(Minghui.org)
Je m’appelle Ma Xuejun. J’ai travaillé comme chef de division adjoint au Bureau
des chemins de fer de Jiamusi, chef de la Section des fournitures, Chef du
Bureau de gestion des affaires du Bureau des chemins de fer de Jiamusi, et chef
adjoint du Département des fonctionnaires retraités du bureau. J’ai grandi à la
campagne mais je suis allé à l’école. D’un paysan à l’ouvrier d’une usine, je
suis devenu chef de division adjoint. Je n’avais ni argent ni connexions
sociales et tout ce que j’ai gagné c’est en travaillant dur. Juste au moment où
je m’étais fait un nom et avais obtenu une position par mes efforts, j’ai été
frappé par la maladie ; la plus sérieuse était une anémie aplastique. Ensuite
j’ai contracté une hépatite B suite à une transfusion sanguine, en vieillissant
et en traversant d’autres épreuves, en 1993, j’étais devenu complètement
dépendant des médications. Tous les médecins m’ont dit la même chose : «
Travaillez moi, n’attrapez pas froid, surveillez votre diète, et venez vite à
l’hôpital si vous ne vous sentez pas bien. » M. Ma, vous êtes un bon client de
l’hôpital et nous gardons un lit pour vous. » Chaque session de traitement
coûte plus de 5.000 " Yuan " et je trouvais qu’une telle vie était pire que la
mort.
Ma Xuejun, souriant après qu’il ait commence à pratiquer.Dafa |
Une photo prise fin 2003, qui montre Ma Xuejun après qu’il ait été persécuté. |
Un jour en septembre 1994, j’ai commencé à pratiquer Falun Dafa. Toutes mes
maladies ont disparu peu après. L'ancien moi malade de tant de maladies et
souvent au seuil de la mort n’était plus. Même l’anémie aplastique et
l’hépatite B qui étaient difficiles à traiter se sont évanouies. Les principes
de Dafa « Authenticité, Compassion, Tolérance » ont changé mes critères moraux
déclinants avec le courant de la société pour le meilleur. J’ai abandonné mon
logement de fonction au profit d’un collègue et ai fait don de mon bonus annuel
et des primes à mes subordonnées. Je me suis conduit moi-même selon «
Authenticité, Compassion, Tolérance » en toutes circonstances.
Mais le régime de Jiang a commencé à persécuter les pratiquants de Dafa en 1999 . Durant les sept dernières années, j’ai été illégalement arrêté quatre fois. Après la dernière arrestation, j’ai été condamné à 12 ans de prison et suis devenu infirme suite à la torture. On m’a porté à la maison sur une civière alors que j’étais au seuil de la mort.
1. Avoir à faire avec la police pour la première fois
Des pratiquants de Falun Gong sont allés demander justice à Pékin parce que certains pratiquants avaient été arrêtés dans l’agglomération de Tianjin. Je suis aussi allé à Pékin. Je suis arrivé tard, aussi ne suis-je pas allé place Tiananmen. Le jour suivant, j’ai appris des pratiquants qui y étaient allés que les problèmes étaient résolus après que le Premier ait rencontré les pratiquants.
Par la suite, Chen Wanyou au Département de police de l’agglomération de Jiamusi a appelé les pratiquants qui étaient allés à Pékin à son bureau et leur a posé quelques questions. Je pensais que si nous expliquions ouvertement notre expérience avec Falun Dafa aux fonctionnaires du gouvernement, ce serait être responsable envers le pays et la société. Nous n’avions rien à cacher, j’ai donc dit la vérité sur tout ce que je savais et ce que j’avais expérimenté. En même temps j’espérais qu’ils se montreraient responsables et informeraient les branches concernées de notre requête et nos attentes de pouvoir pratiquer Falun Dafa dans un environnement paisible.
A ce moment, Chen Wanyou a dit : “Nous sommes chargés de cette question. Nous avons conduit de nombreuses visites ouvertes et d’inspections secrètes de vous, Falun Gong, et nous n’avons rien trouvé de répréhensible vraiment. Nous pensons vraiment que cette pratique est très bonne et beaucoup de gens ont bénéficié de la pratique. Nous savons que de nombreux pratiquants sont âgés et que ce sont des gens qui étaient malades. Nous n’avons trouvé aucun problème, sans quoi nous vous aurions restreints il y a longtemps. » Il a dit aussi que le problème était que trop de gens le pratiquaient ! Ce que le Parti communiste craint le plus ce sont les grands groupes de gens qui font ou croient la même chose.
