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54 faits qui montrent comment l’ « auto-immolation » sur la place Tiananmen a été effectivement organisée à des fins de propagande – 2e Partie

12 septembre 2013

1ère partie : http://fr.minghui.org/articles/2013/9/11/44881.html

(Minghui.org)

11. Un micro, clairement visible, fait face à Wang

Lorsqu'on observe soigneusement la scène de la méditation de Wang Jindong, on peut voir un micro enregistreur qui brille dans le coin gauche de l'écran. Le micro fait face à Wang Jindong. L'image est rapidement déplacée vers la droite, afin de cacher le micro. Cette observation confirme que le caméscope était juste en face de Wang Jindong - la meilleure position pour filmer. Selon les cris clairs de Wang Jindong, le cameraman devait être très proche de lui, sinon il aurait été impossible d'avoir une bonne qualité audio pour l'enregistrement. Cela démontre aussi qu'il y avait une autre personne qui filmait Wang Jindong, en plus des personnes qui portaient le sac vidéo et qui ont filmé la scène de loin.

Les mots criés par Wang Jindong au moment de son immolation et diffusés sur CCTV ont été enregistrés tellement clairement que la distance d'enregistrement devait être dans les dix mètres. Sauf si les caméras étaient prêtes et en place avant l'incident, les sons et les détails n'auraient pas pu être capturés si parfaitement, puisque l'épisode n'a pas duré plus d'une ou deux minutes du début à la fin, selon les rapports officiels.

À noter également : quand un journaliste interroge une personne à l'extérieur, il va tenir le micro près de la bouche de la personne qui parle afin que sa voix sonne plus clair. À la télévision, la voix de Wang était forte et claire.

12. Plusieurs individus jouent le rôle de Wang Jingdong

Le « Wang Jindong » dans le film de CCTV (photo n°2) ne correspond pas à la photo de Wang Jindong (photo n°1). Regardez la photo de Wang : le lobe de l'oreille est proche de la tête et la forme de l'oreille est longue, alors que l'oreille de l'auto-immolé est petite et ronde. Est-ce que l'homme qui s'est immolé par le feu était le vrai Wang Jindong ?

L'homme photographié lors de l’entrevue ultérieure de CCTV (photo n°3) ne correspond également pas aux autres.

13. La technologie de reconnaissance vocale prouve que différentes personnes ont joué les rôles de Wang Jindong et de Liu Baorong lors des entrevues.

Wang Jindong et Liu Baorong, deux des « auto-immolés », sont apparus sur CCTV pour donner plusieurs entrevues. L'Organisation mondiale pour enquêter sur la persécution du Falun Gong (OMEPFG) a mené une étude sur l'analyse de la voix par ordinateur. Ils ont conclu que les Wang et Liu de la première vidéo ne sont pas les mêmes que les Wang et Liu de la seconde vidéo. Le rapport peut être consulté ici (en anglais).

Selon un porte-parole d'OMEPFG, une source fiable de la Chine a révélé que le Wang Jindong de l'auto-immolation était en fait un officier de l'Armée de libération populaire.

14. Les images vidéo ne proviennent pas de CNN comme le prétend CCTV

Les médias chinois ont fait valoir que c'était des journalistes de CNN qui avaient enregistré les photos en gros plan. Selon une déclaration du directeur général des informations de CNN, Eason Jordan, citée dans le Washington Post « les images utilisées dans les rapports de la télévision chinoise ne pouvaient pas provenir des vidéos de CNN parce que le cameraman de CNN a été arrêté presque immédiatement après le début de l'incident. » CNN n'a eu la possibilité de prendre aucune image.

Pourquoi la police a-t-elle empêché CNN de filmer l'incident et a confisqué l'appareil photo ? Le gouvernement chinois ne voulait-il pas que CNN prenne des photos de l'incident afin qu'elles puissent être diffusées dans le monde ?

Quand nous regardons à nouveau la bande de la télévision centrale chinoise, nous pouvons voir un homme portant un sac de caméra vers la scène. Il semble prendre des photos de toute cette affaire de près. Qui est-il ? Pourquoi la police ne l’arrête-t-il pas comme ils ont arrêté les journalistes de CCN ?

Pourquoi le gouvernement mentirait-il au sujet de la source de la vidéo ? Pourquoi ne pas révéler la source des gros plans, même si elles ont été prises par un agent de police qui se trouvait être là ce jour-là ?

15. Le PCC a d’abord revendiqué qu’il y avait 5 pratiquants d’impliqués, ensuite 7

Dans le rapport initial de l'agence de presse Xinhua, cinq personnes ont été impliquées dans l'incident, mais une semaine plus tard, il a été rapporté que sept personnes s'étaient immolées et qu’une était une jeune fille de 12 ans.

Il est important de souligner que l'un des journalistes de CNN sur place a seulement vu cinq personnes et aucune n’était un enfant.

16. Une jeune fille de douze ans chante après une trachéotomie

Li Chi, directeur adjoint du Département des brûlés de l'hôpital Jishuitan de Pékin, a déclaré après l'incident : « Nous avons reçu quatre patients. Ils avaient tous des blessures critiques à la trachée causées par l’inhalation. Ils étaient en danger de suffocation à tout moment. Donc au moment où nous avons opéré leurs brûlures superficielles, nous avons aussi immédiatement effectué une trachéotomie. »

Lors d’une trachéotomie, un tube est placé dans la gorge au-dessous des cordes vocales pour que le patient puisse respirer. Le patient ne peut pas utiliser sa bouche pour respirer et l'air ne peut pas accéder aux cordes vocales ni au larynx, de sorte que le patient ne peut pas parler. Il faut plusieurs jours à un adulte pour s'adapter à cette situation et beaucoup plus pour un enfant. Si un patient veut vraiment parler, il doit couvrir l'ouverture du tube, mais la voix sera intermittente et peu claire. Pourtant, les rapports d'une interview de la victime de 12 ans par l'agence de presse Xinhua présentent un tableau différent.

