(Minghui.org)

Le matin du 14 décembre 2006, le Juge Ken Crispin de la Cour Suprême du Territoire de la Capitale Australienne (ACP) a émis un verdict final sur une action en justice contre le Ministre des Affaires étrangères Downer. Le juge a demandé que le prévenu Downer paie les 20,000$ de frais du procès, et annoncé que l’affaire était close. Le prévenu Downer a promis de ne pas continuer à signer des certificats restreignant les protestations pacifiques des pratiquants de Falun Gong en face de l’Ambassade de Chine. Mais de façon très troublante le Singtao Daily en Australie a publié l’opposé dans son journal. Le reportage était écrit par Nan Luan et imprimé en première page. Il déclarait que les plaignants avaient reçu l’ordre de verser au prévenu Downer la somme de 20,000$

Dai Zhizhen, une plaignante, a appelé le journal plusieurs fois et est allé au bureau du Singtao Daily à Sydney pour demander une rectification ouverte. Sans obtenir de réponse claire, Mme Dai a intenté une plainte auprès du Conseil de la Presse australienne pour trouver une solution Herman, Secrétaire exécutif a dit que la mission de ce conseil est de protéger l’exactitude des reportages d’informations et que ceux estimés incorrects ne devraient pas être publiés.

Le Singtao Daily retire le reportage erroné et publie une note de correction pour s’excuser

Après les efforts venant des plaignants, le Singtao Daily a retiré le reportage erroné de son site Internet et publié une note de correction le mardi 20 décembre. La note déclare : « Après investigation, ce devrait être que le Juge a décidé que Downer paie les 20,000$ de frais du procès. Ce journal fait spécialement cette correction et s’excuse pour toutes éventuelles conséquences. »

Mme Dai a souligné : « La correction est notre requête de base. Mon but est de faire corriger le reportage erroné aussi tôt que possible d’une manière efficace et de réduire les mauvaises conséquences parmi le public australien. »

L’historique du procès des pratiquants contre le Ministre des Affaires étrangères Downer

Afin de sauvegarder les droits humains élémentaires, les pratiquants de Falun Gong en Australie se rassemblaient en face de l’Ambassade chinoise avec des banderoles demandant la fin de la persécution du Falun Gong par le Parti communiste en Chine (PCC). Le 16 mars 2002, un jour avant que le Ministre des Affaires étrangères Tang Jiaxuan ne visite l’Australie, sous la pression du PCC et en utilisant son pouvoir, le Ministre des Affaires étrangères Downer a signé le premier certificat pour empêcher les pratiquants de déployer des banderoles devant l’Ambassade de Chine. La raison déclarée était que les bannières et la musique des pratiquants violaient la dignité des délégations chinoises et de l’Ambassade. Depuis lors, Downer a signé le certificat chaque mois.

Pendant des années, les pratiquants ont essayé d’avoir un dialogue avec le Ministre Downer afin de résoudre la question sans obtenir aucune réponse. Les pratiquants ont demandé l’aide de la Commission des Droits de l’Homme et de l’Opportunité égale, le président John von Doussa a suggéré que les pratiquants recourent à des moyens légaux pour empêcher Downer de signer le certificat. Ainsi, le 8 juin 2005, les pratiquantes Zhag Cuiying et Dai Zhizhen ont intenté un procès contre M. Downer à la Cour suprême de l’ACT et demandé à la cour d’ordonner à Downer de ne plus signer les certificats.

Décision de Justice

Le juge Crispin dit que M. Downer a cessé de signer ce certificat à partir du 11 mars 2006 en suivant la direction très claire indiquée par la loi. Dans le sixième paragraphe, le juge mentionnait que l’avocat du prévenu a écrit aux plaignants pour leur proposer une réconciliation en dehors de la Cour le 11 mars 2006.

La décision stipule : “Son Honneur a constaté que lors de l’audition du 1er novembre, M. Howe, représentant le prévenu, a remis à la Cour une déposition venant de son client attestant que le prévenu ne signerait plus de certificats dans des termes similaires. " (paragraphe 16)

Au paragraphe 19 de la décision « …. Une attestation remise à cette Cour est, bien sûr, applicable de la même manière que l’est une injonction. En fait, cela peut même offrir aux plaignants plus de protection que n’aurait put l’obtenir n’importe quelle injonction qu’ils auraient été disposés à faire. »

Au paragraphe 23, la Cour a réaffirmé le droit des gens dans des sociétés démocratiques telles que l’Australie à protester contre les violations des droits de l’Homme. Le Juge dit « Les droits dont jouissent les citoyens d' engager des poursuites légales sont largement reconnus. Les officiers de police n’ont simplement aucune autorité pour s’opposer à ces droits… »

Après avoir expliquer les raisons et les conditions ci-dessus, le Juge a pensé que le dossier pouvait être clôt et a ordonné à M Downer de payer la somme de 20.000 dollars.

Le Juge Crispin a affirmé :” Un engagement plutôt qu’une injonction, et [Falun Gong] sera libre
de continuer à protester sans les limitations qui leur avaient été imposées plus tôt par ces certificats. »

Concernant la persécution du Falun Gong en Chine, le Juge Crispin a dit dans le verdict que des informations de première main et des rapports d’enquêtes variées démontrent que les pratiquants de Falun Gong sont persécutés en Chine. La persécution est une question clé. Il a mentionné spécifiquement qu’il avait été touché par la mort suite aux tortures du PCC du mari de la première plaignante Dai Zhizhen. (paragraphe 21)

Madame Dai a dit « Depuis plus de septs ans, le PCC utilise toutes les ressources du pays pour mener un génocide contre un groupe d'une pratique pacifique, prenant des mesures extrêmes pour répandre des mensonges dans le monde entier, et persécuter et isoler les pratiquants de Falun Gong innocents. Les gens outre-mer, y compris Downer et la commmunauté chinoise, sont dupés par les mensonges du PCC. En conséquence, ce jugement est significatif. Il indique que la persécution du PCC est en train d’échouer et qu’elle est très impopulaire. »

Mme Dai a affirmé “Cette persécution des plus perverses et sans précédent n’a pas encore été stoppée. Nous allons continuer à clarifier paisiblement les faits par différents moyens pour demander la fin de la persécution. "


Traduit de l'anglais en France