(Minghui.org)

 Au début de l’hiver précédent celui de l’an dernier, une campagne anti-Falun Gong a été lancée par le Bureau 610 dans mon quartier. Comme un pratiquant qui s’est « éveillé » sur un chemin pervers m’a trahi, des policiers ont fouillé ma maison un soir sous des prétextes fallacieux et ont volé mon ordinateur que j’avais depuis six ans. Les policiers voulaient voir ce que contenait mon ordinateur. Il paraît que leurs supérieurs leur avaient envoyé un expert en informatique, mais cet « expert » n’a pas réussi à retrouver quoi que ce soit de mon ordinateur. (Cela montre aussi que le logiciel utilisé pour briser le blocus de Internet est sans aucun doute sécuritaire; vous pouvez l’utiliser en toute confiance). Pendant qu’ils cherchaient du matériel dans ma maison, j’ai commencé à émettre la pensée droite tranquillement pour éliminer l’interférence et la persécution. Ce soir-là, ils ne m’ont pas emmené.

Le lendemain, vers 8 h, deux policiers se sont présentés à mon lieu de travail et m’ont questionné au sujet de l’utilisation de l’Internet. Ils ont dit qu’ils avaient une liste indiquant l’utilisation de l’Internet par moi. Je savais que dès je me branchais sur Internet, il y avait des enregistrements que j’avais navigué sur Internet. Mais l’enregistrement n’indiquerait pas les sites Internet que je visitais parce que le logiciel que j’utilisais pour franchir le blocus de l’Internet était doté d’un système de cryptage de l’information. J’ai répondu : « Est-ce que la navigation sur Internet est une enfreinte à la loi? » Ils sont restés muets. À l’heure du midi, j’ai téléphoné les compagnons de pratique.

Dans l’après-midi, ils m’ont demandé de me rendre au Groupe de protection nationale. Ils m’ont dit que leur supérieur voulait me voir et que je pourrais retourner au travail après avoir clarifié la situation. Je savais que c’était une duperie et bien sûr, je ne voulais pas y aller. Ils voulaient m’emmener de force, mais comme c’était mon lieu de travail et que je travaillais devant de nombreux autres employés, ils ont hésité. Vers 15 h, ils ont perdu patience. Deux policiers sont venus au bureau et se sont mis debout à côté de moi. Ils m’ont dit de partir immédiatement. Ils avaient l’air très impatients et, semblait-t-il, ils voulaient utiliser la force. Le grand bureau était très tranquille et l’air semblait être sur le point d’exploser. Mes collègues étaient tous choqués et travaillaient silencieusement. À l’extérieur du bureau, les gens entraient et sortaient. Personne ne parlait. Ils ne savaient pas ce qui allait se passer. Tout le bureau était exceptionnellement tranquille.

Je continuais à émettre silencieusement la pensée droite et à réciter maintes fois : « Si vous êtes quelqu’un qui cultivez et pratiquez véritablement, notre Falun vous protégera. Je suis enraciné au plus profond de l’univers ; si quelqu’un était capable de s’en prendre à vous, c’est à moi qu’il s’en prendrait et pour le dire carrément, il s’en prendrait à l’univers. » (Zhuan Falun)

À ce moment là, j’ai cru fermement aux mots du Maître.

Soudain, le grand policier a parlé à voix basse : « Avancez. Immédiatement. » J’étais assis immobile. Il a tendu sa main et a pressé mon épaule, comme s’il voulait m’emmener de force. J’ai crié dans mon cœur : « Maître ! » Il a en fait enlevé sa main. J’ai senti que le Maître était à côté de moi. Mon cœur était très paisible et je n’avais aucune once de peur, et aucune pensée qui m’empêchait de me concentrer. Après un certain temps, le policier a encore un fois tendu sa main pour m’entraîner. J’ai fait appel au Maître de nouveau, et sa main s’est retirée en plein ciel. Il ne m’avait même pas touché.

