1ère partie : http://fr.minghui.org/articles/2013/9/11/44881.html
2e partie : http://fr.minghui.org/articles/2013/9/12/44888.html
(Minghui.org)
21. Une victime de brûlures couverte de gaze, le reporter ne porte pas d'habits de protection
La procédure médicale standard dit que les grands brûlés doivent être placés dans une pièce isolée et stérile parce que la surface brûlée ne doit pas être exposée à la lumière. Cela empêche l'infection et il est plus facile pour l'infirmière d'appliquer les médicaments et de nettoyer les plaies. Les médecins et les infirmières qui traitent ces patients doivent porter des masques et des vêtements stériles quand ils entrent dans la chambre.
Pourtant quand on regarde les images de vidéosurveillance, nous voyons que le patient est dans une pièce ouverte. Nous voyons aussi que le patient est enveloppé dans d'épaisses couches de bandages de gaze et que les infirmières ne portent pas de masque. Le journaliste ne porte également pas de masque, ni de gants, ni quelque vêtement stérile que ce soit. Pourquoi un patient dans un tel état critique avec des brûlures si graves serait traité avec tant de désinvolture ?
Le traitement normal pour une victime de brûlures : Médecins et infirmières portent des vêtements et des masques de protection, et le patient brûlé est placé à l'air dans un environnement stérile pour éviter une infection
Le rapport de CCTV : « Incident de l'immolation de la place Tiananmen » montre la victime brûlée entièrement enveloppée dans de la gaze. Le reporter ne porte pas de vêtements ou de masque de protection, et est montré en train d'interviewer la victime sans aucun souci de propagation d'infection.
22. L'ambulance a mis deux heures pour un trajet de vingt minutes
Selon un rapport du 30 janvier 2001 de l'Agence de presse Xinhua à 14h41 le 23 janvier 2001, sur le côté nord du monument des Héros du peuple, Wang Jindong a été le premier à s'immoler par le feu : « Moins d'une minute plus tard, plusieurs policiers ont utilisé les quatre extincteurs et ont rapidement éteint le feu sur cet homme. Ensuite, ils ont utilisé un véhicule de police qui devait le transporter rapidement à l'hôpital pour des soins d'urgence. » Selon ce rapport, quelques minutes plus tard, sur le côté nord du monument des Héros du peuple, quatre femmes qui étaient situées à l'écart allument l'essence qu'elles avaient versée sur elles. Il a suffi d'une minute et demi à la police pour éteindre les flammes. « Moins de sept minutes après que l'indicent eut lieu, trois ambulances du Centre médical des urgences de Pékin sont arrivées sur place, et ont transporté les personnes blessées dans la meilleure unité des grands brûlés de Pékin, l'Hôpital Jishuitan, pour un traitement d'urgence. » Selon l'Agence de presse Xinhua, l'incident de l'immolation a eu lieu à 14h41. En ajoutant les sept minutes pour éteindre le feu et les vingt minutes normalement nécessaires à un véhicule pour se rendre de la place Tiananmen à l'Hôpital Jishuitan (cela devrait prendre moins de temps pour une ambulance pour faire la trajet), les participants de l'immolation auraient dû arriver à l'Hôpital Jishuitan pas plus tard que 15h30. Pourtant, plusieurs personnes du personnel médical ont confirmé que ceux qui s'étaient immolés n'étaient pas arrivés à l'hôpital avant environ 17h. Entre environ 15h et 17h, deux heures se sont écoulées. Les rapports de l'Agence de presse Xinhuia ne peuvent expliquer où sont allées ces personnes pendant ce temps. Que s'est-il réellement passé durant ce temps ? Pourquoi a-t-il fallu deux heures à l'ambulance pour faire un trajet de vingt minutes ?
23. Une caméra de surveillance « stationnaire » capture l'événement
Dans le programme de CCTV, on peut voir que la caméra suit la police à l'endroit où le feu a commencé et zoome d'avant en arrière pour attraper juste les bons détails du drame tel qu'il se déroule. Normalement, la caméra de surveillance sur la place Tiananmen couvre une zone fixe. Mais en ce jour particulier, la caméra suit la police sur les lieux et zoome pour se fixer sur l'incident. Il semblerait que cette caméra ait été mise spécifiquement pour enregistrer l'auto-immolation.
24. Une grande quantité de vidéos couvre l'incident
On a montré au public de nombreuses vues de l'auto-immolation, prises sous de multiples angles, des prises de loin, des plans moyens et des gros plans, même des photos. Si cela n'avait pas été pré-arrangé, comment cela aurait-il pu être capturé si complètement ? Encore plus étrange est le fait que lorsque la vie d'une victime brûlée de 12 ans, Liu Siying, est en danger, nous pouvons voir que quelqu'un prend une photo d'elle en gros plan et enregistre sa voix. On peut seulement se demander : Quelles sont les priorités ici ? - sauver à tout prix une jeune enfant, ou rassembler des preuves pour un futur usage ?
