(Minghui.org)


Il y a 120 à 130 pratiquants illégalement détenus au camp de travaux forcés de Banqiao dans le comté de Dagang de la ville de Tianjin. Ils sont séparés en trois groupes.

Liu Xiaohong, l’ancien chef du groupe numéro 1, était infâme dans sa persécution des pratiquants. Elle s’est fait muter au département de travaux forcés et est occupée à trouver des contrats de travail, en dehors du camp de travaux forcés et de travaux d’esclaves, pour les pratiquants qui sont à l'intérieur. Dans le groupe numéro 2 de l'usine de couture, les pratiquants ont été forcés à travailler de longues heures et de travailler des heures supplémentaires pour fabriquer des imperméables de couleur vert foncé et jaune orange pour l’exportation vers la Corée. À partir du 21 jusqu’au 27 mai, des pratiquants ont été forcés à travailler de 5 h jusqu’à 1 h du matin. Ils ont dû travailler sept à huit heures d’affilées et n’avaient même pas le droit de prendre une gorgé d’eau; il y avait même une restriction imposée concernant les pauses pour aller à la salle des toilettes. À part ceux qui opèrent les machines à coudre, la majorité des pratiquants ont plus de 45 ans. Certains d'entres eux font de l’hypertension, qui est empirée par le travail d’esclave, et certains d'entres eux étaient si fatigué qu’ils ne pouvaient même pas dormir la nuit. Avant qu'une tâche n’ait été complétée, les gardes acceptaient une autre tâche pour des imperméables encore plus compliqués également exportés vers la Corée. (Le directeur de travaux forcés Hao Demin, le surveillant Yang et le surveillant Li avaient déclaré que le travail d’heures supplémentaires était interdit.)

La pratiquante Mme Wang Chunhua, 40 ans, a été condamnée à trois ans de travaux forcés. Les autorités du camp ne l'ont pas libérée lorsque son temps s’était écoulé. Au lieu de cela, ils ont prolongé sa détention de 50 jours parce qu'elle n'avait pas écrit sa « déclaration de repentir ». Le garde l’a menacée de prolonger encore sa détention si elle refusait d'écrire la déclaration. Un pratiquant, entre autres, a vu sa détention prolongée de 60 jours.

Mme Liu Suzhi, 50 ans, vient de Ninghe. Elle a été envoyée au camp de travaux forcés en janvier 2006. Elle a été détenue et placée en cellule d’isolement pendant trois mois. Cependant, les gardes ont épuisé toutes leurs ressources et méthodes de torture en vain, y compris le lavage de cerveau, les menaces et les tentatives de l’acheter avec des avantages. À la fin elle a été forcée de faire du travail d’esclave et ses problèmes d'hypertension et de coeur sont devenus de pire en pire. Le chef du groupe a déclaré qu'elle feignait être malade.

Mme Li Ruiqin, 45 ans, vient du comté de Ji. Elle a été libérée en avril 2005 après avoir passé quatre ans dans un camp de travaux forcés. En avril 2006, elle a été détenue de nouveau dans un camp. Elle a fait une grève de la faim et est toujours dans une cellule d’isolement et elle est surveillée 24 heures sur 24. D'autres, qui se trouvent dans des cellules d’isolement sont Mme Song Yunling, 40 ans et Mme Lu Wendong, une professeur de 30 ans.

Les gardes utilisent « la méthode de l’isolement » pour persécuter les pratiquants les plus déterminés. Ces pratiquants n’ont pas le droit de faire d’achats. Les seuls achats qu’on leur permet de faire sont ceux qui concernent les choses de tous les jours et un peu de sucre et de sel.

Ils ont l’interdiction de parler. Un détenu surveille un pratiquant qui est forcé de s'asseoir jusqu'à 23 heures, sans pause pour le dîner.

Les appels téléphoniques sont interdits. Le temps pour les visites familiales est restreint à moins de 20 minutes.

Ils ont l’interdiction de manger avec d’autres pratiquants; ils peuvent seulement manger un repas froid, seul.


Traduit de l’anglais au Canada le 22 juillet 2006: