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Fahui de Minghui | Sortir des conceptions humaines, croire fermement au Maître et à Dafa durant les tribulations

21 janvier 2013 |   Écrit par une pratiquante en Chine

(Minghui.org)

Bonjour vénérable Maître ! Bonjour aux compagnons de pratique !

Je voudrais partager mon expérience de sortir de l'emprisonnement illégal avec une ferme croyance dans le Maître et Dafa.

Une fois, j'ai été arrêtée par des policiers du Bureau de la sécurité nationale. Ils ont cherché des reportages sur moi sur le site Minghui, ils en ont trouvé un qui exposait des détails et des photos de moi alors que j'étais persécutée dans un camp de travaux forcés. Quand j'ai écrit ce rapport, qui a été plus tard publié sur Minghui.org, mon coeur était calme et pur, avec le souhait sincère que ces policiers cessent de commettre des crimes et qu'ils ne suivent plus le Parti communiste chinois (PCC). Après avoir lu cet article, ils étaient silencieux.

Plus tard, ils sont allés dans une salle où une autre pratiquante avait été arrêtée et ils lui ont dit : « Nous ne ferons rien à votre compagne de pratique (ils parlaient de moi). Elle a souffert de la torture ; alors elle avait toutes les raisons de faire appel (qui signifiait exposer les faits sur le site Minghui). » Depuis lors, les policiers du Bureau de la sécurité nationale ne sont jamais réapparus. Ils ont plutôt désigné deux policiers du bureau affilié pour me surveiller et ils leur ont dit : « Faites attention à ce que vous faites ! Elle aime exposer cela aux médias, si vous la torturez. » J'ai clarifié la vérité sur le Falun Gong à ces deux policiers et ils ont écouté en silence. L'un d'eux a été très acceptant et finalement, je lui ai demandé le nom du chef du Bureau de la sécurité nationale qui persécutait les pratiquants. Il m'a dit le nom après le départ de son collègue. Il m'a dit qu'il se rappellerait que « Dafa est bon » et il m'a demandé : « Je ne vous persécute pas, n’est ce pas ? »

Pendant ma détention au camp de travaux forcés, j’ai fait une grève de la faim. Par conséquent, j'ai été gavée. À cette époque, mon attachement à la peur a fait surface et j'ai récité immédiatement le poème du Maître, « Qu’y a-t-il à craindre » de Hong Yin II. Après l'avoir récité moins de dix fois, je n'avais plus peur. Une fois, une pratiquante m'a dit qu'elle avait été torturée là pendant cinq ans. J'ai pensé en moi-même : « Je suis ici depuis deux mois, comment se fait-il que je sois toujours incapable de sortir d'ici ? » Puis j'ai réalisé instantanément : « Comment est-ce que je pourrais avoir une telle pensée ? Aie-je été déçue ou aie-je perdu confiance dans le Maître ? » J'ai éliminé cette pensée et commencé à réciter le Fa.

« Ceux qui s’éveillent en transcendant le monde seront révérés

Ceux qui cultivent diligemment avec un cœur sincère atteindront la plénitude parfaite

Face à de grandes tribulations, il faut rester ferme

La volonté d’avancer diligemment ne doit pas être altérée »

(« Ferme » de Hong Yin II)

J'ai récité ceci plusieurs fois jusqu'à ce que la mauvaise pensée ait été éliminée.

J'ai rêvé cette nuit-là, que cette pratiquante et moi étions sur le même bus. J'ai voulu descendre de l'autobus avant même ma destination, mais cette pratiquante ne voulait pas descendre, même si le bus avait passé sa destination. J'ai réalisé que notre Maître compatissant me montrait nos différences. En réalité, cette pratiquante voulait rester dans le camp de travail pour s'opposer à la persécution, alors que je voulais sortir de là pour valider Dafa. En fait, mon attachement de « vouloir sortir » était fort et « valider Dafa » était secondaire. J'ai ensuite récité les mots du Maître de l'« Enseignement de la Loi et explication de la Loi lors de la Conférence de Loi du New York Métropolitain » (20 avril 2003) :

« C’est parce qu’elle avait atteint ce point dans son xiulian, étant réellement parvenu à cet état – une fois arrêtée je n’ai jamais pensé rentrer, arrivée ici je venais tout simplement ici pour valider la Loi, alors la perversité a pris peur. »

