(Minghui.org)


Depuis le début de la persécution, soit le 20 juillet 1999, des milliers de pratiquants de Falun Gong ont été arrêtés dans le comté de Qinlong de la ville de Qinhuangdao de la province de Hebei. Le département de la police du comté de Qinlong a gaspillé beaucoup de ressources humaines et de moyens pour espionner et persécuter les pratiquants, les arrêtant, fouillant leurs domiciles, leur extorquant de l’argent et les détenant dans des centres de détentions, des camps de travaux et des prisons.

Méthodes de tortures :

1. Etre obligé de se coucher sur de la glace

Il fait très froid en hiver dans le comté de Qinglong. Dans la cour de la prison du comté, on a obligé plusieurs centaines de pratiquants à se coucher à plat ventre sur de la glace sans être vêtus. La glace fond sous leur corps, formant des poches d’eau à la surface de la glace. Les flaques d’eau font environ 2,5cm de profondeur. Les corps eux, gèlent et virent au bleu. Cette torture a été appliquée pendant cinq hivers. S’il n’y a pas de neige, ils versent de l’eau sur une zone à l’ombre pour créer une zone de 10 cm d’épaisseur de glace et les pratiquants doivent se coucher dessus.

2. Porter de lourdes chaînes aux mains et aux pieds

Une fois que la persécution a commencé, le département de police a commandé plus de 100 assortiments de menottes et de chaînes. Les chaînes extra lourdes pour les pieds (plus de 10 kilos) sont réservées pour les pratiquants ; les mains et les pieds des pratiquants sont parfois attachés ensemble de telles sorte qu’ils ne peuvent pas se lever. Même dans cette position douloureuse, les policiers les obligent pourtant encore à marcher dans la cour.

3. Etre accroupi

Les policiers forcent les pratiquants à s’accroupir pendant de longues périodes ce qui est une punition extrêmement douloureuse. Si les pratiquants ne peuvent pas maintenir la position ils sont fouettés.

4. Etre fouetté

Les policiers forcent souvent les pratiquants à enlever tous leurs habits, à l’exception de leurs sous-vêtements. Ils ordonnent aux détenus criminels de les fouetter jusqu’à ce qu’ils s’évanouissent. Lorsque les pratiquants reviennent à eux, ils sont à nouveau enchaînés.

5. Gavage de force cruel

Pour protester contre la persécution, certaines pratiquantes ont commencé une grève de la faim. Les policiers ont ordonné aux docteurs de les gaver de force. Le docteur de la prison, Wang, a inséré des tubes dans le nez, la bouche ou le rectum des pratiquantes pour les humilier alors qu’ils les torturaient. Ce gavage de force cruel est une méthode souvent utilisée pour torturer les pratiquants.

Il y aussi d’innombrables autres formes de tortures.

Exposer les policiers qui ont persécuté les pratiquants de Falun Gong.

Beaucoup de pratiquants ont été arrêtés et détenus dans des centres de détention. Leurs condamnations n’étaient pas définies et ils n’étaient relâchés que si leurs familles payaient une « amende. » Pour les secourir certaines familles de pratiquants ont dû emprunter de l’argent. Les policiers ont encaissé beaucoup de ces amendes illégales.

Le chef adjoint du département de police du comté, Zhang Xi, a affirmé en public à plusieurs occasions « Il n’y a aucune loi qui protège les pratiquants de Falun Gong. Ce n’est pas un problème que de battre à mort un pratiquant de Falun Gong. Nous les enterrerons s’ils meurent. » Il a aussi dit « Si les pratiquants de Falun Gong sont battus à mort, alors on considérera cela comme un suicide. Et les témoignages d’autres pratiquants de Falun Gong ne compteront pas. » « La loi ne s’applique pas aux pratiquants du Falun Gong. Je vous donnerais le temps de faire appel, si vous vous croyez capable. » Zhang Xi a ordonné aux officiers à de nombreuses reprises de torturer les pratiquants.

Il n’a pas seulement ordonné aux policiers et aux détenus criminels de battre les pratiquants avec des instruments de tortures, mais il a aussi pris lui-même part au coups donnés. Il bat les pratiquants avec tout objet se tenant dans la main. Il a une fois battu un pratiquant avec une pelle. Il l’a battu si violemment que le manche de la pelle s’est brisé. Le pratiquant a été gravement blessé et du sang a trempé son T-shirt. Au moment ou le pratiquant était en train de mourir, Zhang Xi s’est arrêté et a ordonné à quelqu’un d’emmener le pratiquant à l’hôpital (les photos prises par l’hôpital constituent une preuve).

Le chef du centre de détention, Wang Jin, a torturé plus d’un millier de pratiquants. Il a souvent battu, insulté et torturé les pratiquants en utilisant diverses méthodes. Même les policiers du centre de détention ne peuvent supporter de voir les tortures brutales qu’il applique à l’encontre des pratiquants de Falun Gong. Lorsqu’il est en train de battre les pratiquants il jure souvent et répète les ordres de Zhang Xi (mentionnés en dessus).