Dès lors, nous avons commencé à avoir à faire avec le département de police. Aux environs de 3h le matin du 20 juillet 1999, Chen Wanyou est venu chez moi et m’a emmené au département de police en voiture. Six ou sept autres pratiquants ont eux aussi été emmenés au département de police. Nous avons été détenus toute une journée et on nous a dit de regarder les informations cette nuit là. Nous avons appris plus tard qu’ils avaient reçu une circulaire interne que les informations calomniant Dafa allaient être diffusées ce jour-là et que c’était la raison pour laquelle ils nous avaient amenés là. Pour certaines raisons la diffusion n’a pas eu lieu comme prévu, et nous avons été relâchés après avoir regardé les informations habituelles.
2. Le département de police de la ville abuse de son pouvoir pour arrêter les gens
L’après-midi du 21 juillet 1999, Chen Wanyou est venu à mon unité de travail et a dit que Li Yunyang, le chef des services de police, voulait me parler. Je n’ai jamais vu Li Yuanyang en arrivant là-bas, mais ils ont commencé à surveiller chacun de mes mouvements. J’étais suivi même lorsque j’allais aux toilettes. Ils ne m’ont pas laissé rentrer chez moi cette nuit-là.
Le matin suivant, trois officiers de police, parmi lesquels Chen Wanyou, m’ont emmené au Centre de détention de l’agglomération de Jiamusi et m’ont dit que je serais sous détention administrative pendant 15 jours. J’ai demandé la raison à Chen Wanyou. Il a dit « Désolé. Supportez le juste quelques jours. C’est parce que les pratiquants de Falun Gong d’un peu partout vont demander justice à Pékin. « L’après-midi suivant, j’ai entendu la radio du centre de détention diffuser les informations de CCTV, et une persécution plus sévère a commencé.
Durant ma détention, Chen Wanyou, Gao Zhilun, Chen Zhenglin, et d’autres au département de police m’on interrogé de nombreuses fois. Ils ont vu que j’étais déterminé dans ma croyance en Dafa et m’ont menacé de perdre mon emploi et de m’envoyer en prison. Aux alentours du 26 juillet, mon statut a soudainement changé de la détention administrative à la détention criminelle. Lorsque je suis arrivé à la cellule, le chef des détenus a dit qu’il allait m’aider à prendre une douche. Il a ordonné à un détenu de verser plus de 20 bassines d’eau glacée sur moi. L’eau était fraîchement tirée du puits, et le froid m’a percé les os. J’ai tremblé comme une feuille pendant plus de deux heures. La nuit, nous avons cherché nos propres lits. Plusieurs détenus avec de l’argent et des connexions ont pris chacun un lit individuel. Les autres 18 personnes, y compris moi, étaient les uns sur les autres. Ils ne m’ont pas laissé de place où dormir. Il faisait très chaud en août. Nous étions si entassés que j’avais du mal à respirer.
A partir de là, chaque jour, un groupe consistant en fonctionnaires des services de la police municipale, le comité du parti de l’agglomération, le comité de la politique et des lois, le bureau de la propagande, la station TV, et la branche de la police des chemins de fer sont venus faire pression sur moi. Ils refusaient de me laisser dire combien j’avais bénéficié de la pratique et essayaient de me forcer à mentir. La personne la plus vicieuse était Gao, le chef du Comité de la Politique et des Lois. Il calomniait Dafa et le Maître et me menaçait. Il hurlait : « Tu ne dois pas dire que la pratique du Falun Gong t’as donné la santé ! Tu dois dire que tu es devenu en bonne santé en prenant des médications ! Tu as donné ton logement à une autre personne parce c’est ce qu’un membre du Parti communiste est supposé faire. »
J’ai dit : “Je n’aurais pas donné mon logement si je ne pratiquais pas le Falun Gong. Les fonctionnaires de mon bureau sont ici. Vous pouvez le leur demander. J’étais la seule personne à renoncer à mon logement parmi 20 à 30 chefs de division adjoints au bureau, et je savais pourquoi je le faisais. »
Tout ce que je disais les rendait fous. Ils exerçaient sur moi une pression quotidienne si grande que cela dépassait les limites de ma capacité à supporter. Par la suite, j’ai appris qu’ils avaient délibérément arrangé que les détenus m’interdisent d’aller aux toilettes ou refusent de me donner du papier toilette lorsque j’allais aux toilettes.
