Partage avec les pratiquants qui sont perturbés par le karma de maladie

(Minghui.org)

La rectification de la loi atteint le stade final et pourtant beaucoup de pratiquants ont encore du karma de maladie. Je pense qu’il existe trois catégories: Premièrement, on peut avoir des attachements que l’on n’a pas abandonnés ou quelque chose que l’on n’a pas bien fait, donc la perversité en a tiré avantage. Deuxièmement, les nouveaux pratiquants sont encore en phase de cultivation-pratique « xiulian » personnel et leur corps n’est pas entièrement purifié (en fait certains anciens pratiquants peuvent aussi être dans ce cas s’ils n’ont pas bien cultivé). Troisièmement, puisque l’on vit encore dans la société ordinaire, on continue à produire du karma que l’on doit éliminer par un moyen ou un autre. Les deux dernières circonstances sont arrangées par Maître et donc n’affectent pas la rectification de la loi, ni ne provoque de grave problèmes. Si un mauvais élément génère du karma de maladie plus grave, pour influencer négativement les pratiquants dans la rectification de la loi, alors on doit le nier et l’éliminer. Beaucoup de pratiquants ont déjà discuté du sujet. Ce dont je veux parler ici, c’est du karma de maladie qui n’est pas si grave, et qui, durant l’élimination, peut être considéré comme contagieux du point de vue des gens ordinaires.

Pendant plus de dix ans j’ai souffert d’une maladie de peau, le béribéri, avant de pratiquer le Dafa. Ensuite beaucoup de mes maladies ont disparu sauf celle-ci qui était la moins grave. J’ai toujours cru qu’elle me servait à éliminer le karma et je n’y ai pas fait attention. Récemment, ça s’est aggravé, j’ai eu de fortes démangeaisons et ma peau suppurait par endroits. Ma famille avait peur d’être infectée et évitait donc de toucher tous les objets que j’utilisais. Chaque fois que je touchais quelque chose, ils me demandaient si je m’étais lavé les mains. J’étais très embarrassé. Par respect pour les autres je me lavais souvent les mains, ce qui me faisait perdre beaucoup de temps. Bien sûr j’avais des attachements à enlever, mais ce qui m’inquiétait le plus était le risque de contaminer d’autres personnes. Comme je ne comprenais pas les principes de la Loi sur ce problème, j’en souffrais beaucoup psychologiquement. Ma famille m’a apporté des médicaments pour me soigner. Je les ai pris en pensant que je faisais ça pour les autres et pas parce que je voulais les prendre moi-même. Résultat : mon état s’est aggravé. J’avais donc besoin de comprendre les principes de la Loi clairement et voir le problème du point de vue d’un pratiquant afin de trouver la racine du problème.

Depuis le début, Maître nous explique clairement:

« Je ne parlerai pas ici de traiter les maladies ; d’ailleurs nous ne traitons pas les maladies. Cependant, pour quelqu’un qui cultive et pratique véritablement, si vous avez un corps malade, vous ne parviendrez pas à cultiver et pratiquer. » (Zhuan Falun)

Cela veut que dès que l’on commence le « xiulian », on n’a plus de maladie, c’est parce qu’un corps malade ne peut pas développer de gong. Alors comment peut-on contaminer d’autres personnes si l’on n’est pas malade ? Même si le fait d’éliminer du karma peut être considéré comme contagieux par les gens ordinaires, nous savons que ce n’est pas contagieux. Notre xiulian provoque un grand champ d’énergie, qui peut rectifier les états anormaux chez les gens.

Parfois je manque de confiance en moi et pense que je n’ai pas assez bien cultivé. Alors j’ai l’impression que mon corps porte des bactéries qui peut contaminer les autres. Je sais que c’est peu probable du point de vue de la Loi. Maître nous dit dans Zhuan Falun :

« Dans l’école de Bouddha on parle de salut pour soi-même et pour les autres, de salut pour tous les êtres ; il faut non seulement se cultiver soi-même, mais aussi apporter le salut à tous les êtres ; les autres en bénéficieront aussi, il vous sera possible, sans que vous le cherchiez, d’harmoniser leur corps, de les soigner, etc... »

Tant que nous nous cultivons vraiment, même si l’on ne s’est pas suffisamment bien cultivé, on va quand même en faire bénéficier les autres. Du point de vue des gens ordinaires, l’infection est un phénomène superficiel.

« La cause fondamentale de ses maladies et de tous ses malheurs est le karma, le champ karmique de matière noire. » (Zhuan Falun).

L’Infection est une illusion dans la dimension humaine.

« Mais quand la maladie survient, il y a souvent une condition extérieure du monde matériel superficiel qui en est l'amorce. Ainsi la chose se conforme-t-elle à la loi objective de notre monde matériel superficiel. C’est-à-dire qu’elle se conforme au principe de ce monde. Par conséquent, les gens ordinaires ignorent la vraie image de l’origine de leurs maladies et se perdent dans l’égarement sans s’éveiller" (« Le karma de maladie », Points essentiels

pour un avancement diligent)

C’est seulement une fois que l’on a bien compris les principes de la Loi, que l’on sait naturellement comment se comporter. Tout d’abord, on doit se cultiver, étudier la Loi et faire les exercices de manière assidue. On doit regarder en soi pour y trouver les attachements dont on doit se débarrasser ou dont on n’est pas conscient. On doit s’en débarrasser aussitôt que possible pour permettre à notre corps de développer un état sain de pratiquant. Cela fait partie de la validation de la Loi. Ensuite, on doit comprendre sur la base des principes de la Loi que l’on apporte aux autres que des bienfaits et n’en pas être trompé par les apparences quand on clarifie les faits et que l’on sauve les êtres. On ne gâche pas notre temps précieux à soigner les maladies ou vivre dans la peur. Enfin, on ne doit pas aller aux extrêmes dans ce que l’on fait. On doit faire attention aux ressentis des autres et s’astreindre à bien faire jusque dans les moindres petites choses de la vie quotidienne.

Traduit de l’anglais le 22 juillet 2005 :