(Minghui.org)

Le 15 août 2006, deux pratiquantes du Falun Gong de Malaisie ont été refoulés sans aucune explication par les douanes de Singapour alors qu'elles entraient au pays,. Cela indique que le gouvernement de Singapour étend sans doute sa persécution et son harcèlement des pratiquants du Falun Gong.

Mme Huang et Mme Wang, deux pratiquantes de Falun Gong de Malaisie, ont pris un train de nuit pour Singapour le 14 août. Elles sont arrivées à Singapour le 15 août au matin. Au bureau des douanes, lorsqu'un officier a scanné leur passeport, un signal d'alarme est apparu sur l'écran de l'ordinateur.

L'officier a averti ses collègues immédiatement.

Les officiers des douanes ont pris leur passeport et ils ont demandé aux pratiquantes d'attendre vingt minutes de plus.

Q: quel est le but de votre venue à Singapour?

A: Nous sommes ici en tant que touristes.

Q: Où habitiez-vous pendant la dernière visite?

A: Dans la maison d'un ami.

Q: Où allez-vous habiter cette fois?

A: hôtel et chez des amis

Q: Est-ce que les officiers des douanes vous ont posé des questions lorsque vous êtes entrées à Singapour la dernière fois ?

A: Non.

L'officier est partie après ces questions.

Les deux pratiquantes ont demandé à utiliser les toilettes. Les officiers ne les ont pas autorisées au début, et ils leur ont demandé d'attendre, ils ont laissé les pratiquantes y aller avec deux gardes.

Une heure plus tard, les douanes ont décidé d'empêcher les deux pratiquantes d'entrer à Singapour.
Les pratiquantes ont demandé la raison. Les officiers ont dit que c’était un ordre du bureau de l'immigration, et qu'ils ne connaissaient pas non plus la raison. Les pratiquantes ont demandé de rencontrer leur superviseur, mais les officiers ont refusé et ils ont dit que leur superviseur donnerait la même réponse. Ils ont suggéré que les pratiquantes écrivent au bureau de l'immigration et demandent la raison.

Les deux pratiquantes ont demandé l'article de loi spécifique sur lequel les douanes basaient leur refus. Les officiers ne leur ont pas répondu. Les pratiquantes ont dit qu'elles étaient entrées plusieurs fois à Singapour sans problèmes. Et qu'elles n'avaient jamais transgressé la loi à Singapour; elles ont demandé pourquoi elles étaient renvoyées cette fois-ci. De nouveau les officiers des douanes n’ont pas pu répondre.

Finalement les gardes de sécurité ont amené les pratiquantes à la gare de bus et leur ont demandé de prendre le bus pour la Malaisie.

Les pratiquantes ont dit qu'elles ne pouvaient pas comprendre cela. Mme Huang a visité Singapour deux fois en juillet et Mme Yang est venue à Singapour trois fois. Elles n'avaient eu aucun problème alors. Pourquoi étaient-t-elles rejetées quelque semaines plus tard?

Mme Huang et Mme Yang étaient venues protester à Singapour pendant la visite de Lianqing, qui est le chef du bureau 610. Mme Huang et Mme Yang pense que le gouvernement de Singapour a alors collecté leur information.

Plusieurs jours auparavant, un pratiquant de Falun Gong avec un passeport américain, a eu aussi des problèmes en entrant à Singapour. Mme Yang a dit que son mari, aussi un pratiquant de Falun Gong, a été questionné en entrant à Singapour pour participer à la remise de diplôme de son fils en Juillet.

Sous la pression du Parti communiste chinois, le gouvernement de Singapour a harcelé et limité les activités des pratiquants de Falun Gong depuis que le PCC a lancé la persécution du Falun Gong en 1999. Récemment, plusieurs épisodes sérieux d'arrestation et de poursuite judiciaire contre les pratiquants ont eu lieu à Singapour. Le rejet d'entrée de pratiquants dans le pays montre que le gouvernement de Singapour doit avoir étendu sa répression des pratiquants de Falun Gong.

Mme Huang a dit que d'après des preuves récentes, le gouvernement de Singapour a du collecter les noms de pratiquants de Falun Gong d'outre-mer. Les pratiquants rappellent au gouvernement de Singapour de ne pas suivre le PCC dans la persécution du Falun Gong. Ils espèrent que le gouvernement de Singapour se réveillera rapidement et stoppera l'interférence.