(Minghui.org)
Sauvée par Dafa
J'ai changé physiquement et mentalement et mon environnement a été transformé au cours de ces douze années de pratique du Falun Dafa. J'ai guéri d'une hépatite B, de la neurasthénie, d'une maladie cardiaque, de problèmes gynécologiques et d'autres maladies graves qui me tourmentaient autrefois. Ces maladies avaient érodé ma confiance. Mes collègues m'évitaient de peur d'attraper une maladie contagieuse. J'avais mauvais caractère et je me disputais constamment avec mon mari. J'étais quasi-handicapée et ne pouvais pas faire grand-chose dans quelque domaine que ce soit.
Dafa m'a donné une santé merveilleuse et m'a calmé les nerfs. L'environnement à la maison et au travail s'est amélioré de façon spectaculaire. J'aimerais partager comment j'ai élevé mon xinxing (nature morale) dans diverses situations.
1. Cultiver une pensée droite
J'avais une personnalité faible, j'étais incapable de prendre des décisions et je ne savais pas ce que je pensais moi-même. Je suivais toujours les autres et obéissais toujours à mes chefs. Maintenant, pour juger si quelque chose est juste ou faux, je le fais selon les principes de Dafa.
Les ruses de la perversité ne peuvent pas me duper
Depuis le début de la persécution, chaque fois que quelque chose d'étrange ou un discours pervers se produisait, je savais exactement à quoi m'en tenir et je n'ai jamais été dupée. À une occasion, les directeurs de mon département m'ont dit : « Vous êtes jeune, vous ne savez pas à quel point le Parti communiste chinois (PCC) est cruel et sans pitié. Voyez ce que vos collègues plus âgés ont enduré pendant la Révolution culturelle. Ils se sont rapidement compromis. Il est vrai que dix ans plus tard, les torts ont été redressés mais combien de dizaines d'années y-a-t-il dans une vie ? » J'ai répondu : « Je ne veux pas me tromper de chemin. Vous dites que le Falun Gong n'est pas bon. Donnez-moi des preuves. J'ai lu la propagande que vous m'avez donnée mais les principes du Falun Gong sont en opposition totale avec ce que proclame la propagande. Plus j'y pense, plus je me rends compte combien le Falun Gong est précieux. Il ne reste plus de droiture dans le monde ». Il m'a dit que je devrais être plus réaliste mais le ton de son discours faiblissait. Plus tard, lors des journées politiquement sensibles, quand il devait me donner des avis du PCC, il disait à peine : « C'est simplement une formalité de routine. Le jour férié approche. Mon supérieur me demande encore de vous informer... »
Ne pas permettre aux facteurs pervers d'interférer avec mon mari
Une pratiquante a été licenciée après avoir été détenue illégalement. Ils ne l'ont même pas admise dans l'immeuble de bureaux. Je suis allée en parler avec le secrétaire du PCC et il n'a pas pu me confondre. Il a parlé avec mon mari quand je suis partie. Mon mari est coléreux et habituellement, je lui cède. Il est rentré à la maison en criant et en hurlant contre moi. Quand j'ai compris de quoi il s'agissait, j'ai pointé mon doigt vers lui en disant sans détour : « Ne donne satisfaction à aucune des demandes du secrétaire du Parti. De quoi as-tu peur ? Si il y a un problème, dis-lui qu'il me parle directement. » Il s'est calmé tout de suite et a baissé la voix. Si j'avais été faible ou passive, la perversité aurait continué à le contrôler. Le secrétaire lui a parlé de nouveau. Il était évasif et en rentrant à la maison, il n'osait pas me parler franchement. Je connais des pratiquants dont les familles leur ont causé des interférences pendant longtemps. Depuis le début, ces pratiquants comptaient sur eux, leur obéissaient ou avaient peur de certains membres de la famille. Leurs familles ont ensuite été contrôlées par les facteurs mauvais et sont devenues très agressives. Il était donc devenu très difficile pour les pratiquants de passer à travers.
Un frère traverse la persécution et trouve un très bon emploi
Mon plus jeune frère, alors en dernière année d'études universitaires, a été placé sous surveillance après avoir informé d'autres personnes sur la persécution du Falun Gong. J'étais anxieuse et j'avais peur au début. À la maison, j'ai émis la pensée droite pendant un long moment. Je n'osais plus sortir clarifier la vérité sur le Falun Gong. Après un certain temps, j'ai pensé : « Si je ne clarifie pas la vérité, la perversité s'en donnera à cœur joie. De plus, cela ne mettra pas fin à la persécution que subit mon frère. Il faut que je fasse ce que je suis censée faire et que je je ne me laisse pas affecter dans cette affaire ». Il avait très bien réussi dans ses études. Tous les pratiquants étaient d'accord pour l'aider. Il a traversé cette persécution et a été libéré. L'université a choisi de ne pas lui causer d'embarras.