Liu Siying, la petite fille, était dans un état grave : sa trachée était ouverte, mais elle pouvait chanter et parler haut et fort avec les enquêteurs seulement après quatre jours. Il s'agit d'une impossibilité médicale.

17. Liu Siying privée des visites familiales, meurt mystérieusement

Les autorités n'ont pas permis aux journalistes autres que ceux de l'Agence Xinhua d'interviewer Siying âgée de 12 ans, pas plus qu'ils n’ont permis à aucun des membres de sa famille de lui rendre visite. Ils ont même menacé sa grand-mère, à un point tel que la vieille femme était terrifiée d'être interviewée par des journalistes.

Le personnel médical de l'hôpital Jishuitan rapporte que la cause de la mort de Liu Siying était très suspecte. Elle est morte subitement le 17 mars 2001, elle était prête à être renvoyée de l'hôpital. Un membre du personnel médical, qui a traité Liu Siying à l'hôpital Jishuitan, a déclaré : « Liu Siying est décédée subitement à un moment où ses brûlures étaient plus ou moins guéries, elle avait essentiellement récupéré sa santé et elle était prête à être renvoyée de l'hôpital. La cause de sa mort est très suspecte. » Au cours de la période juste avant sa mort, y compris le vendredi 16 mars 2001, la veille de sa mort, l'électrocardiogramme de Liu Siying (ECG) ainsi que d'autres tests présentaient tous des résultats normaux. Puis, samedi 17 mars 2001, entre 11h00 et 12h00, des médecins ont soudainement découvert que Liu Siying était dans un état critique. Elle est morte peu après. En outre, dans la matinée du 17 mars 2001, entre 8h00 et 09h00, le directeur de l'Hôpital Jishuitan et le directeur de la Division de l'administration de la Cité médicale de Pékin sont allés voir Liu Siying dans sa chambre d'hôpital et lui ont parlé pendant une longue période. « À ce moment-là, Liu Siying était encore très animée et active », a indiqué le membre du personnel. L'autopsie de Liu Siying a eu lieu à l'hôpital Jishuitan, mais le rapport d'autopsie a été publié par le Centre d'urgence. En outre, le rapport d'autopsie n'a révélé aucune explication de l'affaire. Le rapport fait une déclaration générale disant que sa mort était probablement due à des problèmes de myocarde.

Parmi les personnes accusées d'auto-immolation, Liu Siying est la personne qui était la plus susceptible de divulguer des secrets parce qu'elle était si jeune que les menaces n'auraient pas été aussi efficaces sur elle que sur les adultes. Les adultes peuvent être condamnés à la prison ou isolés du monde extérieur, au moins temporairement. Mais Liu Siying était sous l'âge légal pour être détenue. Par conséquent, la détenir publiquement aurait pu avoir un impact extrêmement négatif, mais par ailleurs, sa libération risquait de les rendre vulnérables parce qu'elle pouvait parler et faire connaître la vérité. La seule façon de garantir son silence et d'éviter toute divulgation des secrets pour le public était de la tuer.

18. Des équipements de lutte contre les incendies apparaissent soudainement place Tiananmen, le jour de l'auto-immolation

Les Nouvelles du soir de Pékin ont signalé le 16 février 2001, « Il y avait 3 ou 4 policiers qui éteignaient le feu de chacun des auto-immolés. » Au total, ils avaient environ 25 pièces d'équipement de lutte contre les incendies.

Ce reportage diffère significativement du programme diffusé par la télévision centrale chinoise. Le programme de CCTV montrait qu'il n'y avait que deux voitures de police sur les lieux. Les policiers qui patrouillent la place ne transportent pas normalement d'équipement anti-incendie et les images ne montrent aucun équipement de lutte contre les incendies sur la place Tiananmen elle-même. À Pékin, le bâtiment le plus proche du Monument des Héros du Peuple est à au moins 10 minutes à pied. Où la police a-t-elle pu obtenir le matériel et comment est-il arrivé si rapidement ? Pourquoi deux véhicules de police transporteraient 25 pièces d'équipement de lutte contre les incendies pour patrouiller sur la place Tiananmen ? S’attendaient-ils à devoir éteindre un feu ce jour-là ?

19. Les extincteurs n'étaient pas du type que les policiers utilisent normalement

Dans les séquences vidéo, les extincteurs utilisés lors de l'incident sont de même type que les plus grands utilisés dans un bâtiment, la taille étant d'environ la longueur d'un bras d'un adulte. Les extincteurs que l'on trouve d'ordinaire dans les voitures de patrouille IVECO sont d’un type plus petit, environ la longueur de l'avant-bras d'un adulte. Ainsi, il est probable que les extincteurs utilisés aient été apportés à l'avance.

20. Une femme boit une demi-bouteille d'essence, elle vit pour en parler

Une autre prétendue auto-immolée, Liu Baorong, n'a jamais été mentionnée dans le premier rapport de l'agence de presse et il n'y a pas de vidéos pour montrer qu'elle était place Tiananmen. Elle a affirmé qu'elle était prête à s'immoler mais a changé d'avis à la dernière minute quand elle a vu les autres qui brûlaient. Dans une interview vidéo, elle a déclaré : « J'ai bu environ une demi-bouteille et je voulais me verser le reste dessus. »

Pour une personne, boire un dixième d'une once d'essence (ndt : une once fait environ 28 g) par kilo peut entraîner la mort. Pour quelqu'un du poids de Liu, une demi-bouteille d'essence aurait suffi à la tuer.

Traduit de l’anglais au Canada