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Le point sur la situation de la COVID en Chine (31 décembre 2022)

3 janvier 2023

(Minghui.org) Le peuple chinois a terminé 2022 dans une nouvelle vague d’infections et de décès par la COVID. Les hôpitaux, les salons funéraires et les crématoriums de certaines grandes villes ont tous atteint leur capacité maximale. Au lieu de célébrer le Nouvel An, beaucoup vivent dans la peur, ne sachant pas comment rester en sécurité au milieu de la flambée des cas.

Dans de nombreux endroits, les travailleurs médicaux testés positifs étaient toujours tenus de travailler. Les gens se bousculent pour mettre la main sur les dernières pilules contre la fièvre. Il y a de longues files d’attente devant les crématoriums. Certains experts ont estimé que le nombre de décès quotidiens en Chine dépassait les 10 000.

Alors que les hôpitaux étaient débordés, certaines installations médicales telles que la Succursale rue Xietu de l’hôpital Zhongshan (affilié à l’Université Fudan de Shanghai) ont aligné des patients sur le bord de la rue pour leur donner des injections intraveineuses et de l’oxygène.

Succursale rue Xietu de l’hôpital Zhongshan affilié à l’Université Fudan de Shanghai

Le 30 décembre, la province du Hainan a annoncé que 50 % de ses habitants avaient été infectés. Étant donné que le Parti communiste chinois (PCC) a souvent sous-déclaré les cas de COVID, certains soupçonnent que les chiffres réels sont encore plus élevés. Zhang Wenhong, directeur du Centre des maladies infectieuses de l’hôpital Huashan de l’Université de Fudan, a déclaré que le taux d’infection au cours de cette vague était très élevé et pourrait atteindre 80 % (soit 1,1 milliard de personnes) à la saison des vacances du Nouvel An chinois (débutant le 22 janvier 2023).

Le PCC a toujours « raison »

Lorsque le PCC a brusquement mis fin à la politique zéro-COVID de trois ans le 7 décembre, il a levé presque toutes les restrictions sans plan de sortie. Le Centre national de la santé (CNS) de Chine a en outre renommé la COVID de « nouvelle pneumonie à coronavirus » à « nouvelle infection à coronavirus » et l’a rétrogradée de maladie infectieuse de classe A à maladie infectieuse de classe B (qui ne nécessite plus de quarantaine).

Tout cela s’est passé si vite que les citoyens n’ont pas pu réagir assez vite. Lorsque la politique zéro-COVID était encore en place, le PCC décrivait la COVID comme une maladie hautement infectieuse et mortelle qui doit être éliminée à tout prix. Au lieu d’améliorer son système de santé, le PCC a épuisé presque toutes ses ressources pour effectuer des tests COVID sans fin et faire des confinements. Maintenant qu’il a abandonné la politique zéro-COVID, le PCC dit aux gens que la maladie est aussi bénigne que la grippe ordinaire.

« Pourquoi [le PCC] a-t-il soudainement fait demi-tour ? » a fait remarquer un habitant de Pékin. « Il semble que nous soyons tous dupés. »

La machine de propagande du PCC est très efficace. Avant que les slogans politiques précédents, tels que « jurer de vaincre tout cas d’infection », n’aient disparu, de nouveaux slogans se sont propagés via l’agence de presse Xinhua et le Quotidien du Peuple et CCTV, tels que « Les Chinois ne sont pas intimidés par la pandémie. On sait qu’il y a un danger, mais nous y allons... »

La fin soudaine de la politique zéro-COVID reflète la myopie du PCC dans la gestion de la situation COVID. Ding Liang, un expert en santé publique aux États-Unis, a récemment déclaré à VOA (Voice of America) qu’il semble que Pékin « veuille que ceux qui doivent être infectés le soient plus tôt et que ceux qui doivent mourir disparaissent plus tôt. De cette façon, le pic arrivera plus tôt et les choses pourront revenir à la “normale” plus tôt. »

Selon les Neuf commentaires sur le Parti communiste, Mao Zedong a dit un jour : « Se battre avec le ciel est une joie sans fin, se battre avec la terre est une joie sans fin et lutter avec l’humanité est une joie sans fin. » Suivant les traces de Mao, le PCC a lutté contre le virus. Cependant, au lieu d’atteindre le zéro-COVID, il a déclenché la colère du public et n’a pas réussi à contenir le virus. Le PCC n’a eu d’autre choix que d’abandonner sa politique zéro-COVID. Le virus a rapidement atteint presque tous les coins du pays.

Le 29 décembre, Zhou, originaire de la province du Yunnan, a déclaré à VOA (Voice of America) que sa ville natale, un petit village entre la province du Yunan et la province du Guizhou, avait également été touchée par la nouvelle vague de COVID. « Je ne peux même pas décrire l’éloignement de cet endroit. Cela a toujours été l’un des endroits les plus pauvres et les plus ruraux de Chine », a-t-il déclaré. « Mais ma mère m’a dit que presque tout le monde dans le village a été infecté il y a environ une semaine – personne n’a pu y échapper. » Il y a environ 600 ou 700 habitants dans le village. Plusieurs villageois âgés et une fille sont morts.

Menace pour le monde

Le directeur de l’OMS (Organisation mondiale de la santé), le général Tedros Adhanom Ghebreyesus, a récemment déclaré que l’agence avait besoin de plus d’informations sur la gravité de l’épidémie en Chine, en particulier sur les admissions à l’hôpital et aux soins intensifs, « afin de procéder à une évaluation complète des risques de la situation sur le terrain ».

Le 30 décembre, la France, le Royaume-Uni et l’Espagne ont annoncé qu’ils imposaient des mesures plus strictes contre la récente poussée de COVID en Chine. Le gouvernement français exige désormais que les passagers en provenance de Chine présentent un résultat de test COVID négatif obtenu dans les 48 heures avant d’embarquer sur un vol vers le pays. En plus d’exhorter ses citoyens à éviter les voyages inutiles en Chine, le gouvernement français a prévu un test PCR aléatoire dans les aéroports sur les voyageurs de Chine pour identifier de nouveaux variants.

Le ministère britannique de la Santé et des Affaires sociales a déclaré qu’à partir du 5 janvier, les personnes voyageant de Chine sur des vols directs seraient invitées à passer un test COVID avant le départ. En outre, l’Agence britannique de sécurité sanitaire lancera une surveillance à partir du 8 janvier, avec un échantillon d’arrivées en Chine testées pour le virus.

Le secrétaire à la Santé, Steve Barclay, a déclaré que le gouvernement britannique adoptait une « approche équilibrée et prudente », ajoutant que les mesures étaient destinées à être « temporaires » alors que les responsables évaluent les dernières données COVID.

« Au niveau national, nous mettrons en place des contrôles dans les aéroports et exigerons des voyageurs en provenance de Chine qu’ils présentent un test COVID négatif ou qu’ils soient complètement vaccinés », a fait remarquer la ministre espagnole de la Santé, Carolina Darias. Elle et le gouvernement français continueront à faire pression afin que des mesures similaires soient adoptées dans d’autres pays de l’Union européenne.

Plusieurs autres pays ont déjà commencé à exiger des voyageurs en provenance de Chine qu’ils présentent des résultats de test COVID négatifs ou qu’ils subissent des tests. Ils comprennent les États-Unis, la Corée du Sud, l’Inde, l’Italie, le Japon et Taïwan.

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Traduit de l’anglais