L’officier de police Liu Lijun ne bat pas seulement les pratiquants mais les humilie par amusement. Il les force à sauter comme des lapins ou à se mouvoir comme des tortues et si l’un d’entre eux refuse il le bat. Il force les pratiquants à l’éventer lorsqu’il est couché sur le canapé et il force les pratiquants à le porter sur une chaise lorsqu’il se rend aux toilettes. A chaque fois qu’il est de mauvaise humeur il bat ou insulte les pratiquants.

Le docteur de la prison Wang Jingfu utilise souvent les méthodes de tortures les plus horribles contre les pratiquants. Il ne se préoccupe pas de la vie des pratiquants et les gave de force avec violence cassant des dents ou blessant gravement leur gorge. Il a inventé la torture nommée le « gavage de force par le rectum » pour insulter les pratiquants. À une occasion, alors qu’il ne pouvait pas insérer le tube de gave de force dans le nez et la bouche d’une pratiquante, il a ordonné à cinq détenus criminels masculins de lui insérer le tube dans le rectum.

Cas de persécution à l’encontre de pratiquants du comté de Qinglong

Des officiers de police ont enlevé le pantalon de Mme Wang Sufen, de la municipalité de Mutoucheng, et l’ont battue avec un fouet en cuir, des tubes en plastique et des matraques de police pendant plus de 30 minutes. La police, échauffée par le chef adjoint Zhang Xi ne s’est arrêtée de cogner que lorsqu’elle s’est évanouie.

Mme Du Yinqin, dans la cinquantaine, est du village de Shahe dans la municipalité de Badaohe. Six officiers de police l’ont battue jusqu’à ce qu’elle en tombe par terre et qu’elle se torde de douleur. Pendant qu’ils la battaient, Zhang Xi lui a demandé « Diras-tu encore ‘Falun Gong’ est bon ? Nous continuerons à te battre si tu le dis. » Ils ne se sont arrêtés que lorsqu’elle s’est évanouie. Après qu’elle soit revenue à elle ils lui ont menotté les mains et les pieds ensemble. Mme Du a été arrêtée et torturée à de nombreuses reprises. Une fois elle a été battue si violemment que des bouts de chair sont restés collés au fouet.

Mme Li Guishu de la municipalité de Tumenzi a été forcée de s’asseoir dans une grande fosse remplie d’eau sous une pluie diluvienne pendant une journée entière. Ils ne l’ont même pas autorisé à changer ses habits après coup.

M. Hu du village de Wangchang, de la municipalité de Badaohe a été emmené dans une cellule de détenue par Wang Jin. Wang Jing a enlevé le pantalon de M. Hu et l’a fouetté. Son postérieur s’est enflé et a été tout contusionné.

Mme Wang Lixin, dans la trentaine, est du village de Badaohe de la municipalité de Badahoe. Elle a été illégalement arrêtée et détenue. Zhang Xi et Wang Ji l’ont insultée et l’ont forcée à rester accroupie pendant une heure. Une fois qu’elle n’était plus capable de tenir la position il l’ont alors fouettée.

M. Zhang Qingshu, dans la trentaine, vient du village de Dingzhangzi de la municipalité de Louzhangzi. Il a été arrêté à plusieurs reprises. Zhang Xi et Wang Jin lui ont mis les menottes ce qui a gravement blessé un de ses poignets. La cicatrice sur son poignet est encore visible. Ils se sont moqués de lui en disant « Tu disais que ton Maître est bon. Pourquoi ne vient-il pas te secourir alors ? » Plus tard, ce jour-là, les menottes se sont soudainement ouvertes d’elles-mêmes. Les policiers ont été stupéfaits. Ils ont remarqué que le ressort des menottes avait disparu. Ils ont dû remplacer les menottes par une autre paire. A cause de son arrestation illégale, les enfants de Zhang Qinghu âgés de 5 et de 11 ans et deux parents de 70 ans ont été délaissés avec personne pour prendre soin et s’occuper d’eux.

Mme Zhang, âgée de 40 ans est de la municipalité de Nianzigou. Wang Jin a ordonné aux policiers de lui enlever son pantalon et de la battre contre une chaise jusqu’à ce que sa peau soit meurtrie. Alors qu’elle remettait son pantalon après avoir été battue, son pantalon s’est recouvert de sang et sa peau et ses sous-vêtements ont été collés ensemble. Elle avait aussi une bosse de la taille d’un oeuf sur la tête.

Wang Jin a fouetté Mme Liu Yuxia et 17 autres pratiquants. Wang Jin les a forcé à coucher à plat ventre sur la glace pendant 30 minutes. Après cela ils ont été enfermés dans une pièce qui était froide pendant trois jours sans recevoir ni nourriture ni d’eau. Ils n’ont qu’été autorisés à mettre de fins vêtements et leurs corps étaient recouverts d’engelures.