Alors que je faisais face à l’immense pression et pouvais à peine le supporter davantage, un chef de bureau du nom de Yang m’a dit un jour : « M. Ma, nous admettons que vous avez bénéficié de la pratique du Falun Gong, mais la situation actuelle demande que des « principes mineures obéissent à des principes plus grands, et que de plus grands principes suivent des principes fondateurs » Autrement dit, vous devez obéir, que vous le vouliez ou non. » Je me suis rappelé les différents mouvements politiques du Parti communiste chinois et ai réalisé que, finalement, quelqu’un me comprenait. Sous la coercition et l’immense pression, tout en souffrant la torture physique et le tourment mental, j’ai commencé à être d’accord avec eux que je devrais pratiquer à la maison. J’ai fait quelque chose que je regrette le plus dans ma vie, spécialement après avoir commencé à pratiquer Dafa – j’ai dit des choses contre ma conscience. J’ai été relâché du Centre de détention de l’agglomération de Jiamusi le 8 août 1999.
La persécution ne s’est pas arrêtée là. Après que je sois rentré chez moi, Wang Zixi, le chef du Comité de la Politique et des Lois du Bureau des chemins de fer qui est mort par la suite d’un cancer du foie, nous a ordonnés d’écrire de soi-disant auto-critiques.
3. Cinq mois de duperies, d’extorsions, et de détention
J’ai répondu à deux appels
téléphoniques de deux pratiquants le 9 septembre 1999. Aux alentours de 19h,
Chen Wanyou du département de police de l’agglomération et un jeune officier de
police m’ont emmené au département de police et m’ont dit que Li, le chef du
département de police, m’avait invité pour une discussion. Ils garantissaient
aussi ma sécurité. Ils m’ont piégé à me rendre au département de police.
J’ai rencontré Li Yuanyang, chef adjoint du département de police et Gao, le
chef du Comité de la Politique et des lois, Li m’a demandé : « Qui vous a
contacté ? » J’ai dit : « je n’ai fait que répondre à deux appels
téléphoniques. » Gao a dit : « C’est un contact. » Ils ont refusé d’écouter
quoi que ce soit d’autre de ce que j’avais à dire et m’ont détenu, m’accusant
de « perturber l’ordre social. »
J’ai développé la galle durant la période de détention illégale. Les démangeaisons et la douleur étaient insupportables. Je ne pouvais pas dormir. J’ai souffert pendant presque cinq mois. J’ai été relâché le jour précédant le Nouvel an chinois 2000, après que j’ai signé une déclaration de garantie promettant que je n’irais pas à Pékin et ne ferais pas appel. Cette fois j’ai été détenu pendant presque cinq mois.
La nuit après que je sois retourné chez moi, le chef du parti de la ville de Taiping dans le comté de Jixian, a mené un groupe d’officiers de police qui sont venus chez moi et ont martelé la porte. Ils ont dit que plusieurs pratiquants, y compris ma plus jeune sœur, étaient allés à Pékin. Ils ont demandé que je le leur donne ces pratiquants. Ils m’ont emmené au Comté de Jixian comme otage. Plus tard cette nuit-là, ma femme et moi avons été emmenés à la station de police du comté de Jixian et y avons été détenus toute la nuit. Le jour suivant, nos employeurs ont payé une caution pour nous faire sortir. Ma famille et mon unité de travail ont payé plus de 1000 yuans et dépensé plus de 3000 yuans en repas plantureux et cadeaux pour les fonctionnaires au département de police de la ville. Chen Wanyou a empoché 1000 yuans pour lui-même et déclaré que c’était « l’argent de la garantie. »
4. Condamné à trois ans de travail forcé pour avoir exercer mes droits à faire appel
Dans les mois précédent juin 2000, j’ai écrit des lettres au département de la police municipale et aux fonctionnaires de mon lieu de travail pour leur dire la vérité – que les pratiquants de Falun Gong avaient acquis une bonne santé et servaient mieux la société après avoir pratiqué le Falun Gong. Ils ont répondu : « Le gouvernement central a pris la décision. Nous ne pouvons qu’obéir et nous ne pouvons pas aller contre. » J’ai dit, « Alors il semble que nous pratiquants n’ayons aucun autre choix que d’écrire directement aux fonctionnaires du gouvernement central. « Ils m’ont menacé : « Vous savez ce qui arrivera si vous y allez. Vous aurez à en supporter les conséquences. »
Après avoir beaucoup réfléchi, le 12 juin 2000, j’ai pris un bus à destination de Pékin. Des officiers de police de tout le pays se tenaient devant la grille du Bureau des appels du Conseil d’Etat et le Bureau des appels du Congrès national du peuple. Tous les pratiquants de Falun Gong étaient interceptés avant qu’ils ne puissent parler. Le Bureau des appels est devenu un bureau d’arrestation.
