari et la troisième fille d’Amei étaient tous deux choqués. « Tu as été mordue ? Vite, laisse-nous vérifier ! » Je les ai rassurés en leur disant que j’allais bien et j’ai refusé que quiconque, y compris moi-même, examine ma jambe. Si je n’avais pas été une pratiquante, j’aurais été bouleversée.

Nous sommes entrés dans la maison et je suis allée directement dans la chambre d’Amei, pour la voir allongée dans son lit sous une épaisse couette. Sa troisième fille m’a dit : « Ma mère s’est plainte tout à coup qu’elle avait insupportablement froid. » Elle a ensuite ajouté : « Puisque vous êtes là, je vais ramener mes chiens à la maison. » Je l’ai rassurée : « Tout va bien. Ne vous inquiétez pas, nous ne partirons pas ce soir. »

Les deux chiens ont continué à aboyer comme des fous pendant qu’on les emmenait. Je leur ai dit : « Arrêtez d’aboyer. J’ai déjà payé la dette que je devais. » Ce n’est qu’alors que les chiens se sont tus.

Une pratiquante gravement malade se rétablit en trois heures

Après le départ de la troisième fille d’Amei, j’ai soulevé la couette et j’ai vu Amei recroquevillée en une boule frissonnante ; ses mains et ses pieds étaient glacés. Mon mari et moi avons aidé Amei, à moitié consciente, à s’asseoir. Nous nous sommes assis à sa gauche et à sa droite et avons commencé à réciter : « Falun Dafa est bon. Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. »

Après quelques minutes, Amei a toussé et craché une pleine bouche de mucosités collantes, un signe clair d’amélioration. Ses bras et ses mains restaient raides, mais ils étaient maintenant chauds, comme s’ils brûlaient à cause d’une forte fièvre. Bien que je sache que ses symptômes étaient graves, je n’ai pas eu peur.

Je savais que ces symptômes étaient de fausses manifestations et qu’ils n’étaient pas vraiment le résultat d’une maladie. J’ai pris la main droite d’Amei dans la mienne, la tenant en position verticale pour émettre la pensée droite. Je l’ai encouragée à garder sa conscience principale forte, et nous avons tous les trois commencé à émettre la pensée droite pour éliminer les mains noires, les fantômes pourris, les spectres communistes pervers, et tous les êtres et facteurs malveillants qui persécutaient Amei.

Dix minutes plus tard, Amei a commencé à transpirer et a repris conscience.

Nous avons étudié le Fa ensemble et émis la pensée droite aux moments fixés. Toute l’épreuve a duré trois heures et ensuite le corps d’Amei est revenu à la normale. Après avoir pris un repas simple, Amei a continué à étudier le Fa et à émettre la pensée droite avec nous. Le matin, nous avons pratiqué les cinq exercices ensemble. Après avoir émis la pensée droite à midi, mon mari et moi sommes rentrés chez nous.

Cet après-midi-là, je suis sortie pour clarifier les faits avec une compagne de cultivation. Ayant appris que j’avais été mordue par un chien la nuit précédente, elle a demandé à examiner ma blessure et a vu quelques grosses marques de dents rouges en haut et en bas de mon genou. Elle était impressionnée et m’a félicitée : « Tu as vraiment réussi ! » Dans des circonstances normales, une personne ordinaire se serait fait vacciner contre la rage. Cependant, grâce aux soins compatissants de Maître Li (le fondateur du Falun Dafa), je n’ai souffert d’aucun effet indésirable et les marques de dents ont rapidement disparu.

Émettre la pensée droite pour résoudre l’épreuve le plus rapidement possible

Ce soir-là, à 18 heures, j’ai appelé au domicile d’Amei, et j’ai entendu sa fille dire : « Ma mère est à l’hôpital avec une forte fièvre. Elle est actuellement inconsciente. » Les enfants d’Amei l’avaient emmenée à l’hôpital où un examen complet a été effectué. Les médecins lui ont diagnostiqué diverses maladies et ont recommandé une hospitalisation immédiate.

Les symptômes d’Amei semblaient identiques à ceux dont elle avait souffert la nuit précédente. J’ai regretté mon départ précipité plus tôt dans la journée, laissant une faille que les forces perverses ont pu exploiter.

Après quelques heures, Amei s’est réveillée en disant : « Pourquoi suis-je ici ? Je veux rentrer à la maison. » Voyant sa détermination, sa belle-fille, qui était infirmière, a dit au médecin : « Laissez-la rentrer chez elle. Elle peut aussi bien prendre les médicaments à la maison. »

Une fois rentrée chez elle, Amei a refusé d’avoir des injections ou de prendre des médicaments. Ses enfants se sont rassemblés autour d’elle et ont essayé de la persuader. « Nous savons que le Falun Dafa est bon, mais nous sommes tes enfants, nous avons aussi le devoir de prendre soin de toi. » Sa belle-fille a saisi l’occasion pour commencer une perfusion intraveineuse.

Après cinq jours continus de perfusions intraveineuses, non seulement la fièvre d’Amei n’était pas tombée, mais sa maladie vasculaire inflammatoire, qui avait été guérie grâce à sa pratique de Dafa, s’est à nouveau enflammée. Sa jambe gauche, de la cuisse aux orteils, est devenue très enflée.

Le sixième jour, voyant que le traitement médical conventionnel aggravait l’état de leur mère au lieu de l’aider, les enfants d’Amei ont cessé de la forcer à prendre d’autres médicaments et sont finalement rentrés chez eux.

Le septième jour, nous nous sommes rendus chez Amei après avoir terminé notre séance d’étude du Fa du matin. Nous avons frappé pendant un moment avant d’entendre d’étranges bruits de coups derrière la porte. Lorsque la porte s’est ouverte, nous avons vu Amei appuyée sur un tabouret qu’elle utilisait pour se soutenir en marchant. J’étais consternée de la voir dans cet état.