Alors qu'il cherchait du travail, ni l'université, ni le département de sa spécialité ne l'ont aidé. Il pensait n'avoir aucune valeur sur le marché du travail à cause du fait qu'il avait été persécuté pendant quelques mois. Il pensait qu'un travail de gardien ferait bien l'affaire. Je lui ai suggéré de chercher un emploi dans une certaine institution. Ça l'a fait rire et il pensait que j'étais devenue folle. Mais aussitôt, j'ai rectifié ma pensée et je lui ai dit : « Ne pense pas avoir fait quelque chose de mal. Tu as fait ce que le Maître voulait que tu fasses. Tu as fait ce qui était le plus droit. Tu dois trouver l'emploi le meilleur. » Son expression mélancolique a changé, ses yeux se sont éclaircis et il est devenu très animé. Il a présenté son curriculum vitae et sa lettre de motivation et ils l'ont convié à un entretien. L'unité de travail voulait l'employer. Ils ont trouvé son caractère bon mais sa spécialisation ne collait pas bien à l'emploi en question. Ils ont dit qu'il pourrait se former tout en travaillant. De nombreux licenciés d'universités de renom ont demandé à des relations ou amis de les aider à trouver un emploi à cet endroit et certains ont même envoyé des pots-de-vin, mais ils ne voulaient personne d'autre que mon frère. C'était assez étrange.
2. Éliminer la peur
Quand je clarifiais la vérité au début, j'envoyais des lettres de clarification de la vérité par le bureau de poste. Je regardais partout autour de moi même quand j'étais encore loin de la boîte aux lettres. J'avais le sentiment d'être comme une voleuse. Quand je faisais les préparatifs avant de distribuer des documents d'information le soir, j'étais chargée d'angoisse et toute la journée, j'avais le sentiment de porter un grand poids. Au moment où je commençais la distribution, mon cœur s'emballait et j'avais des palpitations. C'était comme si je pouvais perdre la vie à tout moment. En faisant des appels téléphoniques de clarification au début, je pensais toujours que mon téléphone était trop grand. Je voulais qu'il soit plus petit pour le tenir dans la paume de la main. J'avais tout le temps l'impression que les gens me regardaient et cherchaient à me localiser. J'avais tellement peur que j'avais les jambes en coton mais je continuais à marcher. En composant le numéro, mes mains tremblaient et je me trompais souvent de touche. Si je n'arrivais pas à établir le contact, je faisais aussitôt un autre appel. J'avais très peur.
Aujourd'hui, quand je clarifie la vérité je suis très calme. Parfois je pense que c'est étrange : « Pourquoi n'ai-je pas peur ? »
3. Éliminer les attachements aux loisirs et au luxe
Mon unité de travail était rentable et je gagnais bien ma vie. Mes collègues féminines avaient beaucoup d'habitudes de luxe : les cosmétiques, les massages, la santé, la haute couture et les restaurants cinq étoiles. Elles me sollicitaient pour me joindre à elles mais cela ne m'intéressait pas.
Un jour, au cours d'un voyage d'affaires, mon directeur nous a invitées dans un grand parc de loisirs. Mes collègues étaient ravies et voulaient que je m'amuse aussi avec elles. Je pensais que ce n'était pas une bonne idée de paraître trop différente. J'ai saisi les anneaux volants, j'ai sauté sur la plate-forme et me suis élancée par-dessus la rivière. Je me suis sentie très mal à l'aise et j'ai quitté le jeu. Je trouvais que de rester dans mon état naturel plutôt que de jouer était plus confortable.
4. Éliminer le désir sexuel
J'ai toujours été sentimentale. Je me faisais tout un roman sur les relations et j'avais des fantasmes concernant le fait de trouver l'amour idéal et parfait. Quand un garçon me prêtait attention, je ne pensais plus à rien d'autre. Quand j'étais en âge de me marier, c'était difficile parce que j'avais une maladie difficile à guérir. Cela me causait beaucoup de soucis. Au cours de ces années là ma tête était remplie de ces pensées et j'avais de la peine à trouver un mari. Cet attachement était encore fort même après la naissance de mon fils.
Une fois que j'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa, j'ai eu de nombreux tests dans mes rêves. J'ai rêvé que je n'avais toujours pas trouvé de mari. J'ai rêvé d'autres hommes que j'avais connus et appréciés auparavant et j'ai rêvé à d'autres hommes aussi. J'ai rêvé qu'ils m'avaient demandé d'être leur petite amie et que j'étais d'accord. Dans ces rêves, j'étais toujours anxieuse.
