(Minghui.org)

Salutations Vénérable Maître!


Salutations compagnons pratiquants!


J'ai voulu écrire et partager mes expériences tumultueuses de cultivation. Mon parcours n'a pas été facile.


Quand j'ai été congédiée par mon ancien employeur, j'avais à peine plus de trente ans et j'étais jeune et belle grâce à la pratique du Falun Dafa. Mon mari m'a trouvé un travail au commissariat de la police locale pour la circulation. J'étais contente de l'offre d'emploi jusqu'à ce que je découvre le premier jour de travail que mon travail consistait à nettoyer les toilettes publiques dans le bâtiment administratif. J'étais choquée et je ne savais pas comment le faire parce que je ne m'occupais pas de cette tâche à la maison, encore moins dans un lieu public. J'aimais bien cuisiner et j'aurais été heureuse de le faire s'il me fallait effectuer un travail domestique, mais pas nettoyer les toilettes ! J'étais bouleversée et je ne pouvais pas accepter cet arrangement. Mon mari m'a réconfortée en disant, «Ne te fais pas de soucis, fais-le pour le moment et je trouverai quelqu'un qui pourra t'aider à changer ta position.» De toute façon, je n'avais pas le choix, car j'avais perdu mon ancien travail. J'ai donc commencé mon nouvel emploi la peine au cœur.


Je sentais que je perdais la face quand j'allais travailler. Je gardais la tête basse pour éviter le regard des gens mais ça les rendait encore plus curieux à mon sujet. J'ai même fini par porter un masque hygiénique pour me couvrir le visage par crainte de rencontrer par hasard des connaissances. Il y avait bien plus de choses que je n'aimais pas dans ce travail. Ce que je devais nettoyer était dégoûtant, la charge de travail était lourde et comme c'était très loin de chez moi, ça me prenait du temps pour y aller en vélo. Après le premier jour, mes jambes étaient endolories et mes mains étaient enflées suite à la quantité de travail que je devais effectuer. Cependant, je ne me suis pas plainte et je suis retournée travailler le jour suivant.


Ma collègue, Zhao, était aimable avec moi et m'a enseigné beaucoup de choses liées au travail. Un jour, elle m'a dit, «d'autres collègues et moi n'aurions jamais pensé que tu resterais longtemps ici parce que tu es si jolie. Nous avons parié que tu partirais dans les trois jours.» J'ai souri, «Bien, je tiens le coup. Évidemment ce n'est pas le travail idéal et je voulais travailler dans les milieux des affaires.


Néanmoins, je suis restée au travail de nettoyage. En suivant les enseignements de Dafa, je faisais bien mon travail et j'essayais d'être une bonne personne dans ma vie quotidienne. Mes patrons étaient heureux de mon travail et les employés dans le bâtiment, y compris les policiers, étaient aimables avec moi ce qui a établi une base pour que je leur présente la vérité au sujet du Falun Gong par la suite. Par exemple, j'ai parlé à Zhao, qui était bouddhiste, au sujet du Falun Gong et de la persécution.


Il y avait une petite salle pour les employés à l'étage principal, qui est devenue par la suite un endroit pour sauver les gens. Les deuxième et troisième étages étaient des bureaux pour le commissariat de la police pour la circulation, où beaucoup de gens venaient pour affaires personnelles. Quelques personnes devaient rester lors de la pause du midi si elles n'avaient pas terminé leurs affaires le matin et elles n'avaient nulle part où aller pendant la pause. Je les invitais donc dans la petite salle des employés pour se reposer. J'en profitais pour leur dire les faits sur le Falun Gong et les conseiller de se retirer du PCC et de ses organismes affiliés. Un jour, une femme est venue aider son mari à obtenir un nouveau permis de conduire. Elle avait acheté le déjeuner et était sur le point de le manger dehors. Je l'ai invitée dans ma salle et elle en a été reconnaissante et a commencé à me parler de sa famille. Elle a dit que son mari était souvent malade, je lui ai donc parler des bienfaits de pratiquer le Falun Dafa. Elle a écouté attentivement et a lu une brochure clarifiant la vérité. Finalement, elle m'a demandé de lui enseigner la pratique. Je lui ai solennellement donné mon exemplaire du Zhuan Falun et lui ai donné quelques conseils de base. Nous avions terminé quand les heures de bureau de l'après-midi ont repris et elle est partie terminer ses affaires.


