(Minghui.org)


Le 29 juin 2005

Inspiré par Chen Yonglin, un ancien diplomate du consulat chinois de Sydney, Hao Fengjun, un ancien agent du bureau 610 de Tianjin qui a ouvertement renoncé à être membre du parti communiste (PCC) et a exposé les faits internes sur la manière dont le régime chinois persécute les pratiquants de Falun Gong en dehors de la Chine, M. Hua Guangshen, ancien chef du bureau judiciaire municipal et superviseur de 3e niveau a révélé plus de faits sur la persécution du Falun Gong à l’Epoch Times et à la Presse Canadienne.

La Presse Canadienne a rapporté, le 29 juin, qu’un officier chinois de la sécurité, Han Guangsheng qui a déserté vers le canada et a peur qu’il d’être exécuté s’il est renvoyé dans son pays dans le cas ou il échouerait à obtenir le statut de réfugié.

Selon le rapport, la semaine dernière, Han est entré en contact avec l’Epoch Times. Dans le but de toucher une plus grande audience possible, le Times a ensuite dirigé Han vers la Presse Canadienne. Il a raconté son histoire, aux deux médias de nouvelles, aidé par d’un traducteur mis à sa disposition par la Presse Canadienne, durant une interview qui a duré cinq heures, dans un hôtel de Toronto.

Han a dit qu’il avait été inspiré par deux déserteurs, un diplomate et l’autre un agent de sécurité officiel qui avaient demandé l’asile en Australie.

Leurs récits sur un réseau mondial d’espionnage, géré par Pékin et les prétendument détails du mouvement du Falun Gong, ont provoqué une réaction internationale.

Selon le rapport, après avoir étudié l’histoire du monde et les sciences sociales à l’université, Han a été engagé, en 1982, par le bureau de la sécurité publique à Shenyang, la capitale de la province du nord-est de Liaoning.

Han a dit qu’il avait initialement considéré le travail de la police comme un moyen de promouvoir la droiture, de protéger les gens et de combattre le crime.

Mais il y commencé à réaliser que ce n’était pas toujours le cas.

L’assaut infâme du 4 juin 1989 dirigé par les autorités contre les protestataires pro démocratiques à Pékin sur la place de Tiananmen ont ébranlé Han et l’ont laissé dans un état de tristesse.

Han a dit qu’il désirait quitter le bureau de la sécurité publique mais que la peur d’être puni a fait en sorte qu’il y soit resté. En 1992, il était vice directeur du bureau de Shenyang.

Il est finalement parti quatre années plus tard devenant le vice-chef du bureau judiciaire de la ville. En 1999, il a été promu chef du bureau responsable de deux prisons et de quatre camps de travaux à Shenyang.

C’est cette année-là, que les autorités ont commencé à arrêter les personnes pratiquant le Falun Gong, cette pratique spirituelle dénoncée par le gouvernement.

Han n’est pas un pratiquant de Falun Gong, mais il dit avoir de la sympathie pour la mauvaise fortune des partisans pensant qu’ils ne brisaient aucune loi : « J’ai fait ce que j’ai pu dans mes capacités pour prendre soin d’eux. »

Il se décrit lui-même comme un Oskar Schindler, dépeint dans le film « La liste de Schindler, qui a aidé beaucoup de juifs à échapper à la tyrannie des nazis. »

Han a dit qu’il avait spécifiquement ordonnée que des pratiquants de Falun Gong en prison ne soient pas maltraités physiquement ou insultés. Il alloué plus d’espace et d’équipement médicaux pour eux en août 2001 et approuvé la libération de 159 prisonnier sous le prétexte de la surcharge en nombre de personnes enfermées.

Lorsqu’il a appris qu’une fille de 15 ans avait été punie dans un camp de travaux forcés, avec des chocs de matraques électriques après avoir refusé de renoncer à sa croyance envers le Falun Gong, Han a renvoyé la personne responsable et transféré un administrateur.

Han a dit que dans un autre cas, il était en colère d’avoir entendu 10 prisonnières dans le camp de travaux forcés qui n’étaient pas sous son contrôle dire avoir été choquées et à qui on avait enfoncé des aiguilles, forcées de faire des pompes sur des blocs de glaces et obligées à s’accroupir dans la douleur pendant de longues périodes.

Il a envoyé une lettre soulignant la plainte des femmes aux autorités judiciaires de la province provoquant leur mécontentement.

En septembre 2001, Han a entrepris un voyage pour Toronto – en apparence pour visiter une école qui a des liens avec la Chine – mais avec comme but réel de démissionner.

« Il y a trop d’obscurité et de cruauté dans les cercles officiels » a-t-il écrit à ses superviseurs après avoir démissionné. « Je veux simplement vivre dans un pays qui applique réellement l’autorité de la loi et vivre le reste de ma vie en paix et en liberté » il a écrit une lettre de démission qu’il a faxé à ses supérieurs deux jours après son arrivée.