(Minghui.org)


J’ai été arrêté en 2002 et j’ai été enfermé au camp de travail no 2 de Shandong pendant trois ans et trois mois. Parce que je n’ai pas abandonné la pratique du Falun Dafa ni arrêté de croire en « Vérité-Bonté-Patience », j’ai été torturé impitoyablement comme une personne « clé ». J’ai échappé à la mort de nombreuses fois, mais même maintenant, je tremble toujours en me remémorant ces expériences.

Voici un compte rendu au sujet de la torture et de la persécution brutales et inhumaines que j’ai enduré, afin que les gens sachent les atrocités commises par le Parti communiste chinois (PCC) et afin d’exposer le rôle du camp de travail forcé sous la direction du PCC pervers.

Plus de 200 pratiquants ont été enfermés dans le camp de travail forcé de Wangcun. Dans le but de forcer les pratiquants à abandonner la pratique et la croyance envers « Vérité-Bonté-Patience », les gardes au camp de travail forcé, sous les directives du régime de Jiang Zemin, ont cruellement torturé et persécuté les pratiquants qui pratiquaient assidûment le Falun Gong. Chaque pratiquant qui a été enfermé dans le camp de travail forcé doit endurer les « cinq passes ». Elles sont : 

1)              Interdiction de dormir et surveillance par des gens à tour de rôle ;

2)              Rester assis sur un banc étroit ;

3)              Être suspendu par les menottes, battu et torturé avec toutes sortes de méthodes brutales ;

4)              « Gonfler un ballon d’air » ; et

5)              Être tourmenté mentalement (lavage de cerveau).

Dès leur arrivée au camp de travail forcé, la première étape pour détruire les pratiquants consistait à les priver de sommeil. À chaque heure de chaque jour, on obligeait les pratiquants à s’asseoir sur un banc en bois de 5 cm de large et ils n’avaient pas le droit de fermer les yeux. Cette torture durait au moins cinq à six jours, parfois plus de dix jours, ou même un mois. Si un pratiquant fermait les yeux rien que pour un instant, il était battu immédiatement. La police se reposait à tour de rôle. Après avoir subi ce supplice, on avait le droit de dormir seulement pendant une demi-heure (de 4h00 à 4h30 du matin) et on était réveillé avant 5:00.

Cette torture qui durait longtemps rendait l’esprit confus. On perdait l’équilibre pendant qu’on marchait ; les quatre membres et le cerveau perdaient entièrement la coordination. Pendant qu’un pratiquant était soutenu par deux personnes pour aller aux toilettes, les pratiquants cognaient souvent leur tête contre le mur jusqu’à ce que finalement ils s’effondrent mentalement et disent des absurdités. Certains pratiquants devenaient psychotiques quelques jours seulement après leur arrivée au camp de travail forcé. Souvent ils étaient contraints de manger des excréments et de boire de l’urine

S’asseoir sur un banc étroit

S’asseoir est aussi une méthode de persécution brutale. Pendant presque 24 heures chaque jour, on s’asseyait sur « un banc comme mesure disciplinaire », ce banc avait deux pieds et faisait 5 cm de large. Comme des clous dépassaient à la surface et que les pieds du banc n’étaient pas stables, si on bougeait juste un petit peu sur le banc, les clous perçaient les fesses. Les gens étaient obligés de s’asseoir sur le banc, le corps rigide et immobile. Deux ou trois hommes de forte corpulence observaient. Les mains devaient être placées sur les genoux, et les jambes devaient être droites. Deux heures plus tard, on avait mal aux dos et les jambes engourdies, et la vue diminuait et tout devenait flou. En s’asseyant plus longtemps, on avait des douleurs partout sur le corps. Même si on se grattait une démangeaison, on était battu par les bourreaux. Sauf pour aller aux toilettes, les pratiquants étaient contraints de s’asseoir de cette façon tout le temps.