Je n’avais d’autre choix que d’aller Place Tiananmen. Un ami pratiquant m’a tendu une bannière avec les caractères pour « Falun Dafa Hao » (Falun Dafa est bon). Je l’ai déroulée, dans l’espoir de pouvoir faire savoir directement la vérité au dirigeants. Les officiers du Département de police de la place Tiananmen m’ont immédiatement arrêté, et m’ont emmené au Bureau de liaison de l’agglomération de Jiamusi à Pékin. Ils ont acheté une paire de menottes pour 50 yuans et m’ont menotté à un lit. Un officier m’a dit, « J’ai payé 300 yuans pour vous faire sortir, vous ne ferez pas monter le quota pour l’agglomération de Jiamusi. » [Note: le gouvernement communiste émet des quotas pour chaque grande ville. Si les quotas d’arrestation de pratiquants de Falun Gong de la ville correspondante allés faire appel à Pékin ne sont pas atteints, les fonctionnaires de la ville sont punis où même destitués.] Ils ont dit : « La plupart des pratiquants de Falun Gong sont venus de la province du Shandong, mais [le gouvernement du Shandong] a dépensé de l’argent et a payé pour les faire sortir. Le gouvernement de la province du Shandong a même acheté des bus Iveco utilisés sur la Place Tiananmen. »
J’ai été détenu encore un jour et une nuit au bureau de liaison à Pékin. Des officiers du département de la police des chemins de fer de l’agglomération de Jiamusi m’ont ramené à Jiamusi City le 14 juin. Des officiers de police de l’agglomération de Jiamusi ont extorqué 1.000 yuan à mes employeurs et dit que c’était pour couvrir l’argent qu’ils avaient dépensé pour me faire sortir. Ils ont gardé 700 yuans, parce qu’ils avaient en fait dépensé seulement 300 yuans pour ma caution. Après que je sois retourné à Jiamusi City, les officiers de la police locale ont eu peur que ma grève de la faim n’affecte leur réputation, ils m’ont donc détenu au centre de détention des chemins de fer. J’ai été condamné à trois ans de travail forcé le 25 juillet 2000.
Pendant la période où j’ai été détenu au Camp de travail forcé de Jiamusi City, j’ai du mangé des pains à la faveur faits de farine grossière et un maigre brouet de légumes. L’environnement était terriblement sale. De nombreuses fois, j’ai été forcé à regarder des vidéos et des programmes de TV calomniant Dafa. Le Chef du centre de détention, Zhao, et le chef adjoint Hou, ainsi que Liu Guifan, le chef de la section éducation, et Lin, le chef du Groupe " Réforme " ont essayé de me faire renoncer à ma croyance de nombreuses fois. J’ai refusé de me « réformer » et ai été détenu en isolation pendant presque deux mois. Plusieurs pratiquants qui ont refusé la « réforme » ont été détenu dans le Groupe de la Division Manœuvres. Le manque d’un environnement normal pour pratiquer Dafa, plus les conditions de vie misérables, m’ont fait souffrir de fréquents accès de diarrhée. J’ai peu à peu perdu la sensation dans mes membres inférieurs. Ils ont refusé de me relâcher en dépit de ma condition, alors j’ai fait une grève de la faim. J’ai été relâché sur parole médicale le 5 décembre 2001. Deux chefs de la Section Administration m’ont ramené chez moi.
5. Retourné chez moi presque mourant après de sauvages tortures
J’ai été porté chez moi quasi mourant après avoir enduré des tortures sauvages quand les fonctionnaires pont pensé que ma mort était certaine.
J’ai été relâché du Camp de
travail de Jiamusi en décembre 2001. Je me suis vite remis grâce à l’étude de
la Loi (Fa)
et à la pratique des exercices. Mou Yongping, le chef de la station de police
de Shunhe dans l’agglomération de Jiamusi, a conduit un groupe d’officiers de
police chez moi en avril 2002. Ils ont martelé à la morte. Auparavant,
plusieurs pratiquants également libérés sur parole médicale avaient été arrêtés
de nouveau.