25. « L'immolé » ne cite pas le Falun Gong
1) Dans certains rapports, les médias chinois ont écrit que Liu Siying a déclaré que sa propre mère lui a dit de se mettre le feu pour atteindre « Le Royaume Doré des Cieux », et « le Nirvana » dans d'autres rapports. Pourtant ces termes ne font pas partie du Falun Gong.
2) Une autre « immolée » est apparue fréquemment à la télévision clamant être une pratiquante de Falun Gong. Elle a dit qu'elle a vu les autres allumer le feu en premier, produisant une fumée noire. Pourtant elle a pensé que lorsque « de » (vertu) est brûlé, il doit produire de la fumée blanche car « de » est une substance blanche. C'est seulement quand le « karma » brûle qu'il devrait produire de la fumée noire.
Aucune phrase dans le Falun Dafa ne dit que brûler du « de » va produire de la fumée blanche ; ni que brûler du karma va générer de la fumée noire. Les termes font référence à la moralité et n'ont jamais été associés à de la combustion !
26. Les informations sur l'auto-immolation immédiatement diffusées
Dans les deux heures suivant l'incident, Xinhua a fait immédiatement une annonce accusant les pratiquants de Falun Gong de s'être immolés. Immédiatement après l'annonce, le programme Focus interview de CCTV a diffusé un programme de commentaires et en a tiré des conclusions qui font autorité, accusant là aussi le Falun Gong. Cela contrastait fortement avec la façon dont les nouvelles sont généralement traitées en Chine, où les fonctionnaires de niveau inférieur signalent à leurs supérieurs et ainsi de suite jusqu'à ce que les hauts fonctionnaires autorisent la publication des nouvelles. Les manuscrits des reportages sensibles qui sont diffusés sur l'Agence Xinhua doivent être revus et rédigés plusieurs fois. Dans ce cas, l'information a été proposée au public à une telle vitesse inouïe que cela a éveillé les soupçons des gens.
« En termes de temps de réponse, un autre journaliste étranger à Pékin a dit être choqué que Xinhua ait pu publier le premier rapport sur l'incident presque immédiatement, et en anglais qui plus est. Tout citoyen chinois sait que chaque reportage de Xinhua est généralement passé par plusieurs séries d'approbations des personnes haut placées et ce sont généralement de « vieilles informations » au moment où ces reportages sont publiés. Par ailleurs, les médias d’État n'ont jamais transmis à la presse étrangère de photos ou de vidéos des manifestations du Falun Gong au cours des 18 mois de persécution, alors pourquoi maintenant et avec si peu d'hésitation ? Et pourquoi seulement en anglais et pas en chinois ?
Ian Johnson du Wall Street Journal, un des journaliste les plus perspicaces qui a suivi cette histoire, a eu des soupçons suite à la rapidité avec laquelle cette information a été couverte, il a observé que les médias d’État « ont rapporté la mort (de la victime) avec un empressement inhabituel, impliquant que le décès avait, soit eu lieu plus tôt que rapporté, soit les médias, en général prudents, avaient eu l'approbation d'en haut pour accélérer les rapports électroniques et la présentation d'une dépêche télévisée. Les nouvelles locales de 19h, par exemple, ont présenté un reportage filmé de Changde, la ville natale de M. Tan, une petite ville de la province du Hunan. La plupart des reportages présentés à la télévision lors du journal du soir sont examinés de près à midi au plus tard, ainsi la diffusion quotidienne présente rarement des reportages sur des événements du jour, sans parler d'un événement qui a eu lieu à midi et dont les informations par satellite venaient de parties relativement éloignées du pays. »
(Les Feux de ce temps : Une Immolation trompeuse à Pékin ?) par Danny Schechter
Bien que les médias contrôlés par le gouvernement aient diffusé l'histoire dans les deux heures, il est intéressant de noter qu'il a fallu plus d'une semaine pour compléter la production vidéo de l'événement.
27. Des reportages chinois contradictoires – 1ère partie
Selon une étude réalisée par WOIPFG, cinq reportages séparés chinois publiés sur une période d'un an donnent des comptes-rendus complètement différents quand à savoir où et quand Wang Jindong et sa famille ont commencé à pratiquer le Falun Gong. Certains affirment qu'il avait pratiqué durant plus d'un an, tandis que d'autres donnent des dates ultérieures, et l'un d'entre eux remonte même à 1996. Cliquez ici pour le rapport.
28. Des reportages chinois contradictoires - 2ème partie
Dans la « déclaration personnelle de Wang Jindong sur l'incident de l'auto-immolation du 23 janvier » publiée par Xinhua le 7 avril 2003, Wang Jindong a rappelé : « Aux environs de 14h30... J'ai appuyé sur le briquet et j'ai été immédiatement enveloppé par les flammes. Je n'ai pas eu le temps de m'asseoir dans la position de (croisement des deux jambes) alors je me suis assis dans la position de croisement d'une jambe. Poussé par les grandes flammes, l'air faisait de forts bruits. Je pouvais à peine respirer, mais je savais clairement que l'objectif serait bientôt réalisé. À ce moment-là, la police a tenté d'arrêter le feu en me couvrant avec quelque chose que je ne connaissais pas. J'ai refusé deux fois de les laisser éteindre le feu sur mon corps. Quelques instants plus tard, quelqu'un a utilisé des extincteurs et le feu a été éteint. J'ai été très déçu, je me suis levé et j'ai crié : « Authenticité-Bienveillance et Tolérance (Zhen, Shan, Ren), c'est la loi universelle. C'est la loi que chacun doit suivre. Mon Maître est le chef Bouddha. »
À ce stade de l'article, Wang Jindong a dit qu'il « s'est levé et a crié ». Plus précisément, il a dit qu'il s'est levé et a crié les mots après que le feu ait été éteint.