Si au lieu d'avoir pensé à « moi » et éliminer l'« ego » j’avais seulement eu l'idée de « valider le Fa », j'aurais atteint un nouvel état. Tout à coup, je me suis sentie très détendue et j'ai senti que le Maître veillait sur moi. Mon environnement est devenu également détendu. Lorsque j'ai émis la pensée droite, je n'avais plus ni esprit de recherche ni colère, et j’ai éliminé les êtres pervers seulement avec la compassion. Les responsables du camp de travaux forcés ont envoyé deux policiers pour nous torturer. Le premier jour de leur arrivée, ils m'ont tenu les bras quand ils m’alimentaient de force. En restant calme, j'ai émis les pensées droites et ma compagne de pratique leur a clarifié les faits. Par la suite, ils n’ont plus participé à l’alimentation forcée. Une fois, après m'avoir gavée, la gardienne est partie. Un des policiers est venu vers moi et il est resté près de moi pendant un moment. Il se sentait vraiment désolé. Il a sorti du papier essuie-tout, et il m'a nettoyé le visage et les cheveux (mon visage et mes cheveux étaient recouverts de fécule de maïs).

Quelques jours plus tard, un des policiers et un groupe de gardiennes m'ont emmenée passer un examen à l'hôpital de la prison. Ils devaient d'abord remplir certaines formalités administratives dans un autre endroit. Il leur a dit : « Vous pouvez y aller. Je reste ici pour la surveiller. » Après leur départ, il m'a dit : « J'ai lu un document confidentiel émis par les autorités. Il affirme qu'aucun pratiquant de Falun Gong n'est autorisé à quitter le camp de travaux forcés, même s'ils meurent et que c'est bien de les torturer à mort. » (J'ai appris plus tard qu'il voulait me dire qu’un pratiquant avait été torturé à mort, deux jours plus tôt et que le camp de travail avait bloqué ces informations.) Il m'a dit : « Je peux voir la magnificence du Falun Gong à travers vous. Toutefois, qu'est-ce qui va se passer si votre vie est en danger ? Je serais heureux pour vous si vous pouviez sortir d'ici. » À ce moment-là, nous avons entendu un bruit de pas à l'extérieur et il a dit : « Elles sont de retour. Ne dites rien ! Pensez seulement à ce que vous allez faire ensuite. » Je lui ai dit dans mon esprit : « Le document du Parti communiste chinois ne marchera pas pour nous. Tout est sous le contrôle du Maître. Vous avez de l'empathie et aidez les pratiquants, ainsi vous vous positionnez bien vous-même. J'espère que vous resterez à l'écart de la persécution et aurez un brillant futur. »

Un soir, quelques jours plus tard, la foudre et le tonnerre ont rugi au-dessus du camp de travail. J'étais couchée dans mon lit (trop faible pour me lever). Lorsque j'ai fermé les yeux, j'ai vu le Maître descendre du ciel avec une paume devant sa poitrine (j'ai vu la même scène quand j'ai regardé Shen Yun Performing Arts, quelques années plus tard). Le Maître veillait vraiment sur nous. J'ai été libérée le lendemain. Je n’ai pas signé le formulaire de « transformation », ni ne suis sortie « pour raison médicale ». Je n'ai pas payé un sous aux responsables du camp de travaux forcés. Ils m'ont donné une note disant : « Cette personne est peu coopérative. À cause de son comportement, il lui est donné six jours de congé. Elle reviendra après. » Je suis rentrée chez moi et j'y suis demeurée depuis.

Plus tard, la pratiquante qui était toujours dans le camp de travail m'a dit : « Les deux policiers ont appris la vérité sur le Falun Gong. L'un d'eux s'est retiré du PCC et n'a pas participé à la persécution. Le policier qui avait peur que je sois en danger, est devenu plus confiant après avoir appris que j'avais été libérée. Il a également encouragé les autres pratiquants dans le camp de travail en leur disant : 'La fleur de Lotus est née de la boue, mais elle n'est pas contaminée par elle.' Bientôt, il a été affecté à un autre travail et a quitté l'emploi impliquant la persécution du Falun Gong. »

Ma compréhension est que peu importe quel genre de tribulations nous rencontrons, nous devons croire fermement en Dafa et le Maître. Le Maître veille vraiment sur nous. C'est comme le Maître a dit :

« Votre corps se trouve en prison, ne soyez pas tristes

Avec des pensées droites et des comportements droits, la Loi est là

Réfléchissez calmement, combien d’attachements avez-vous encore

En abandonnant la mentalité humaine, la perversité sera vaincue naturellement »

(« Ne soyez pas tristes » de Hong Yin II)

Merci Maître !

Heshi

(Neuvième conférence de partage d’expériences par Internet de Minghui pour les disciples de Dafa de Chine continentale)

Traduit de l’anglais au Canada