"Utiliser la raison pour
prouver la Loi, utiliser la sagesse pour expliquer clairement la vraie image,
utiliser la compassion pour que la Loi soit immensément répandue et pour donner
le salut aux gens de ce monde" (Rationalité)
Quand le cœur est rempli de pensées droites,
on obtient ce que l’on veut
Un pratiquant de Chine Continentale
Après avoir étudié le nouvel article du Maître « La pensée droite des disciples de la Grande Loi est puissante », j’étais décidé(e) à aller à la Pace Tian An Men pour valider Dafa. J’ai dit à mes amis pratiquants, « Nous serons de retour dans deux jours. » La nuit du 13 mai, un(e) de mes ami(e)s pratiquant(e)s et moi sommes allé(e)s à la gare demander des tickets pour Pékin. Le vendeur au guichet nous a répondu qu’il n’y avait pas de train direct pour Pékin, et nous a suggéré de changer à la ville de Tianjin. C’était la première fois que nous allions à Pékin. Nous étions toujours restés dans la même ville. J’ai pensé que si le trajet n’était pas direct nous aurions du mal à être rentrés dans deux jours et nous ferions mieux d’attendre quelques jours avant de partir. Cependant, quand mon ami(e) m’a demandé si nous y allions encore ou pas, j’ai vite répondu, « Allons y ». Nous devions y aller parce que je m’étais promis(e) de demander à Maître Li de renforcer ma détermination. Après avoir pris la décision, nous avons pris le train pour Tianjin. Dans le train, nous avons parlé de Dafa aux gens qui étaient autour de nous. Quand nous sommes arrivés à Tianjin, nous ne sommes pas montés dans le train qui allait à Pékin car nous avions entendu dire par d’autres pratiquants qu’il y avait beaucoup de policiers à la gare de Pékin. Nous sommes donc allés à Pékin en bus.
Le 15 mai au matin, nous avons demandé le chemin pour aller à la Place Tian An Men. Parce que nous y étions arrivés très tôt, il n’y avait pas beaucoup de gens. Entre la limite de la place et le Monument du Peuple, c’était rempli de monde, et des policiers étaient en patrouille. Il y avait aussi quelques voitures de police.
Nous avons marché autour de la Place pendant environ une heure. J’ai réalisé qu’il n’y avait pas beaucoup de monde et m’en suis inquiété(e). J’ai trouvé une place pour m’asseoir et ai attendu qu’il y ait plus de monde. Une femme d’âge moyen s’est avancée vers nous et, pensant que c’était une pratiquante, je lui ai demandé, « Etes-vous venue seule ? » Elle a répondu, « nous sommes à plusieurs. » Puis j’ai demandé, « avez-vous une banderole ? » Elle a dit, « Je sais pourquoi vous êtes venu(e)s et je ne suis pas une pratiquante. » Je l’ai regardé, sans avoir peur du tout. Je lui ai encore demandé, « Est-ce que beaucoup de pratiquants sont venus ces derniers jours ? » Elle a répondu, « Ces deux derniers jours, il n’y en a pas eu beaucoup, mais il y a plusieurs jours, beaucoup sont venus car c’était l’anniversaire de Maître Li. La plupart sont là entre 9 : 30 et 10 : 30. » En pointant le doigt vers les policiers, elle a dit, « Ils ont des matraques. Ca me peine beaucoup de les voir vous battre, vous les pratiquants. Je pense que vous ne devriez pas déplier vos banderoles car on les repère trop facilement. Vous devriez simplement distribuer des brochures. Il y a quelques jours, un pratiquant a distribué toutes ses brochures en se faufilant à travers la foule. La police ne l’a pas appréhendé.»
Alors j’ai regardé ma montre, il était presque l’heure de valider Dafa, car nous devions retourner à la gare avant 9 : 30 pour acheter les billets de retour. Je lui ai dit « merci beaucoup » et me suis ensuite éloigné(e) avec mon ami(e) pratiquant(e). Nous nous sommes dirigé(e)s vers un groupe sur le bord de la place. Sans m’en rendre compte, alors qu’une brise faisait voler la poussière, j’ai hurlé : « Falun Dafa est bon ! » Les gens autour restaient là, muets de stupéfaction ». Aussitôt après avoir crié, mon visage s’est couvert de larmes. J’ai regardé les gens avec clémence. Alors mon ami(e) pratiquant(e) a crié : « Falun Dafa est traité injustement ! » Nous criions ces slogans chacun(e) notre tour car nous n’avions ni bannières ni brochures. Je ne me souviens pas combien de fois nous avons ainsi prononcé ces mots en criant. Les gens autour étaient stupéfaits. Nous nous sommes regardé(e)s, puis, sans réfléchir, sommes descendu(e)s dans le souterrain avec un groupe. Mon ami(e) m’a alors dit, «Regarde le policier près du mémorial qui se dirige vers nous. » Il avait probablement vu que quelque chose se passait de notre côté. J’ai pensé, « nous n’avons fait que crier les slogans plusieurs fois, et nous n’avons rien fait d’illégal. Que peut-il nous faire ? » J’ai dit, « Ce n’est rien, allons-y. » Il y avait un policier au coin du passage, et quelques policiers se sont également dirigés vers nous. Déterminé(e)s, nous avons marché calmement, sans nous presser, à travers le sousterrain.
Nous sommes allés à la gare en bus et avons pris le train de 9 : 30 pour rentrer chez nous. Parcequ’avant de partir pour Pékin notre idée d’être rentré(e)s dans les deux jours était droite, nous sommes rentré(e)s dans les deux jours. J’ai profondément fait l’expérience suivante : quand le coeur est rempli de pensées droites, on obtient ce que l’on veut. Après mon retour, j’ai aussi passé facilement les tests imposés à mon travail.
Traduit le 3 juin 2001 du site http://www.minghui.org/mh/articles/2001/5/31/11653.html
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