Je ne peux me rappeler combien de fois cela s’est passé jusqu’à ce qu’il arrête finalement d’essayer de m’emmener. J’ai constamment émis la pensée droite et prié pour que je sois raffermi par le Maître et les dieux gardiens de la Loi. J’ai parlé à haute voix dans mon cœur aux forces anciennes dans d’autres dimensions. « Cultiver le Falun Dafa et suivre mon Maître est mon propre choix. Personne dans cet univers n’a le droit d’interférer. » Après avoir enduré cette impasse pendant quelque temps, les deux agents de police se sont retournés et sont partis. Je n’avais plus aucun sentiment de répression, et mon corps entier était détendu et chaud. (Suite à cet événement, pendant tout l’hiver, soudainement, je n’avais plus besoin de porter des pantalons en coton ouaté.)

Mon supérieur est entré et m’a dit qu’ils n’étaient pas partis. Ils avaient appelé leur supérieur pour dire que les deux ne pouvaient pas m’emmener. Leur supérieur a répondu qu’il enverrait du renfort. Après un certain temps, trois autres policiers du poste de police local sont entrés. Le grand policier est retourné et un autre agent costaud et grand est arrivé plus tard. Les deux agents se sont approchés de moi. Le policier qui est arrivé plus tard s’est adressé à moi en hurlant : « Vous devez nous accompagner aujourd’hui que vous le vouliez ou non ! Nous vous emmènerons même s’il faut qu’on vous porte ! D’autres agents de notre poste de police seront là d’une minute à l’autre ! »

Guidée par la peur, une collègue s’est mise à pleurer devant moi. J’ai simplement émis la pensée droite paisiblement vers l’agent qui me parlait en criant. Je pensais dans mon cœur : « Vous, les tout petits policiers, vous n’allez tout de même pas vous en prendre à l’univers, et vous ne pourriez pas vous en prendre à moi non plus. » Après un certain temps, il a baissé la voix et il semblait être en train de se parler à lui-même. Il s’est retourné et est parti. Je ne l’ai plus revu.

Vers 17 h, il faisait déjà noir, et plusieurs autres agents sont arrivés. Un collègue est venu me voir et m’a dit qu’une salle du côté de notre grand bureau était remplie de policiers. Mais ils n’ont pris aucune action contre moi. Plus tard, j’ai entendu un de mes collègues dire qu’un de ces trois agents qui sont venus plus tard ne voulaient pas agir quand ils ont appris qu’ils ont été envoyés pour arrêter un pratiquant de Falun Gong. Ils ont dit que deux personnes étaient suffisantes et qu’il n’était pas nécessaire d’en avoir trois. Les deux premiers agents ont répondu que c’était leur supérieur qui avait demandé du renfort pour m’arrêter. Les agents qui sont arrivés plus tard ont déclaré qu’ils avaient de la peine à croire que cinq policiers étaient incapables d’arrêter une personne et donc, leur présence n’était absolument pas nécessaire. Ils voulaient jeter la responsabilité l’un sur l’autre jusqu’à 21 h 30, lorsqu’un agent est entré avec une feuille de papier pour me parler. « Vous devriez signer ce formulaire. Ça va aussi marcher si vous dites simplement que vous ne savez pas. Comme ça on aura quelque chose à remettre à notre retour. Ensuite, on partira tout de suite.

J’étais inébranlable et je ne voulais pas laisser aucune brèche à la perversité. J’ai répondu : « Je ne signerai pas. » Ils ont appelé leur supérieur de nouveau et sont partis après quelque temps. De 8 h 30 à 21 h 30, bien que j’émettais constamment la pensée droite à proximité pendant si longtemps, je ne ressentais aucune fatigue. Depuis, mon énergie a été très puissante à chaque fois que j’émettais la pensée droite. Les policiers étant partis, les employés du Bureau 610 responsable de la supervision, de la division de la protection, etc. m’a laissé dormir à mon lieu de travail pendant qu’ils surveillaient à l’extérieur de la porte jusqu’à l’aube.

Le lendemain matin, j’ai quitté le lieu et j’ai disparu sous un ciel orageux.