Ma femme et moi avons quitté la maison pour échapper à la persécution. Le gouvernement de la ville a affiché une récompense pour ma capture. Le Bureau 610 et le département de police ont fait pression sur mes employeurs en liant la promotion des dirigeants à ma capture. Les fonctionnaires de nombre d’agences du gouvernement, y compris les services de police de la ville, la Station de police de Shunhe et la Division de sécurité des services de police des chemins de fer, ont ouvert la porte de chez moi avec un passe-partout plusieurs fois dans aucune justification ni mandat. Ils ont mis chaque fois ma maison à sac et emporté le portrait du Maître, une grande télévision et un petite, un lecteur de VCD, un tapis de méditation, et d’autres choses, ils ont même pris mon calendrier et deux tasses.
Ma fille de 19 ans m’a dit que les officiers de la division de sécurité des services de police des chemins de fer avaient une fois fait irruption dans la maison et tout mis à sac alors qu’elle était seule. La police a ouvert la porte avec un passe, et un officier de police musclé a hurlé à ma fille, qui venait juste de se réveiller, de se lever et sortir du lit. Deux officiers de police lui ont infligé une fouille corporelle alors qu’elle était en sous-vêtements, en profitant pour la toucher. Depuis lors, le cœur de ma fille commençait à s’affoler chaque fois qu’elle entendait une sirène de police et sa santé s’en est ressentie jusqu’à aujourd’hui.
Une autre fois, ma mère, ma sœur et un cousin étaient chez moi lorsque Wang Huamin et d’autres officiers des services de police de la ville se sont faits passer pour des voisins et ont frappé à la porte. Ils sont entrés de force dès que ma fille a ouvert. Après qu’ils aient tout mis sans dessus dessous, ils ont emmené ma plus jeune sœur, pratiquante, et l’ont condamnée à deux ans de travail forcé.
Des officiers du département de
police de la ville et le département de la police des chemins de fer ont
fréquemment harcelé mes proches, y compris mes parents, mes frères et sœurs et ma
belle-mère.
Le 12 décembre 2002, lorsque je suis allé chez mon ancienne propriétaire annulé
mon bail, Wang Fengjun et Li Xiangguo, qui a en cancer en phase terminal, m’ont
arrêté. Ils m’attendaient dehors et m’ont immédiatement ramené au Département
de police de Jiamusy City.
Li Shuqing, chef adjoint du département de police de la ville ; Chen Wanyou, chef politique de la Division de la Sécurité nationale, Chen Yongde, chef de la Division de la Sécurité nationale, ; Gao Zhilun ; Zhang Donghui, et beaucoup d’autres officiers de police du Département de police de Dongfeng m’ont brutalement torturé. Le même après midi, ils m’ont enfermé dans une salle de conférence au Centre de détention de Jiamusi. L’officier de police Zhang Donghui m’a attrapé par l’oreille et pris des photos de moi. Ils m’ont mis des menottes et des chaînes et m’ont demandé où je vivais, qui j’avais contacté, et ce que j’avais durant le temps où j’avais vécu loin de chez moi.
Je leur ai dit : “ Je suis une bonne personne où que je sois, et ceux que je contacte sont aussi de bonnes personnes.”
Dans la soirée, Li Shuqing a amené un groupe d’officiers de police et m’a demandé : “Sais tu qui sont ces gens ? Ils sont de la Division de la Police criminelle au Département de police de dongfeng. Sais tu ce que font les officiers de la police criminelle ? Ils t’ouvriront grand la bouche avec une pince, même si tu es le plus têtu des criminels. Tu ferais mieux de parler maintenant. » Je n’ai rien dit.
La nuit, un groupe d’officiers de police menés par Zhang Donghui et Gao Zhilun ont commencé à me torturer. Ils m’ont recouvert la tête et menotté les mains derrière mon dos. Ils m’ont suspendu par les menottes mes pieds effleurant à peine le sol. Ils ont marché sur mes chaînes pour m’empêcher de lever les jambes. Ils ont étiré mon corps au maximum. J’avais la sensation que mes mains étaient brûlés sur un réchaud tandis que les menottes entaillaient les nerfs. Je n’ai pas tardé à perdre toute sensation dans mes mains.