Au travail, j'ai eu un test difficile avec un collègue qui travaillait sur le même projet que moi. Je me portais bien et les choses allaient bien dans mon travail. Il était vraiment très beau et il avait à peu près six ans de moins que moi. Il s'intéressait à moi. Je pensais que quand j'avais cherché quelqu'un à marier, que quelqu'un comme lui ne se serait jamais intéressé à moi. Maintenant j'avais plus de 30 ans et malgré tout, il s'intéressait à moi. J'étais ravie et je me laissais aller à des fantasmes.
Je savais que j'étais pratiquante et que tout cela était très dangereux mais c'était comme si nous étions contrôlés par des démons. Je pensais à lui nuit et jour et chaque parole, tout ce que je faisais était en rapport avec lui. Je n'arrivais pas à m'en défaire. J'avais l'air très calme mais à l'intérieur, j'étais torturée. Il trouvait toutes sortes d'excuses pour se trouver avec moi. Je persistais dans l'étude et la mémorisation de Fa. Je continuais à éliminer ces pensées et le karma de pensée. Je faisais mon possible pour éviter de le rencontrer et je ne lui disais même pas bonjour. Je ne permettais pas au démon du qing de trouver des failles en moi par lesquelles il pouvait s'introduire. Alors cet attachement au qing a faibli petit à petit. Maintenant quand nous nous parlons, je n'ai plus ce sentiment.
Un jour, j'étais debout sur une plate-forme et j'ai vu un bel homme marcher en contrebas. J'ai éprouvé le même type de sentiment. Dès que j'ai eu cette pensée, j'ai tout de suite saisi le démon qui interférait avec moi et l'ai éliminé. Avant même que cet homme soit hors de ma vue, ce sentiment avait déjà disparu.
J'ai pensé qu'aussi beau que soit un homme, une fois mort, il n'est plus qu'un tas de détritus. Le monde humain est impermanent. Je sentais que je m'étais élevée au-dessus du qing entre un homme et une femme. Je n'ai plus jamais eu ce sentiment.
Dans le monde humain, le désir sexuel est considéré comme un grand plaisir et j'avais bâti beaucoup de pensées autour de cela. Après avoir pratiqué le Falun Dafa, j'ai attaché moins d'importance au désir sexuel entre mari et femme. J'ai éliminé ces sentiments de mon cœur. Le Maître m'a aidé. Mon mari ne s'approchait plus de moi en relation avec cela et néanmoins notre relation était plus harmonieuse qu'avant.
5. Éliminer les mauvaises habitudes
J'aimais bien regarder le comportement des jeunes femmes aux airs coquets et faussement effarouchées et je ne me rendais pas compte que j'étais pareille. Un jour en quittant mon travail il pleuvait et j'ai dû retourner à l'intérieur prendre mon parapluie. Je pensais tout haut en courant, je dodelinais de la tête de manière satisfaite de moi-même et souriais de façon aguichante. Un jeune homme assis à côté de ma place a levé les yeux et nos yeux se sont croisés. D'un coup son expression a changé. Il était en colère et pensait visiblement que je voulais le séduire. J'ai essayé de m'expliquer mais c'était encore pire. J'ai été très gênée et après cet incident, j'étais très mal à l'aise. Je savais que ce genre de comportement n'était pas convenable chez une pratiquante. Je me suis amendée avec sincérité et je faisais attention au moindre de mes comportements. J'ai fais de mon mieux pour rester toujours dans un état effacé et digne. J'ai également arrêté de porter mes vêtement les plus voyants.
Je me suis éveillée au fait que quel que soit l'attachement, le Maître arrangera les circonstances de manière à me le montrer afin que je l'élimine quand le moment est venu de l'éliminer. Aussi longtemps que je crois en Maître et Fa, que je suis déterminée à cultiver sans relâche, alors même sans que j'en sois consciente, des attachements obstinés relâcheront leur prise sur moi.
C'est vraiment comme le Maître l'a dit :
« La cultivation dépend de soi, le gong dépend du Maître ». (Zhuan Falun)
Le Maître me donne des signes et m'éclaire mais souvent je ne suis pas assez déterminée. J’interfère avec moi-même. À d'autres moments, je regardais simplement mes attachements, tout en sentant que j'étais impuissante par rapport à eux et j'étais coincé dans les tribulations crées par ces attachements. J'ai toujours des attachements y compris à la renommé, à l'argent, au confort, à me mettre en avant et à la dispute. Ils sont encore à éliminer et pour la même raison. Je veux être plus diligente sur mon chemin de cultivation.
Traduit de l'anglais en France