En moins de deux jours, les fesses étaient écorchées, avec un grand trou de chaque côté. La chair et le sang étaient mélangés, et les sous-vêtements et pantalons étaient collés ensemble. En allant aux toilettes, je ne pouvais pas baisser mon pantalon, et je l’ai alors trempé avec de l’eau froide tout d’abord, et ensuite je l’ai enlevé doucement couche après couche comme une pelure. Après les blessures se sont cicatrisées, cela faisait encore plus mal de toucher le banc ; cependant, j’étais quand même obligé de m’y asseoir. Aucun mot ne peut décrire cette douleur atroce. Des furoncles ulcéreux se sont développés sur mes fesses, ils étaient extrêmement douloureux à endurer et impossibles à décrire.

Être suspendu par les menottes, battu et torturé

Être suspendu par les menottes et battu est aussi connu sous le nom de « Conduire un avion fait à la maison ». Il y a plusieurs variations à ce genre de torture.

« Hélicoptère » : on est menotté et suspendu au cadre de la fenêtre par les menottes, le dos se frottant contre l’appui de fenêtre, et les pointes des pieds touchant le sol. Après un moment, le dos et les jambes font mal ; tout le corps devient engourdi, et les douleurs aux poignets deviennent insupportables. Certains pratiquants étaient suspendus pendant plus de dix heures ; certains pendant plusieurs dizaines d’heures. Ils étaient torturés jusqu’à ce qu’ils soient entre la vie et la mort ou qu’ils pleurent sans cesse. Les gardes avaient peur que les pleurs soient entendus par les autres ; ils utilisaient alors de vieux torchons pour bâillonner les pratiquants et mettaient du ruban adhésif sur les vieux torchons. Ils demandaient ensuite à cinq ou six brutes de gratter simultanément la poitrine des pratiquants, de donner des coups dans leurs côtes, d’irriter leur aine, de gratter leurs aisselles, et de donner de forts coups de poings dans leurs cuisses et dans leurs bras. Une personne normale n’aurait pas pu tolérer cette douleur si lancinante. Quand j’ai subi cette torture, j’ai serré les dents si fort qu’elles se sont déchaussées. Encore maintenant je ne peux toujours pas mâcher de la nourriture dure.

« Modèle de jet » : Une main était menottée au haut du cadre du lit, tandis que l’autre main était fixée au bas du lit. On ne pouvait tourner le corps que très peu.

« Genre oblique » : Les mains étaient menottées aux coins des lits superposés. Les mains étaient suspendues obliquement et le corps était incliné, formant une forme de croix. Le dos et l’os de la hanche étaient légèrement tordus. Au fur et à mesure que le temps passait, on sentait la douleur au dos et aux jambes, et le corps entier était engourdi. Le corps prenait même la forme d’un arc.

« Suspendu en cambrant le dos » : Le dos du pratiquant était frotté contre les rails en métal du lit superposé. Ensuite ils enlevaient le lit du bas. Le pratiquant devait baisser la tête et ses mains étaient menottées au bas des pieds du lit, le forçant à se baisser et à se cambrer, et à rester plié à la taille pendant très longtemps. Il y avait aussi plusieurs variations de cette torture, tel que contraindre un pratiquant de s’allonger sur le lit avec les quatre membres menottés aux quatre coins du lit, similaire à la punition cruelle de démembrer le corps d’un criminel. Puis un groupe de voyous torturait au hasard le pratiquant. Ils utilisaient des méthodes extrêmement indélicates et bestiales comme des animaux sauvages, car ils avaient perdu totalement leur humanité

Punition avec des matraques électriques : il y avait aussi différentes méthodes de torture. Les gardes électrocutaient certains pratiquants simultanément avec sept à huit matraques électriques, jusqu’à ce que la peau soit déchirée et la chair laisse un trou béant et le corps entier soit complètement brûlé. Certains étaient électrocutés sur les points d’acupuncture, des plantes des pieds jusqu’au haut de la tête, ne négligeant ainsi aucun point, jusqu’à ce que la personne tremble violemment ou s’évanouisse. Certains étaient électrocutés spécifiquement au visage, avec la peau et la chair du visage entièrement brûlées, laissant des cicatrises au visage et causant un tourment pour le reste de leur vie.