Le Maître guidait des gens avec des relations prédestinées avec Dafa vers moi chaque jour afin qu'ils apprennent la vérité, particulièrement quand je travaillais les week-ends. Des conducteurs vivants hors de la ville venaient pour affaires mais trouvaient le bureau fermé. Si leurs problèmes n'étaient pas confidentiels ou trop compliqués, j'offrais de les prendre en note et de transmettre aux fonctionnaires appropriés le lundi suivant, et je les rappelais avec la réponse. Dans de tels cas, je leur parlais directement du Falun Gong et les personnes que j'aidais comprenaient très bien habituellement.


Une jardinière âgée vivait dans la serre chauffée de l'arrière cour du commissariat de la police pour la circulation. Quand nous sommes devenues amies, je lui ai parlé du Falun Gong. Cette nuit-là, la dame âgée a fait un rêve dans lequel le Maître lui indiquait que je sauverais toute sa famille. Le jour suivant, elle m'a vivement raconté son rêve et a demandé que je lui enseigne Dafa. Plus tard, sa sœur a aussi commencé à apprendre le Falun Gong. Son beau-frère, qui avait lu le Fa mais n'avait pas pratiqué les exercices, a appris l'importance des exercices de Dafa quand nous partagions des expériences de cultivation. Par la suite, sa famille immédiate a quitté le PCC et ses organismes affiliés et a convaincu beaucoup de parents à faire ainsi. La dame âgée m'a également aidée à convaincre un secrétaire du parti au commissariat de police de démissionner du PCC.


Lentement mais sûrement j'ai établi mon environnement de cultivation et j'ai pu sauver plus de personnes. En lisant des articles de partage d'expérience de pratiquants au sujet de mémoriser le Fa, j'ai commencé à le faire aussi. Je récitais le Fa quand je ramassais les ordures partout dans le bâtiment du commissariat de police et dans la cour. Je parlais du Falun Gong et de démissionner du PCC avec toute personne avec laquelle j'avais la chance d'entrer en conversation. J'ai travaillé là-bas dans ces circonstances pendant cinq ans.


Pour être honnête, de mon point de vue humain, je n'aimais pas le travail que je faisais si ce n'était pour sauver les êtres au commissariat de police. Plus je détestais le travail, plus j'avais l'air fatiguée et me sentais honteuse. Les paroles des gens ordinaires touchaient mes notions humaines, «vous êtes si jeune et si jolie, pourquoi faites-vous ce genre de travail?» Alors mon esprit s'éveillait à toutes sortes d'attachements, pensant que ma vie était si fatigante et amère. Le Maître a dit,


«Les gens ordinaires ne peuvent pas voir cela, ils pensent toujours qu’ils doivent faire ce qui correspond selon eux à leurs compétences. C’est pourquoi ils se battent et se disputent toute leur vie, le cœur écorché vif; ils se sentent très amers et à bout, ils pensent que c’est injuste.» (Zhuan Falun)


Ceci était pour moi. Je dois me débarrasser de mes attachements. J'ai réfléchi à mon attachement à la vanité, à mon cœur de compétition, à la jalousie et à vouloir éviter le dur labeur. Il y en avait tellement. J'ai alors pensé que ce n'était pas une coïncidence si je me trouvais dans un tel environnement. Je dois avoir fait un serment pour sauver les êtres ici, je devrais donc bien me cultiver et bien faire les trois choses ici. C'est prédestiné que j'accomplisse ma mission par ce travail insignifiant.


