(Minghui.org) Mme Wang Chuanju, une enseignante de 59 ans de l'école élémentaire du canton de Junan, a été illégalement arrêtée le 16 juin 2014 pour avoir posté des documents de clarification de la vérité au sujet du Falun Gong dans le bourg de Lingquan. Sa maison a été saccagée par des agents de la Division de la sécurité intérieure.
Après l'arrestation de Mme Wang, ses filles ont engagé un avocat de Pékin pour faire valoir ses droits et pour qu'elle soit libérée. Deux fois l'avocat a essayé de rencontrer sa cliente, Mme Wang, sans succès et la cause est maintenant entre les mains du Parquet.
Le 23 septembre 2014, après avoir été emprisonnée illégalement pendant plus de trois mois, Mme Wang a été autorisée à s'entretenir avec son avocat au centre de détention de la ville de Linyi.
Du fil à retordre pour les filles et le procureur
Le 7 juillet 2014, les filles de Mme Wang ont embauché un avocat de Beijing. Alors qu'il tentait de rendre visite à sa cliente au centre de détention, les agents de la Division de la sécurité intérieure, Chen Xin et Guo Qiang, l'ont arrêté. Les agents ont déclaré que le Bureau judiciaire avait refusé la visite.
Quand l'avocat en a informé les filles de Mme Wang, celles-ci se sont rendues au Parquet, le 10 juillet, pour demander pourquoi l'avocat n'avait pas été autorisé à rencontrer leur mère. Le Parquet les a informées que le Bureau judiciaire ne permettait pas que les pratiquants de Falun Gong, soient représentés par un avocat.
Le lendemain, les deux sœurs se sont rendues au poste de police pour déposer une plainte pour abus de pouvoir contre les agents de la sécurité intérieure.
Le 15 juillet, elles sont allées à la Division de la sécurité intérieure au nom de leur père car celui-ci était dans l'incapacité de s'y rendre. Guo les a informées de l'avis d'arrestation approuvé par le Parquet et il leur a dit de le signer. Les sœurs ont dit qu'elles avaient besoin de consulter leur avocat avant de signer quoi que ce soit, mais Guo les a pressées de le faire rapidement. Cependant, il leur a dit que cela n'avait pas grande importance qu'elles signent ou pas l'avis d'arrestation, puisque de toute façon, l'arrestation avait déjà été approuvée.
Elles ont demandé quand l'avocat pourrait avoir une rencontre avec leur mère.
Guo a répondu : « Ne pensez même pas à une rencontre avec l'avocat. Ça ne sert à rien d'engager un avocat. Même si la cause est renvoyée devant le Parquet ou devant le Tribunal, vous n'aurez pas l'autorisation de lui rendre visite avant que la sentence ne soit prononcée. Si vous faites appel du verdict, vos droits de visite seront révoqués ! »
Le 16 juillet, les sœurs sont allées à la Division de la sécurité intérieure déposer une requête pour la libération de leur mère, moyennant caution. Elles y ont rencontré le directeur Chen. Il leur a dit qu'il détenait la plainte qu'elles avaient soumise contre son département. Il a prétendu qu'il pouvait les détenir sur la base de ce seul document.
Sans se laisser décourager par cette menace, elles ont de nouveau demandé pourquoi l'avocat n'avait pas eu l'autorisation de rencontrer leur mère. Chen a dit que le Bureau 610 local en avait donné l'ordre. Les sœurs se sont précipitées au Bureau 610 pour en avoir la confirmation, mais le personnel leur a dit qu'ils n'avaient aucune idée de quoi il s'agissait. Le personnel leur a dit qu'ils n'avaient aucune autorité que ce soit pour empêcher un avocat de rencontrer son client.
Les sœurs sont retournées au bureau de Chen pour le confronter avec le mensonge qu'il leur avait fait. Il a répliqué qu'elles devaient vérifier directement avec le chef du Bureau 610, alors elles y sont rapidement retournées. Quand elles sont arrivés là-bas, on les a informées que le chef du Bureau 610 était en voyage d'affaires. En entendant cela, la sœur aînée a fondu en larmes.
Dans la matinée du 17 juillet, les sœurs sont passées devant Chen et Guo, dans un escalier menant au Bureau 610. Elles ont salué les officiers poliment, mais les officiers ont fait semblant de ne pas les connaître.
Le personnel du Bureau 610 a montré aux sœurs un document classé qui ne disait rien au sujet de ne pas permettre aux avocats de rencontrer ses clients, sauf pour les avocats à l'extérieur de la ville qui devaient déposer un rapport au Bureau judiciaire.
Le 6 août, l'avocat a fait une deuxième visite au centre de détention. Il a été renvoyé encore une fois. Guo lui a dit que la cause avait été classée et qu'il avait reçu des instructions à ce sujet d'une autorité plus élevée.
Le 23 septembre, à son troisième essai, l'avocat a finalement rencontré sa cliente.
Les agents de la sécurité intérieure saccage le domicile de Mme Wang
Chen, Guo et une équipe de policiers de la division de la sécurité intérieure sont entrés par effraction chez Mme Wang le 16 juin. Le mari de Mme Wang, M. Du, était seul à la maison à ce moment-là. Les policiers n'ont produit aucune pièce d'identité pendant qu'ils fouillaient toute la maison, créant un grand désordre.
La sœur de Mme Wang a entendu ce qui se passait et elle s'est précipitée. Elle a demandé pourquoi ils avaient transporté des choses à l'extérieur de la maison.
Guo lui a crié : « Foutez le camps ! Vous nous gênez ! »
Elle a dit que c'était la maison de sa sœur. M. Du, un homme honnête et gentil, était terrifié. Il essayait de les persuader de ne pas créer de scène.
Des objets personnels – des livres de Dafa, des ordinateurs et des téléphones portables d'une valeur de milliers de yuans au total - ont été emportés de la maison. M. Du, en état de choc, a eu une dépression et il est tombé malade.
La cause est maintenant rendue devant le Parquet. Le chef de section en charge est Wang Houyan.
Après que Mme Wang ait commencé à pratiquer le Falun Gong, ses deux filles ont vu les changements qui se sont produits chez leur mère, laquelle est passée d'une femme malade et de mauvaise humeur à une personne en bonne santé qui place les autres avant elle-même.
Il semblerait que Mme Wang soit encore en bonne santé, mais ses filles sont inquiètes pour sa sécurité et sont déterminées à obtenir la libération de leur mère.
Voici les coordonnées des agents responsables :
Guo Qiang (郭强), officier de la Division de la sécurité intérieure : + 86-157-53999729, + 86-185-53908659
Le Ministère de la justice de la province du Shandong : + 86-531-82923525
Wang Houyan (王厚 彦), chef de section en charge du Parquet du canton de Junan : + 86-539-3012556
Traduit de l'anglais au Canada :