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Un pratiquant de Falun Gong se voit refuser son don aux victimes du séisme de Wenchuan

14 juin 2013

(Minghui.org) Le camp de travaux forcés Baimiao dans la ville de Zhengzhou, province du Henan, a été construit spécifiquement pour aider à la persécution du Falun Gong. Le 12 mai 2008, toutes les portes et fenêtres ont soudainement commencé à grincer et à éclater, et l'eau dans les tasses sur les tables a tremblé. Les gens perdaient l'équilibre et ont réalisé que c'était un tremblement de terre.

Regardant par les fenêtres, les personnes détenues dans les cellules ont vu tous les élèves du collège Shiyan de la province du Henan, situé juste à côté, qui criaient sur le terrain de jeux. Après un court moment, les gardes ont dit à tout le monde dans le camp de vite se rassembler à l'extérieur.

Levée de fonds

Dix jours après que la télévision ait diffusé les nouvelles sur le tremblement de terre de Wenchuan, le camp de travail a organisé un événement de collecte de dons. Les détenus n'avaient aucun moyen de contrôler où irait l'argent des dons, mais ont finalement estimé que c'était l'occasion d’exprimer leur empathie pour les victimes du séisme.

Le chef détenu se tenant face au pratiquant de Falun Gong M. Bai Shaohua a demandé : « Voulez-vous faire un don pour la zone sinistrée ? » M. Bai n'a pas hésité et a dit : « Oui. » « Combien ? » M. Bai a répondu : « Je peux donner 300 yuan. »

M. Bai voulait vraiment donner plus. Depuis qu'il a commencé à pratiquer le Falun Gong, il a fait don de plusieurs milliers de yuan à chaque événement de charité pour les victimes d’inondations, les pauvres, le Projet Espoir, et ainsi de suite. Il est diplômé de l'Université Renmin et avait un très bon travail à Pékin. Mais il a perdu son emploi après que le régime ait lancé la persécution. Pendant huit ans, il a gagné très peu.

Où va vraiment l'argent ?

Qui se sent en confiance pour faire un don d'argent aux « autorités », quelle que soit la cause ? Depuis des années, il est de notoriété publique que les fonctionnaires se sont remplis les poches avec les dons des catastrophes. Comment M. Bai pouvait-il aider les victimes ? La seule chose qu'il pouvait faire en étant dans un camp de travail était un don de 300 yuans.

Essayer de faire passer M. Bai pour un sans cœur

À la surprise de tous, le chef détenu a dit : « Vous ne pouvez pas faire de don parce que vous n'avez pas encore avoué votre culpabilité. » M. Bai a été surpris et n’a pas su quoi dire. Il a demandé : « Pourquoi y-a-t-il une telle règle ? » Le chef détenu n’avait rien à répondre et il est parti. Plus tard, d'autres détenus ont dit à M. Bai : « Il appliquait l'ordre du directeur. C’est une de leurs manigances. »

En fait, les gardes essayaient de déterminer l'attitude d'un pratiquant de Falun Gong. La raison pour laquelle ils ont choisi M. Bai était qu'il n'avait jamais renoncé à sa croyance, bien qu’ayant été torturé. Il a été battu, suspendu, électrocuté avec des matraques électriques, a eu sa bouche ouverte de force pendant le gavage, etc. Mais il n'a jamais renoncé. Tout le monde dans le camp savait qu'il était un pratiquant inébranlable. Donc, si un tel pratiquant refusait de faire un don pour les victimes du tremblement de terre, le régime pourrait diffamer le Falun Gong, en disant que M. Bai était sans cœur.

Un prétexte pour calomnier le Falun Gong

Les agents du régime, à Flushing, New York, ont fabriqué des mensonges calomnieux sur le Falun Gong après le tremblement de terre, en affirmant : « Le Falun Gong ne fait pas de dons. » Si M. Bai ne donnait rien, le régime pourrait l'utiliser comme exemple. Ils pourraient l'utiliser pour inciter la population à la haine envers le Falun Gong, et les policiers recevraient un bonus.

À cette époque, M. Bai lui-même passait un moment difficile. Avant le séisme, il avait été torturé et avait reçu de nombreuses blessures. Sa propre situation n'était pas meilleure que les victimes du tremblement de terre, mais il voulait encore donner quelque chose pour les aider. Et le montant dont il voulait faire don était plus important que celui donné par les autres détenus.

Craindre une influence positive

Les gardes ne s'attendaient pas à cela. Ils avaient peur de l'influence positive que les pratiquants de Falun Gong faisant de bonnes actions auraient sur les autres, ils n'ont donc pas permis à M. Bai de faire un don quel qu’il soit.

Une fois lors d'un rassemblement de division, M. Bai a demandé devant tout le monde : « Pourquoi ne voulez-vous pas me laisser faire un don pour les victimes du tremblement de terre ? » Personne n'a osé répondre.

Dès lors, chaque fois que M. Bai entendait quelqu'un répéter les mensonges calomnieux contre le Falun Gong sur les dons aux sinistrés, il racontait sa propre histoire, que les agents du régime ne lui avaient pas permis de faire un don. Sachant combien le régime est corrompu, les gens ont immédiatement compris en l’entendant. Un homme nommé Huang He, un chrétien, a dit sans détour après avoir entendu l’histoire de M. Bai : « C'est très clair. Ils ont peur du Falun Gong parce que vous avez une bonne influence. C'est pourquoi ils essayaient de vous calomnier ».

Traduit de l'anglais