(Minghui.org)


Un policier parle de la preuve du crime de haine du personnel consulaire chinois

Vendredi 24 juin 2005,

Le policier Stephen Camp a réalisé qu’il avait pris des risques en lançant une enquête sur les crimes de haine du personnel du consulat chinois à Calgary l’année dernière.

Personne n’avait jamais essayé ça jusque là, pas au Canada en tout cas.

« Nous sommes dans des eaux inconnues », a dit Camp, qui travaille avec le service de police d’ Edmonton dans la section des crimes de haine.

« C’est une enquête unique en son genre, nous n’avons aucune archive d’enquêtes d’autres forces de police pour nous guider. »

« Mais si nous savons que des gens distribuent de la propagande haineuse dans notre ville, nous ferons le nécessaire. Peu importe qui ils sont ou pour qui ils travaillent. »

« La littérature incitant à la haine viole les valeurs de base de notre pays. S’ils encouragent la haine, ils enfreignent la loi. »


DOCUMENTATION EXAMINÉE

Camp a récemment commencé une enquête sur la documentation distribuée par le personnel du consulat chinois à Edmonton l’année dernière. Le matériel calomniait prétendument le Falun Gong, un mouvement spirituel chinois persécuté par le gouvernement communiste.

D’après des sympathisants locaux du Falun Gong, le matériel prétendait que le mouvement encourageait les rituels de mutilation, le suicide et le meurtre.

Le bureau de Camp a conclu que la documentation violait la loi canadienne sur les crimes de haine. Ses conclusions sont maintenant entre les mains de la justice d’Alberta, qui décidera si des poursuites doivent être lancées contre le personnel du consulat.

“Ce sont de formidables nouvelles” a dit Joel Chipkar, un représentant du Falun Dafa (Falun Gong) au Canada. « Edmonton fait vraiment œuvre de pionnier ici »

“Nous avons porté plainte dans le passé auprès de la police de Toronto et d’Ottawa au sujet des agissements du personnel du consulat chinois pour le harcèlement de nos membres, mais ça n’a jamais rien donné. »

Rob Anders, un membre du parlement de Calgary, qui critique fréquemment le gouvernement chinois, a aussi félicité l’EPS pour avoir fait le premier pas.

RETOMBEES ECONOMIQUES

“La difficulté réside dans le fait que beaucoup de gens au gouvernement et dans la communauté du maintien de l’ordre savent ce qui est en train de se passer, mais ils ont trop peur des retombées économiques pour faire quoique ce soit » a-t-il dit.

« Le Premier Ministre Paul Martin a lui-même des intérêts économiques en Chine, et a toujours été là pour négocier en silence les Droits de l’Homme avec la Chine derrière des portes fermées. Mais nous ne devrions pas tolérer ces sortes de comportement sur le sol canadien. »

Un représentant de l’administration judiciaire d’Alberta a déclaré que le département est en train de réétudier le dossier, et pourrait préconiser des poursuites s’il y a « l’ombre d’un doute. »