Une nouvelle collègue était pratiquante de Dafa. Nous nous étions organisées pour distribuer du matériel de clarification de la vérité et pour parler du Falun Gong aux gens dans le voisinage pendant nos pauses. Nous sommes souvent allées à un centre de lavage de cerveau tout près, où des pratiquants de Dafa étaient détenus et émettions des pensées droites jusqu'à sa fermeture. Nous avons failli être arrêtées à quelques reprises mais le Maître nous a protégées. Plus tard, de meilleurs postes m'ont été offerts mais j'ai refusé de changer mon travail car c'était important de sauver les êtres ici.


Un peu plus tard, j'ai été affectée au nettoyage dans le bâtiment suivant où travaillaient moins d'employés. Je pouvais donc effectuer mon travail n'importe quand et le finir plus tôt que lorsque je travaillais dans le bâtiment précédent où je pouvais seulement finir mon travail après que tous les employés soient partis. J'ai commencé à avoir le temps de développer un site de production de matériel chez moi. Je n'ai pas eu besoin de dépendre du pratiquant local qui aide les pratiquants pour les problèmes techniques parce que le vendeur où j'ai acheté mon imprimante et mon ordinateur offrait l'aide technique et j'ai payé pour tout le matériel.


Je fais ce travail depuis huit ans maintenant et j'estime que j'ai acquis de la maturité à plusieurs points de vue. La chose la plus évidente est que je me débarrasse de ma paresse et de mes attachements émotionnels humains. Par exemple, quand j'étais fatiguée de laver par terre, je m'encourageais, «Je suis une disciple de Dafa et les disciples de Dafa devraient pouvoir faire n'importe quoi le mieux possible et le plus rapidement. Laissez-moi finir le travail plus vite afin d'avoir plus de temps pour étudier Fa et pour sauver les gens.» Une fois, ma notion humaine a été provoquée à une telle ampleur que j'en ai pleuré, «pourquoi dois-je accepter cet arrangement? Pourquoi dois-je sauver les êtres dans cet environnement? Pourquoi est-ce que je dois faire ce travail?» Quand j'ai cessé de pleurer, je me suis dit, «Je veux faire des affaires et ouvrir un magasin.» Cependant, après avoir rationnellement considéré le pour et le contre, j'ai changé d'avis parce qu'aucun autre travail ne m'accorderait autant de temps à faire les trois choses. Le temps est le plus précieux maintenant. Je me suis également éveillée au fait que j'étais bouleversée à cause de mes émotions humaines, parce que aimer ou détester un travail était enraciné dans mes émotions. Mes priorités devaient être le Fa et bien faire les trois choses au lieu de ce que je veux. Le Fa décide ce que je devrais ou ne devrais pas faire en terme de travail.


Maintenant mon attitude est beaucoup plus positive et conforme au Fa. Tout ce à quoi je pense est comment sauver plus d'êtres. Un jour, je nettoyais les toilettes des hommes quand un femme m'a approchée rapidement et m'a demandé où étaient les toilettes pour les femmes. Je lui ai dit qu'elles étaient à un étage différent. Elle m'a alors demandé de surveiller l'entrée des toilettes des hommes car elle devait les utiliser immédiatement. J'ai accepté et elle en a vraiment été reconnaissante. Nous avons commencé à discuter et elle m'a dit qu'elle venait de l'extérieur de la ville pour passer son permis de conduire. Je lui ai alors parlé de démissionner du PCC et de ses organismes affiliés et elle a été heureuse de démissionner.


Des policiers m'ont entendu parler du mouvement de démissions du PCC. Récemment, deux chefs de service et un secrétaire du parti se sont retirés du PCC et de ses organismes affiliés. J'étais heureuse de pouvoir bien faire les trois choses à mon travail ordinaire insignifiant.


Mon parcours de cultivation continue. Je dois étudier davantage le Fa afin de surmonter mes attachements qui m'empêchent de valider Fa et de sauver les gens. Je dois accomplir mon serment d'aider le Maître à sauver les êtres dans la Rectification par la Loi tout en faisant le travail le plus insignifiant.


Merci, Maître!



Traduit de l'anglais au Canada