Le 18 novembre 2006

Après des années de démenti, la Chine a reconnu que les étrangers qui peuvent payer davantage que les citoyens Chinois ont été choisis pour recevoir des greffes d'organes et que les « donateurs » pour l'opération étaient souvent des prisonniers exécutés.

En 2004, le WND avait rapporté les accusations du groupe interdit du Falun Gong – accusations soutenues par des médecins chinois et des experts en matière des droits de l'homme et selon lesquelles le gouvernement communiste torturait des prisonniers, les exécutait et faisait du trafic avec des parties de leurs corps.

Cette semaine, à un sommet pour les médecins spécialistes des greffes tenu à Guangzhou, la pratique démentie par le passé a été confirmée par des fonctionnaires du gouvernement.

Selon le China Daily, un journal de langue anglaise, Huang Jiefu, le ministre adjoint du Bureau de la santé, a dit « Excepté pour une petite partie de victimes de la circulation, la plupart des organes des cadavres proviennent de prisonniers exécutés. Les dons d'organes actuels ne peuvent pas satisfaire la demande. »

Un porte-parole du ministère a également dit que « Des personnes plus riches, y compris des patients étrangers » pouvaient passer devant les autres en haut des listes d'attente d’organes.

Des experts estiment que plus de 90 pour cent des greffes d'organes en Chine proviennent de prisonniers. Le Los Angeles Times a rapporté que le Dr. Zhonghua Chen, un médecin chinois spécialiste des greffes, a dit à une conférence à Boston en juillet que les médecins chinois avaient transplanté 8.102 reins, 3.741 foies et 80 cœurs en 2005.

L'annonce au sommet de Guangzhou fait suite à l'adoption, en juillet, de nouvelles règles pour les greffes. Selon les termes de ces règlements, les étrangers ne seraient admis pour des greffes qu’en suivant les normes internationalement acceptées. Le 1 million de Chinois déjà sur les listes d'attente aurait priorité, et les dons d'organes, même ceux des prisonniers, seraient avec le consentement du donateur.

Les règles interdisent également le « commerce d’organes » – payer des donateurs pour les organes qui leur sont enlevés et les transporter à l’extérieur de la Chine pour des greffes.

Attendu qu’avant les nouvelles réglementations, la loi en matière de dons d’organes était déjà censées être avec consentement, on peut questionner l'efficacité des nouveaux règlements et se demander s'ils seront aussi ignorés. Le London Telegraph a rapporté que ceci ne s’applique qu’aux hôpitaux du ministère de la santé, et que la plupart des greffes sur des étrangers sont faites dans des hôpitaux militaires dirigés par l'Armée de la libération du peuple.

Selon les enquêtes passées révélant des reins proposés à $40.000 et des foies à $60.000, la possibilité de faire du commerce illicite continuera à infester le système.

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Source : http://www.wnd.com/news/article.asp?ARTICLE_ID=53020


Traduit de l’anglais au Canada le 20 novembre 2006