Roués de coups avec des cordes ou des fouets : les bourreaux rouaient de coups le corps entier du pratiquant avec une corde jusqu’à ce qu’il hurle comme un fou, ou jusqu’à ce qu’il ne puisse plus bouger et s’évanouisse. À la surface, seules les traces de la corde étaient visibles. Il n’y avait aucune blessure sur la peau mais la torture blessait les organes internes du pratiquant. Plus tard, les os et la chair se séparaient. C’était effroyablement douloureux et cela prenait une très longue période pour que le pratiquant se rétablisse.

D’autres méthodes de torture : les gardes ont utilisé toutes sortes d’autres méthodes pour torturer les pratiquants. Ils donnaient des coups de poings et des coups de pied aux pratiquants, donnaient des coups sur leurs poitrines, frappaient leur dos avec un gros marteau, frappaient les parties sensibles du corps, assénaient des coups avec des poutres de faîtage en bois des dizaines de fois, ou des centaines de fois, jusqu’à ce que la tête des pratiquants s’enfle au point de devenir molles comme des brioches cuites à la vapeur et le sang coulait le long des cheveux. Des touffes de cheveux ensanglantés tombaient et les pratiquants ne pouvaient plus tenir sur leurs pieds.

La police giflait les pratiquants au visage et leur donnait des coups au cou avec leurs nouvelles bottes. Une fois, une paire de bottes flambant neuf a été utilisée jusqu’à ce que la partie supérieure et les semelles se séparent. Un tabouret carré était aussi un des éléments de la torture. La police prenait le tabouret et commençait à frapper sauvagement les pratiquants à la tête et au corps. Un coup pouvait nous faire reculer de cinq à six pas ; avec plus d’une centaine de coups, on avait déjà perdu connaissance. La police marchait sur les orteils des pratiquants avec leurs bottes. Mes orteils sont restés noirs et pourpres jusqu’à maintenant et je ne peux pas me mettre debout correctement. Les baguettes pour manger étaient aussi utilisées pour blesser les doigts des pratiquants. Quand les doigts étaient écrasés, ils pressaient ensuite les doigts sur des blocs durs et utilisaient les semelles de leurs bottes pour donner des coups jusqu’à ce que le sang coule des ongles.

« Gonfler un ballon d’air »

C’était une méthode de persécution extrêmement cruelle qui tuait les gens d’une façon subtile. La police obligeait les pratiquants à boire de l’eau mais les empêchait d’uriner. La partie inférieure de l’abdomen était gonflée comme un ballon d’air. C’était une douleur insupportable et on ne pouvait ni rester debout ni s’asseoir. Beaucoup de pratiquants étaient obligés de retenir l’urine pendant plus de 30 heures. Afin de les obliger à « se réformer » ils les traînaient du haut en bas des bâtiments. Il est vraiment difficile de décrire ce sentiment insupportable. Finalement on ne pouvait pas uriner et la partie inférieure de l’abdomen faisait mal pendant très longtemps. Certains pratiquants ont été torturés jusqu’à ce qu’ils développent de l’incontinence et que leurs pantalons et leurs lits soient trempés avec l’urine et inutilisables. Les pratiquants hommes devaient utiliser du papier de toilette ou même un sac en plastique comme matelas.

Lavage de cerveau

Afin d’obliger les pratiquants d’abandonner leur croyance envers « Vérité-Bonté-Patience », les gardent ont utilisé les collaborateurs qui ont abandonné la pratique pour instiller chez les pratiquants jour et nuit les mensonges fabriqués par le Parti pervers. Ils faisaient passer des enregistrements et des cassettes vidéo pour attaquer le Dafa. Ils étaient tous remplis de paroles sales. Dans cet environnement pervers, la police ordonnait aux collaborateurs de battre les prisonniers. Tous les jours il y avait des agressions. N’ayant aucune peur et étant sans scrupules, les collaborateurs blessaient les pratiquants, rendaient infirmes et tuaient les pratiquants.

Ce que je viens de raconter n’est qu’une petite partie d’une grande épreuve. Les témoignages relatifs aux méthodes de persécution encore plus brutales et qui n’ont pas été révélées paraîtront bientôt.

Glossaire : http://fr.minghui.org/glossaire/glossaire.htm