Amei nous a brièvement décrit ce qu’elle avait vécu les jours précédents. Nous avons ensuite commencé à étudier le Fa et à émettre la pensée droite. Pendant le déjeuner, Amei a dit qu’elle n’avait pas d’appétit. J’ai suggéré qu’elle récite le Fa du Maître :

« “C’est difficile à endurer, mais on peut l’endurer, c’est difficile à faire, mais on peut le faire.” En fait, c’est ainsi. » (Neuvième Leçon, Zhuan Falun)

« Le Maître est là, le Fa est là, qu’y a-t-il à craindre ? Ne t’en préoccupe pas ! » (Enseignement du Fa au Fahui de Sydney)

J’ai dit à Amei : « Tiens-toi droite et marche. Tu peux le faire. » Avec le soutien du Maître et sa croyance en Dafa, Amei s’est levée et s’est lentement dirigée vers la table à manger. Nous avons alors déjeuné ensemble.

Deux jours plus tard, nous avons rendu visite à Amei et lui avons demandé si elle avait commencé à pratiquer les exercices. Elle nous a répondu que non, alors je suis allée chercher son lecteur de musique et l’ai encouragée à pratiquer avec nous. Pendant que nous pratiquions le premier exercice, nous avons fait de courtes pauses. Pendant le deuxième exercice, je l’ai aidée à maintenir ses bras levés. Nous avons terminé les quatre premiers exercices avant de rentrer à la maison. J’ai suggéré : « Accompagne-nous jusqu’à la porte. » Amei s’est lentement dirigée vers la porte et nous a regardés partir.

Le dixième jour, nous avons pratiqué le cinquième exercice. La jambe d’Amei était enflée et elle ne pouvait pas croiser ses jambes en position du lotus. Je lui ai dit : « Essaie de t’asseoir dans la position du lotus complet. Si tu es déterminée, tu pourras le faire. Lorsque tu émets la pensée droite et que tu pratiques le cinquième exercice, fais-le dans la position du lotus complet. » Amei était d’accord. J’ai aussi commencé à émettre la pensée droite pour elle.

Nous avons pratiqué le cinquième exercice ensemble pendant un certain temps. Alors que nous nous préparions à quitter sa maison, j’ai vu des rides apparaître sur sa jambe gauche, signe que le gonflement diminuait ! Une fois de plus, nous étions témoin du pouvoir de Dafa.

À partir de ce moment-là, Amei a étudié le Fa avec diligence et a émis la pensée droite tous les jours. En une semaine, elle s’est suffisamment rétablie pour s’aventurer seule à l’extérieur, recommencer ses activités de clarification de la vérité et rejoindre un groupe pour émettre la pensée droite ensemble.

Regarder vers l’intérieur, chérir cette précieuse occasion

Amei était analphabète, mais elle a commencé à apprendre à lire après avoir commencé la cultivation. Pour éviter de ralentir les autres, Amei participait rarement aux sessions d’étude collective du Fa. Un jour, après avoir étudié le Fa, nous avons commencé à regarder à l’intérieur et à partager nos compréhensions.

Amei s’est rendu compte qu’au cours des ans, elle n’avait pas passé assez de temps à étudier le Fa. Elle aimait sa deuxième fille à l’excès, essayant toujours de l’aider alors que sa fille ne cessait de perdre de l’argent chaque fois qu’elle lançait une nouvelle entreprise. Amei a investi beaucoup d’efforts dans ses propres cultures, car elle voulait que ses enfants mangent des légumes non toxiques et biologiques. Chaque fois qu’elle pratiquait les exercices ou émettait la pensée droite, son esprit se déconcentrait.

À ce moment-là, Amei s’est mise à pleurer : « J’ai déçu le Maître. Je n’ai pas travaillé dur et je n’ai pas chéri tout ce que le Maître a fait pour m’aider. À l’avenir, je suivrai les paroles du Maître, je ferai bien les trois choses et je rentrerai à la maison avec le Maître. »

Dans le processus d’aider Amei, j’ai moi aussi appris des choses.

Chaque pas que nous faisons est guidé par l’éveil et le renforcement compatissants du Maître. Quand Amei a rencontré cette épreuve, un sentiment intangible m’a poussée à aller lui rendre visite et à passer la nuit chez elle. Cela avait manifestement été arrangé par le Maître. Si nous n’étions pas arrivés cette nuit-là, l’issue aurait pu être très différente.

Tout au long de cette épreuve, j’ai senti la présence des forces perverses déterminées à prendre la vie d’Amei. Nous ne pouvons pas nous relâcher sur notre chemin de cultivation.

Le Maître a dit :

« Ceux parmi les disciples de Dafa qui ne sont pas diligents ou qui vont à l’extrême, rectifiez-vous immédiatement, étudiez le Fa, cultivez et pratiquez avec un cœur sincère, car vous vous trouvez dans une situation des plus dangereuses. » (« Rationalité »)

Le processus d’aider Amei a également contribué à améliorer mon caractère. J’ai laissé de côté mes préoccupations personnelles et j’ai canalisé mon énergie pour aider Amei. J’ai constamment consulté les enseignements du Fa pour guider mes pensées et mes actes et j’ai maintenu une forte pensée droite afin d’influencer positivement Amei. Tout cela nous a permis de surmonter rapidement l’épreuve.

J’espère que les compagnons de cultivation auront plus le souci des pratiquants autour d’eux. Aidons-nous les uns les autres à suivre l’avancement de la rectification de Fa afin que nous puissions tous suivre le Maître ensemble.

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Traduit de l’anglais