La police me secouait les mains toutes les deux minutes, disant craindre que mes nerfs ne s’atrophient, mais en fait ils le faisaient pour accroître ma douleur, parce qu’une douleur déchirante me traversait le corps chaque fois qu’ils secouaient mes mains. Ils me martelaient aussi la poitrine de leurs poings toutes les deux minutes alors que j’étais menotté derrière mon dos. Chaque fois j’avais l’impression que j’allais vomir mes organes internes. Ils me fouettaient aussi constamment avec une tige de métal, de mes talons à mes cuisses. La police m’a aussi plié les doigts de force à l’extérieur ou en dedans. En conséquence, mon annulaire droit est devenu handicapé à vie. La police a aussi mis le dos d’une chaise contre mon dos tout en appuyant sur mes épaules et mes jambes, disant qu’ils étiraient mon dos pour moi.
La torture m’a fait perdre conscience plus d’une fois, mais ça recommençait chaque fois que je revenais à moi. Ils ne m’ont pas laissé une minute de répit pendant deux jours. Lorsqu’il arrivait que je ferme les yeux, un officier de police me donnait des coups de pieds. Par la suite tous mes ongles de pieds sont tombés. Les officiers de police se sont divisés en trois groupes et m’ont torturé à tour de rôle jusqu’à ce que je ne puisse plus le supporter. Mes membres inférieurs ont enflé et ont perdu toute sensation. Ils avaient au départ prévu de me torturer pendant sept jours. Après deux jours, deux officiers de police m’ont traîné dans une cellule avant que le médecin du centre de détention ne puisse contrôler mes blessures. J’ai commencé une grève de la faim. Les fonctionnaires du centre de détention m’ont enchaîné au sol et m’ont injecté des substances inconnues quotidiennement.
A peu près dix jours plus tard,
les agents du département de police de la ville ont commencé une autre série de
tortures. Ils m’ont emmené à la Division de police criminelle de Shunhe, au
Département de police de Qianjin. De nouveau, ils se sont divisés en trois
groupes pour me torturer à tour de rôle. La nuit après que je sois arrivé à la
Division de police criminelle de Shunhe, Li Shuqing a mené Chen Youde, Chen
Wanyou, Zhang Donghui, Wang Huamin, et d’autres officiers de police. Tous
étaient fin saouls. D’abord, Li Shuqing m’a frappé le visage avec une statue de
Boudha. Je n’ai pas bronché. Les autres, incluant Zhang Donghui, Wang Huamin,
ont cogné ma tête avec une grande bouteille de soda remplie d’eau. Ensuite ils
ont versé l’eau sur ma tête et mon corps. Ils juraient dans un langage si
ordurier que les entendre
Li Shuqing m’a menacé : “Je n’ai pas peur que tu gardes ta bouche fermée. Si
nous bougeons un peu notre stylo, nous pouvons te condamner à dix ou vingt ans
de prison. » Après deux jours de torture ils m’ont ramené en me traînant au
centre de détention.
Zhang Donghui, du département de police de la ville m’a interrogé en mars 2003. Il a lu ce qu’il prétendait être mon inculpation dans laquelle il inventait toute une liste d’accusation sans aucun témoin ni preuves physiques. Les gens à la Cour de district de Dongfeng ont convoqué un procès dans une salle d’interrogatoire dans le Centre de détention de Jiamusi en avril. Ils avaient peur que les membres de ma famille y assistent, ils ne les ont par conséquent pas averti de la date exacte du procès.
Le jour du procès, alors que le procureur public lisait les dépositions des témoins, presque tous les témoins ont dit qu’ils n’avaient rien à voir avec moi. Sans aucun témoignage m’inculpant ils ont fabriqué une fausse preuve et m’ont condamné à 12 ans de prison. J’ai immédiatement fait appel. Le juge de la cour intermédiaire de la ville a demandé si je continuerais à pratiquer le Falun Gong et j’ai dit « Pourquoi ne le ferais-je pas ? » Il a dit : « je ne vous dirais qu’une seule chose : si vous ne changez pas d’état d’esprit, nous ne prenons en considération rien d’autre. Les gens comme vous sont qualifiés [pour une condamnation à la prison], il n’y a rien que vous puissiez dire pour vous venir en aide dans votre cas. »
En juillet 2003, les cadre du Centre de détention de Jiamusi m’ont envoyé à la prison de Xinglan dans la province du Heilongjiang. Je n’ai pas satisfait à l’examen physique, aussi j’ai été renvoyé au Centre de détention de la ville de Jiamusi. Les cadres du centre de détention ont essayé de me forcer à porter un uniforme de prisonnier, mais j’ai refusé. Le chef de section Wang Yinghui a appelé les gardes et les détenus. Ils m’ont menotté au lit. J’ai fait une grève de la faim pour protester contre la persécution. Le cinquième jour, docteur Gu m’a gavé de force faisant tomber deux de mes dents de devant avec des pinces dans le processus. Une est tombée immédiatement et l’autre est tombée quelques jours plus tard. Toutes mes molaires se sont déchaussées ,plus tard, huit d’entre elles sont tombées, l’une après l’autre.
