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Les risques de la mentalité de comparer

13 mars 2013 |   Écrit par un pratiquant de Falun Dafa de Chine

(Minghui.org) J'ai découvert qu'un type bien particulier d'attachement humain est relativement commun parmi nos compagnons pratiquants : la mentalité de comparaison. Elle se manifeste chez les pratiquants qui se comparent souvent à d'autres pratiquants, ou bien comparent la cultivation d'un pratiquant à l'état de cultivation d'autres pratiquants locaux. Beaucoup prennent le résultat de leurs comparaisons très au sérieux.

Quand les résultats de ces comparaisons suggèrent que certains ne sont pas aussi bons que d'autres, les pratiquants peuvent développer de la jalousie. Dans le cas le moins grave, ils ne sont plus prêts à coopérer avec les autres dans le travail de validation du Fa ; ans le cas le plus grave, ils sabotent parfois secrètement un projet. Un cas encore plus grave est qu'ils forment un groupe séparé et brisent le corps uni des pratiquants. Parfois, des pratiquants peuvent développer un sentiment d'infériorité et se sentir frustrés, inquiets ou manquer de confiance. Certains peuvent devenir impatients. Certains peuvent ressentir qu'ils sont à la traîne et s'empressent de rattraper le retard. Tout ceci peut conduire les pratiquants à aller aux extrêmes dans le travail de Dafa, courant après la quantité de choses à faire, ou bien utilisant cette quantité comme un critère dans la cultivation. En raison de cette insuffisance, ces pratiquants peuvent devenir des cibles faciles pour la perversité.

Quand des pratiquants pensent qu'ils sont meilleurs que les autres, l'attachement au fanatisme peut faire surface. Ils peuvent se sentir assez satisfaits d'eux-mêmes. Parfois ils développent de l'auto-satisfaction en pensant qu'ils ont bien cultivé et sont contents de leur état de cultivation. Ils peuvent alors commencer à se relâcher et ne plus prendre l'initiative de s'élever continuellement. Cela peut aussi être le cas quand les pratiquants sont facilement touchés par l'attachement au confort et veulent se détendre. Parfois, ils peuvent devenir très opiniâtres, penser qu'ils sont meilleurs que les autres et qu'ils sont remarquables. De tels pratiquants se sentent plus élevés que les autres pratiquants, ce qui les rend suffisants, hautains et finalement ils en arrivent à manquer de respect envers le Maître et à endommager le Fa.

En comparant la majorité des pratiquants locaux à un autre pratiquant en particulier, si quelqu'un pense que ce pratiquant particulier accomplit un meilleur travail que les autres, on pourra alors facilement l'idolâtrer. Finalement, on pourrait considérer ce pratiquant particulier comme un modèle et le suivre comme un exemple, au lieu de se mesurer soi-même avec le Fa. Cela peut avoir pour conséquence que le pratiquant idolâtré devienne arrogant et que la perversité prenne avantage de cette faille et arrête ce pratiquant.

D'un autre côté, si on pense que ce pratiquant ne fait pas aussi bien que les autres, alors on pourrait avoir tendance à se focaliser sur les insuffisances de ce pratiquant particulier et sur ce qui lui fait défaut. Plus on regarde ce pratiquant, plus on devient mécontent de lui. Si cette tendance se développe davantage, on pourra penser que ce pratiquant ne ressemble pas à un vrai pratiquant et on le regardera de haut. Finalement, on pourra même ignorer et rejeter ce pratiquant. Si cela se développe encore plus, on pourra traiter ce pratiquant comme un démon qui interfère avec la cultivation pratique des pratiquants de Dafa et tenter de le mettre hors du groupe.

La raison pour laquelle des pratiquants peuvent être touchés par la mentalité de comparaison est due au fait qu'ils ne sont pas clairs sur les principes du Fa. Le Maître a dit :

Le Maître nous a aussi dit :

Ma compréhension personnelle est qu'en tant que pratiquants, nous devons nous mesurer selon les exigences du Fa au lieu de nous comparer à une personne en particulier. Le Maître, en nous parlant de « Comparer l'étude, comparer la cultivation  » (« Cultiver réellement » de Hong Yin), nous dit de regarder en nous afin de nous examiner nous-mêmes et de nous débarrasser de nos propres attachements humains afin que nous puissions véritablement cultiver et nous efforcer d'avancer dans le Fa, sans nous soucier de ce que nous voyons chez les autres. Si chacun de nous, pratiquants, pouvions prendre le Fa comme unique critère dans nos actions, alors nous pourrions vite réaliser que dans le Dafa sans limite, chaque être est très petit et insignifiant. Nous pourrions alors devenir bienveillant et rationnel, nous harmoniser les uns avec les autres, focaliser nos efforts à faire solidement les trois choses et sauver plus d'êtres.

Traduit de l'anglais en Europe