Dans un reportage précédent de Xinhua publié le 30 janvier 2001, on pouvait lire : « Par la suite, des flammes rouges ont jailli de l'homme, dégageant une fumée sombre. Au milieu des flammes rouges, l'homme a crié désespérément : 'La grande loi de l'univers est la loi que tout le monde doit connaître'. »
Les deux reportages se contredisent dans leurs descriptions de l'incendie et les mots que Wang a lancés. De plus, les deux reportages sont en contradiction avec la séquence vidéo de CCTV dans laquelle :
On ne voit pas de feu ou de fumée sur Wang, (voir le Fait N° 8)
Wang est assis sur le sol quand il crie,
Wang ne crie pas ce qu'il dit dans sa « déclaration personnelle », (dont les deux dernières phrases ne sont pas représentatives du Falun Gong)
Wang n'a même pas fait la posture de croisement d'une jambe.
29. Des reportages chinois contradictoires – 3ème partie
Dans la « déclaration personnelle de Wang Jindong... » Wang a dit que le groupe a versé de l'essence dans des bouteilles de boisson, puis :
« Liu Yunfang et moi avons accroché les bouteilles à nos cous et les avons fixées sous nos aisselles avec du ruban adhésif, puis nous avons mis par-dessus nos pulls de laine, et nos vestes en coton matelassé (piqué). Après quoi, nous avons pris avec nous les couteaux à une lame aiguisée et les briquets que Hao Huijin avait achetés à l'avance. » « Aux environs de 14h30, j'ai utilisé la lame que j'avais préparée dans ma main pour couper dans les vêtements et trancher la bouteille, puis j'ai jeté la lame et sorti le briquet. À ce moment, la police marchait vers moi, et quand ils étaient à environ dix pas de moi, j'ai allumé le briquet et j'ai été instantanément englouti par les flammes. »
Selon le propre récit de Wang, l'essence sur son corps provenait d'une bouteille suspendue autour de son cou et attachée sous son aisselle par du ruban adhésif. La bouteille était éventrée et l'essence coulait sur son corps.
Cependant, selon l'article de Xinhua du 30 janvier :
« À 14h41, au nord-est du Monument du mémorial des Héros du peuple, un homme dans la quarantaine, face au nord-ouest, s'est assis dans la position des jambes croisées et a versé sans arrêt sur son corps un liquide provenant d'une bouteille verte en plastique. Ensuite, les flammes rouges ont jailli de son corps, provoquant une fumée noire... »
L'article indique clairement que Wang Jindong avait « versé sans arrêt sur son corps un liquide provenant d'une bouteille verte en plastique. » Ces deux articles donnent de longues descriptions sur la manière dont les soi-disant immolés ont entrepris de se déverser de l'essence dessus. Tous deux se réfèrent au fait que le groupe avait préalablement testé le processus plusieurs fois. C'est à dire, qu'il était très important pour les immolés de savoir comment verser de l'essence sur eux-mêmes. Pourtant les deux reportages sont tout à fait en désaccord entre eux sur la question technique tout à fait cruciale (en utilisant des lames pour ouvrir la bouteille ou en versant le liquide).
30. Les reportages chinois se contredisent – 4ème partie
Dans la « déclaration personnelle de Wang... », Wang a dit qu'après l'immolation, le véhicule de police a roulé à très grande vitesse vers l'hôpital Jishuitan. « À l'hôpital, j'étais étendu sur un lit aux urgences... » Un article des Nouvelles du Soir de Pékin daté du 16 février 2001, déclare : « Xiao Yang, qui est capable de courir le 100 mètres en 13 secondes, et ses coéquipiers ont porté Wang Jindong dont les cheveux avaient complètement brûlé dans le véhicule de police, ont conduit rapidement au Centre local des urgences du district de Xuanwu à la vitesse de l'éclair. Plus tard, il a été transféré de ce centre d'urgence vers l'hôpital de Jishuitan. »
. Les articles donnent différents lieux vers lesquels le véhicule de police s'est dirigé (l'hôpital de Jishuitan et le Centre des urgences de Xuanwu).
. Les images filmées de CCTV montrent que les cheveux de Wang n'étaient pas complètement brûlés. (voir Fait N° 5)
. Au cas où le véhicule de police aurait été conduit « à grande vitesse », « rapidement », ou « à la vitesse de l'éclair » (comme les deux articles le reconnaissent), cela n'aurait pas pris deux heures pour se rendre à l'hôpital (voir Fait N° 22)
Traduit de l'anglais en Suisse