En octobre 2003, je n’avais plus que la peau et les os. Les fonctionnaires du Département de police de la ville de Jiamusi, la Procuratorate , la cour et le Bureau 610 ont ignoré ma condition. On m’a injecté des drogues inconnues sur une base quotidienne, jusqu’en décembre 2003. J’avais été alité pendant trois mois à cause de la torture et était à moitié conscient. Mon poids n’était plus que de 60 jin [66 livres], et mon cœur battait à plus de 130 pulsations par minute. Les muscles dans mes jambes s’étaient atrophiés, et pourtant ils ont encore forcé ma famille à payer « l’argent de l’assurance. » Le 25 décembre, mais mains et mes pieds continuaient à se convulser périodiquement et mon esprit était confus. Le 28 décembre, ils craint de devoir porter la responsabilité de ma mort, alors ils m’ont ramené chez moi en voiture. Ils m’ont laissé seul dans une pièce sur une civière et sont sortis.
6. La persécution continue par le harcèlement, la surveillance, et la répression financière
Après avoir été ramené chez moi, les fonctionnaires du département de police de la ville, la Cour de district de Dongfeng, le Bureau de District de Qianjin, la Station de police de Shunhe, et le bureau de la communauté résidentielle m’ont constamment harcelé tout en prétendant me « rendre visite ».
Ma femme me lisait constamment les livres de Dafa, et d’autres pratiquants et des voisins au bon coeur m’ont aide. Ils m’ont tiré des portes de l’enfer. J’ai été renvoyé de mon travail. Les trois d’entre nous avons vécu sur les m300 yuans de pension mensuelle de ma femme. Ma femme est allé aux agences du gouvernement appropriées plusieurs fois demandant que je sois examiné physiquement et que je reçoive une aide. Bien que de nombreux fonctionnaires aient exprimé leur sympathie, aucun n’a fait quoique ce soit pour nous.
Huang, un médecin du Centre de détention de Jiamusi et le garde Sun Liansheng du même endroit, ainsi que plusieurs détenus, sont venus chez moi et m’ont emmené pour un examen physique. A cause des tarifs trop élevés, nous sommes allés à deux hôpitaux différentes. A l’unité chirurgicale d’une université médicale, ils m’ont diagnostiqué une paralysie des muscles dans les deux jambes et certifié que je ne pouvais plus prendre soin de moi. Après quoi le Docteur Huang a dit : « L’examen est terminé. Nous avons fait notre travail. Il n’y a plus besoin d’aucun examen. » J’ai soudain réalisé qu’il ne se souciaient pas le moins du monde de moi, mais essayaient à la place de découvrir si je pouvais supporter d’être torturé de nouveau. J’ai été porté chez moi. Après que j’ai été déplacé, j’ai eu des douleurs pendant longtemps.
La section des fournitures du Bureau des Chemins de fer de Jiamusi, mon ancien employeur, a fait coupé l'électricité chez moi parce qu’ils ne pouvaient pas payer la note. J’avais travaillé comme un chef de division adjoint et chef de division de la Section fournitures pendant quatre ans et n’avais jamais posé de problèmes à quiconque. Tous les employés dans la section m’appelaient le fonctionnaire « le plus propre » (quelqu’un qui ne prend ni de demande de pots de vin.) J’ai reçu les meilleurs annotations lors des bilans d’emploi. Aujourd’hui, mon électricité a été coupée simplement parce que je me conduis selon « Authenticité, Compassion, Tolérance » et veux être une bonne personne et parce que j’ai perdu mon travail en conséquence et n’ai pas pu payer la note de la consommation.
