(Minghui.org)
Maître a dit dans sa conférence au Canada en 2006 :
De ma perspective, étant votre Maître, je peux penser que votre élévation est le plus important, mais il ne s'agit pas pour autant de vous faire vous élever sur un chemin sans obstacles. Monter au Ciel avec un corps plein de karma ? Monter au Ciel en traînant un tas de bagages avec vous ? (Le public rit) Comment cela pourrait-il être permis ? Je dois vous préparer des épreuves, pour que vous puissiez abandonner ces attachements et déposiez tous ces bagages. À chaque épreuve, sans cesse vous abandonnez vos attachements et l’état d'esprit humain, vous ne pourrez pas passer les différentes épreuves en ayant ces choses sur vous.
Quand j’ai lu ceci en étudiant le Fa, j’ai été touché au plus profond de moi-même. Je me suis souvenu d’un rêve que j’ai fait après avoir obtenu la Loi ou Maître m’a donné des indications sur la manière de me débarrasser de mes attachements fondamentaux.
Dans mon rêve qui remonte à huit ou neuf ans, un jour après la pratique dans un parc, un compagnon de pratique et moi sommes allés aux toilettes. A cette époque-là les toilettes à Beijing étaient très sales. Mais ces toilettes-ci étaient très propres. Il y avait une rangée d’à peu près une douzaine de cuvettes de w.c. et il n’y avait pas de partition en bois pour les séparer les unes des autres. Toutes les toilettes étaient très propres et je me demandais comment ça se faisait qu’ici c’était si propre. Dans mon rêve je restais tout le temps debout près de la porte, à regarder. Je me suis rendu compte que chacun tenait à deux mains, un sac blanc en plastique contre sa poitrine, après s’être servi des toilettes. Mais le sac n’était pas transparent, c’était fermé et de plus il contenait quelque chose. On aurait dit un sac de farine d’environ sept ou huit livres. Le long du mur il y avait un grand panier contenant une quantité de ces sacs en plastique blanc. A une courte distance du panier se trouvait une porte. Je voyais par la porte des pavillons, et des champs ou de nombreuses personnes s’amusaient, l’air heureux. A ce moment là je sentais que si je passais par cette porte j’irais dans un monde tellement meilleur. Pour moi c’était un lieu féerique. Il semblait qu’il y avait un règlement qui stipulait qu’il fallait d’abord poser son sac pour ensuite passer par la porte qui donnait accès à ce monde merveilleux. J’ai vu que beaucoup de personnes qui erraient dans les toilettes et hésitaient à poser leurs sacs. Certains d’entre eux commençaient presque à se pencher pour poser leurs sacs dans le panier, mais se redressaient et cherchaient un endroit plus sûr pour poser leurs sacs. Mais tous souhaitaient passer par cette porte. Comme la porte était ouverte les gens voyaient la beauté de ce pays féerique. Donc ils étaient très soucieux et continuaient à errer sur place. Ils hésitaient poser les sacs qu’ils tenaient à la main. Puis je me suis rendu compte qu’ils tenaient des sacs de détritus qui avaient été éliminés de leur corps. Donc toutes les toilettes étaient très propres. Plus tard j’ai tout simplement appelé ce que j’ai vu le « grand bagage poubelle ».
Encore aujourd’hui je me souviens clairement de ce rêve. Je me rends compte que mes propres attachements semblent être « le grand bagage poubelle » auquel je tiens. Comme je ne pouvais pas voir leur nature crasseuse étant donné qu’ils étaient couverts d’un sac en plastique blanc, je les percevaient comme étant mes affaires à moi, très précieuses. Quelquefois je les percevais même comme étant mes trésors et j’avais peur de les perdre. Puis je ne les laissais pas tomber rapidement. Certaines personnes essayaient elles aussi de s’en débarrasser mais elles ne le voulaient seulement que pour un moment et elles revenaient plus tard les rechercher. Donc elles n’arrêtaient pas de les poser puis de les reprendre. Elles trouvaient constamment des endroits plus sûrs pour les poser. Elles se souciaient de ne pas retrouver leurs sacs de poubelle à leur retour.
Le sens de ce rêve était très profond et très évident. Je pense que nous en tant que vrais pratiquants devons nous poser la question, qu’y a-t-il dans nos « grands bagages poubelles » que nous traînons avec nous et avons-nous pu vraiment éliminer ce qu’il y a dedans ?
Traduit de l’anglais en France le 21 juillet 2006