Mme. Gao Yudong

(Minghui.org)

Clartés et Sagesse]

Je suis Gao Yudong, une Chinoise, et je vis à Londres, au Royaume-Uni. (Adresse et numéro de téléphone omis)

Le 23 janvier, mon mari, mon fils et moi-même sommes venus à Paris. Le 24 janvier aux environs de midi, nous sommes allés à l’Arc de Triomphe et nous étions prêt à regarder la parade sur les Champs Elysées. À la sortie du métro de l’Arc de Triomphe, une hôtesse d’Air France m’a donné un pamphlet, mais par accident je l’ai alors échappé à la sortie. Lorsque je suis revenue chercher le pamphlet, j’ai vu quelques hommes se tenant à coté de mes amis qui m’attendaient, me faisant signe de les suivre. Comme je m’approchais, soudainement quelques gros hommes m’ont brutalement serrés les deux bras. Je leur ai demandé « pourquoi? » en anglais. Ils ont dit qu’ils ne comprenaient pas l’anglais et ils m’ont pressé les bras encore plus fort, me soulevant, et m’enfonçant dans une camionnette de police qui était stationnée tout près.

Vers les 14 h. mes amis et moi avons été amenés au Commissariat du 17ième District. Il y avait dix personnes en tout dans la camionnette, dont deux que je ne connaissais pas. J’ai reconnu les autres sept personnes, parce qu’ils étaient tous des pratiquants de Falun Gong de la France ou du Royaume-Uni.

Lorsque nous sommes arrivés au commissariat, nos noms et adresses à Paris ont été enregistrés. J’ai été amené dans une salle et j’ai vu que tous ceux qui avaient été amené avant nous étaient tous menottés à des bancs. Après une demi-heure, j’ai demandé à la police pourquoi nous avions été amenés à cet endroit, et lui ai dit que nous devrions être relâchés immédiatement. Ce policier a dit qu’il ferait un compte-rendu à ses supérieurs, et attendrait qu’ils décident.

Une autre heure est passée. On m’a amené dans un bureau avec une autre femme où une policière a dit qu’elle enregistrerait notre information personnelle. J’ai demandé qu’elle explique tout d’abord la raison de notre arrestation. Elle a montré du doigt le pamphlet du Falun Gong sur son bureau et a dit, « En France, distribuer ceci dans la rue sans permission est interdit. » J’ai dit que je ne distribuais pas de pamphlets. Je lui ai demandé si j’avais été arrêté à cause du foulard jaune que je portais. Elle a dit oui.

J’ai demandé pourquoi une autre dame avait été amenée au commissariat puisqu’elle ne distribuait pas de pamphlet et ne portrait pas un foulard jaune. Elle a de nouveau montré du doigt le pamphlet du Falun Gong sur son bureau, disant que c’est parce que vous faites tous partie de ceci. Ses supérieurs avaient pris cette décision due à la pression politique.

Elle ne nous a rien fait. Elle aussi ne comprenait pas pourquoi nous avions été amenés au commissariat. Après avoir enregistré mon information, j’ai été relâchée vers les 17 h.

Traduit au Canada le 31/1/2004.