Les fonctionnaires du Département de police de la ville de Jiamusi ont envoyé des officiers de police des systèmes de surveillance en octobre 2005 pour surveiller et fouiller les gens qui venaient chez moi. Le petit ami de ma fille a aussi été suivi. Les personnes de cœur qui voulaient nous aider n’osaient pas nous rendre visite. Pendant un moment notre vie a été très difficile. Le groupe de Jiang appliquait bien sa politique de persécution : « Les détruire physiquement, les épuiser financièrement, et ruiner leur réputation. »
Tous les membres de ma famille pratiquent Dafa; chacun a bénéficié de la pratique et souffert la persécution du CCP.
En regardant en arrière, après l’assaut de la persécution en juillet 1999, mes parents, mes deux oncles et leurs femmes dans les 70 ans, et mes frères et sœurs – plus de 20 personnes – ont été arrêtés et emmenés au Centre de détention du comté de Jixian.
Ma femme, Chuang Jing, avait souffert d’une tumeur utérine qui a été guérie par la pratique de Dafa. Ces quelques dernières années, elle a été arrêtée quatre fois et détenue trois fois. Elle a été condamnée trois fois au travail forcé. La dernière fois, elle a développé un cancer des cervicales. Elle a été relâchée sur parole médicale alors qu’elle n’avait plus que la peau et les os.
Ma mère avait souffert d’une maladie des poumons, d’une maladie de cœur, d’arthrite rhumatoïde, et de nombreuses autres maladies, lesquelles ont toutes disparues après qu’elle ait commencé à pratiquer Dafa. Elle a été détenue pendant deux mois, et elle a eu des convulsions. Les fonctionnaires du centre de détention ont eu peur d’en prendre la responsabilité et l’ont relâchée. Les autres pratiquants dans ma famille ont été relâchés après avoir payé 2000 yuans de garantie. Ma mère a vécu avec une tension nerveuse épuisante parce que ses membres de famille étaient persécutés. Elle est à présent aveugle des deux yeux.
Mon père qui est dans sa soixante-dixième année, a pris la responsabilité de subvenir à toute la famille après que mon beau-frère ait été envoyé en camp de travail, y compris en cultivant plus de 20 mu (3.3 acres) de terre.
Mon beau-frère, le mari de ma plus jeune sœur, était médecin de campagne. Il était connu dans la région pour son bon caractère après qu’il pratique Dafa. Les fonctionnaires bureau 610 du comté de Jixian au centre de détention et au Camp de travail de Suihua l’ont torturé. Il a développé des symptômes d’épilepsie et n’a plus pu travailler. Ses deux enfants, qui étaient au collège, n’ont pas pu continuer à payer les frais et ont du abandonner l’école.
Mon autre beau-frère, le mari de ma seconde sœur cadette, a été envoyé au Camp de travail forcé de Jiamusi, pour sa pratique de Dafa et a été torturé jusqu’à ce qu’il n’ait plus que la peau sur les os. Il n’a été relâché que lorsqu’il a été mourant
Ma belle-mère ne s’était toujours pas remise du chagrin causé par la torture à mort de son mari durant la Révolution culturelle. Cette fois elle s’inquiétait pour nous tous constamment et est morte d’une attaque cardiaque soudaine.
Ma famille est devenue sans ressources du fait de la persécution. L’an passé ma fille a rencontré son futur mari à la campagne. Sa famille aussi est pauvre. Lorsqu’ils se sont mariés elle n’a pris que quelques couvertures usagées, quelques paires de baguettes et des bols de notre maison. Elle n’avait aucune fourniture, équipement, ni cérémonie.
Ma femme a dit à ma fille : “Liang, ton père et moi ne pouvons pas vous aider parce que vous êtes persécutés parce que vous pratiquez Dafa. Nous haissez vous quand vous voyez les autres jeunes gens mieux vêtus que vous ? » Elle a dit : « Non, je ne vous hais pas ! Je sais que probablement je vous aurais perdu tous les deux [de maladie] voici longtemps si vous ne pratiquiez pas Dafa et je serais devenue orpheline. Cela aurait été bien pire. »
8. Appeler à la conscience et à la justice
Le médecin à renoncé à me soigner alors que j’étais gravement malade avant que je ne commence à pratiquer Dafa. Dafa m’a donné une nouvelle vie. Dafa m’a sauvé de nouveau lorsque ma vie était en crise encore une fois à cause de la torture.
Il est de ma responsabilité et de mon devoir de dire aux gens : “Falun Dafa est bon,” même s’il m’en coûte ma vie. Aujourd’hui, j’écris mes expériences de persécution pour aider d’autres personnes à comprendre Dafa, à distinguer le bien du mal, et à choisir un brillant futur pour eux-mêmes.