Feng Guirong et Feng Guiling sont des soeurs. Un des jours les plus froids de l’hiver, elles ont été suspendues à une perche dans la cour pendant 45 minutes. Les policiers ne parvenaient pas à supporter le froid même en étant chaudement habillés, mais les pratiquantes n’étaient que légèrement vêtues. Leurs mains ont enflé et sont devenues insensibles à cause du froid. Une fois qu’elles ont été ramenées en bas elles ont été menottées. Les mains de Feng Guiling étaient recouvertes d’engelures purulentes à cause du gel. La blessure la plus grande faisait la taille d’un oeuf.

Au moins quatre pratiquants de Falun Gong ont été torturés à mort dans le centre de détention du comté de Qinglong

M. Hu Hexiang, âgé de 60 ans, venait de la municipalité de Badaohe. Il avait été détenu et torturé un grand nombre de fois. Une fois il a fait une grève de la faim pendant cinq jours pour protester contre son arrestation illégale. Des tubes ont été insérés dans son nez et ses mains ont été menottées derrière son dos. Ainsi il a dû dormir sur le côté. Il avait besoin d’aide pour se tourner dans son lit et se rendre aux toilettes. La dernière fois qu’il a été emprisonné, les policiers lui ont inséré un poison lent qui ne tue pas les gens instantanément mais graduellement, de sorte que, lorsque les personnes meurent après avoir été relâchées, la police n’a a assumer aucune responsabilité. Après avoir été relâché, M. Hu est mort le 28 janvier 2002. Les membres de sa famille ont essayé de faire appel un grand nombre de fois, mais ils ont été accusés de mensonges. La police est effrayée à l’idée que sa famille va encore une fois attaquer en justice et ainsi ils font tout leur possible pour les arrêter. Le problème est actuellement encore non résolu.

M. Song Youchun sa femme et sa fille de la municipalité de Tumenzi ont été arrêtés chez eux sans aucune raison. Ils ont été enfermés dans le centre de détention et torturés. Après quelques jours sa femme et sa fille ont été relâchées. Les policiers leur ont dit que M. Song ne serait pas relâché à moins qu’ils ne paient une amende, mais ils étaient trop pauvres pour pouvoir la payer. Quatorze jours plus tard, le 15 décembre 2003, M. Song a été torturé à mort dans le centre de détention. Des compagnons de pratique et sa famille ont essayé d’attaquer les policiers en justice, mais ils n’ont reçu que 40 000 yuans de compensation.

Le département de police du comté de Qinglong invente des preuves pour monter un coup contre un pratiquant de Falun Gong et le condamner

M. Liu Huimin, âgé de 30 ans, est de la municipalité de Xiaoyingzhi du comté de Qinglong. Il a fait son service militaire dans la ville de Zhangjiakou. Les chefs de l’armée ont essayé de le convaincre à renoncer au Falun Gong mais après qu’il leur ait clarifié la vérité les chefs ont modifié leur attitude et ont apprécié son haut niveau moral. Ils n’ont pas osé le garder dans l’armée et ils ont ainsi arrangé un travail pour lui dans un hôtel du comté de Qinglong où il était apprécié par ses superviseurs et ses collègues.

Il a écrit au gouvernement du comté et au département de la police, leur clarifiant la vérité et leur demandant d’arrêter de persécuter le Falun Gong. Il a été accusé de s’élever contre Jiang Zemin. Il a perdu son travail et a été enfermé dans une petite cellule dans un centre de détention. Deux mois plus tard il y a eu un jugement. M. Liu a répondu à toutes les questions avec droiture, mais le comté a inventé des « preuves » et les a soumises au tribunal supérieur de la ville de Shijiazhuang. M. Liu a alors été condamné à quatre années de prison. Cela fait maintenant deux années. Sa femme, Pan Suyun, qui est aussi une pratiquante, n’a jamais eu de nouvelles de son mari. Elle a demandé au poste de police local de lui donner l’autorisation de lui rendre visite, mais la police l’a au contraire violemment battue, lui laissant le visage tout enflé. Ils ont alors aussi arrêté le frère de Liu Huimin, LIu Huizhong et les ont enfermés tous les deux dans le centre de détention. Une famille si heureuse a été détruite et trois enfants sont laissés tout seuls chez eux.

Avant 2001, 819 pratiquants ont été forcés de suivre un lavage de cerveau par le département de police du comté. Trois pratiquants ont été forcés de quitter leur domicile et d’errer pour éviter la persécution. La police a encaissé 734 mille yuans par des amendes illégales, et pour la majorité d’entre elles, aucun récépissé n’a été émis. Les crimes que les policiers dans le comté de Qinglong ont commis contre le Falun Gong ne peuvent être décrits avec des mots.


Traduit de l’anglais le 23 octobre 2005

Glossaire : http://fr.minghui.org/glossaire/glossaire.htm