(Minghui.org)

Les pratiquants de Falun Gong de Montréal au Canada, ont tenu une conférence de presse le 21 juin 2005 pour exposer la surveillance et la persécution des pratiquants de Falun Gong au Canada par des espions du Parti communiste chinois (PCC). Les pratiquants ont aussi condamné le meurtre récent de Mme Gao Rong Rong en Chine. Mme Gao Rong Rong de la province de Liaoning a été récemment assassinée après avoir été défigurée il y a de cela quelques mois par une torture brutale à coups de matraques électriques. Les pratiquants ont aussi demandé au peuple canadien à tous les niveaux de la société de prendre des mesures pour arrêter la persécution.



Lieu de la conférence de presse

Francis Madore, porte-parole des pratiquants de Falun Gong de Montréal, a dit que Chen Yonglin, consul au Consulat Général de Chine à Sydney en Australie, avait déserté son poste et exposé les faits de la persécution du Falun Gong à l’extérieur de la Chine. Hao Fengjun, un ancien policier du bureau 610 de Tianjin, avait aussi déserté et révélé que le PCC s’était infiltré au Canada et dans d’autres pays par l’entremise d’une quantité importante d’espions qui surveillent les pratiquants de Falun Gong, empiétant ainsi sur la souveraineté des pays en question. M. Hao a souligné que la persécution brutale des pratiquants de Falun Gong par le PCC avait été la raison fondamentale de son désir d’échapper au PCC. Un autre cadre haut-placé qui a également déserté en Australie a témoigné personnellement des meurtres de pratiquants.

L’autre incident souligné lors de la conférence a été le meurtre de la pratiquante de Falun Gong Mme Gao Rong Rong qui a été d’abord torturée et défigurée à l’aide de plusieurs matraques électriques par l’assistant chef de la division no. 2 du camp de travail forcé de Longshan, Tang Yubao et le chef d’équipe Jiang Zhaohua. Le 16 juin 2005, les autorités du camp de travail forcé ont intentionnellement tué Mme Gao Rong Rong. Ceci est un autre des crimes commis par le PCC, en plus d’utiliser un réseau d’espions pour persécuter les pratiquants.

M. Madore a accentué le fait que l’important réseau d’espions chinois qui a été révélé au Canada n’est que la pointe de l’iceberg en ce qui concerne la persécution du Falun Gong. Le PCC cherche à empêcher les pratiquants à l’étranger de clarifier la vérité et de faire appel pour l’arrêt de la persécution. Pour parvenir à arrêter les actes d’espionnage contre les pratiquants de Falun Gong, la persécution des pratiquants de Falun Gong en Chine par le PCC doit être stoppée.

Six pratiquants ont partagé leurs expériences personnelles pour exposer les actes infâmes de surveillance, de harcèlement et d’intimidation de la part des espions du PCC qui terrorisent la communauté chinoise au Canada.

L’ingénieur M. Fan Ziyu, engagé par une compagnie américaine pour travailler à Tianjin, a été enlevé par des agents spéciaux de la Sécurité nationale en 2002. M. Fan a dit, «Les agents spéciaux ont parlé de la situation personnelle de pratiquants vivant à Montréal, donnant des détails que moi-même je ne connaissais pas. Ils avaient aussi obtenu tous les articles écrits pour la conférence de partage d’expérience de Montréal en l’an 2000. À part moi, l’espionne He Bing est la seule autre personne qui avait lu tous les articles. He Bing a été poursuivie en justice en 2001 pour avoir diffamé le Falun Gong dans un journal hebdomadaire chinois de Montréal mais elle s’est échappée en Chine.» Les agents spéciaux de la Sécurité nationale voulaient faire de lui «un ami» et «conserver les liens» pour obtenir de l’information à propos des pratiquants de Falun Gong, mais M. Fan a refusé immédiatement.

Mme Zhu Ying est retournée en Chine en 2001 pour rendre visite à ses parents et elle a été enlevée et incarcérée pendant 33 jours. Les agents de la Sécurité nationale proclamaient qu’ils savaient déjà tout concernant tous les pratiquants de Montréal. Plus tard, les membres de sa famille ont été surveillés et intimidés et n’osaient plus s’associer avec elle d’aucune façon.

M. Zhu Xueye est retourné en Chine pour rendre visite à ses parents à la fin de 1999. Il a été arrêté dès qu’il est arrivé à la douane. Les douaniers lui ont même dit qu’ils savaient déjà tout concernant son voyage.

Non seulement a-t-on refusé à Mme Li Zhili de retourner en Chine, mais sa vie au Canada a été restreinte. La troupe artistique «Fleur de Lotus» dont elle faisait partie participait aux activités de célébrations communautaires et était chaleureusement accueillie. Mais lorsque les espions du PCC sont intervenus, les organisateurs ont plié sous la pression et ont annulé leur spectacle. Li Zhili a dit, «Une fois, une personne en charge de la communauté chinoise m’a dit, ‘Si je vous laisse participer, je ne serai plus le vice-président.’»

Mme Yang Hui a raconté comment elle et six autres pratiquants ont été harcelés par de nombreux appels téléphoniques au mois de février. Les appels étaient des messages préenregistrés longs d’une minute et qui diffamaient le Falun Gong. Le comptable, M. Guan Weidong avait reçu un appel direct, «Vers minuit un soir, un homme étrange m’a appelé à la maison pour me dire ‘Ne pratique plus le Falun Gong, sinon, ta vie sera en danger.’»

Des journalistes du journal francophone Le Journal de Montréal, La Grande Époque, et de la station TV chinoise NTDTV ont assisté à la conférence de presse.

Traduit de l’anglais au Canada le 3 juillet 2005.

Glossaire : http://fr.minghui.org/glossaire/glossaire.htm