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Fahui de Minghui | Pouvoir endurer ce que les autres ne peuvent pas supporter

16 novembre 2014 |   Écrit par Yuan Yin, une pratiquante de Falun Dafa du Shandong

(Minghui.org) J'ai géré un grand hôtel et vendu des voitures de luxe même si je ne suis pas une diplômée universitaire. Pourtant, par rapport à de nombreux collègues diplômés en Chine qui ne peuvent pas trouver de travail, mon expérience relève presque du miracle.

Les autres disent souvent que je suis « une bonne personne ». Je sais que c'est à cause du Maître que je suis une bonne personne. Je ne serais pas aussi bonne que je le suis si je n'avais pas comme guide le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance du Falun Gong.

Je suis tellement chanceuse - j'ai obtenu la Loi de l'univers !

Han Xin (mort en 196 avant notre ère) était un général de l'armée qui a grandement contribué à la fondation de la dynastie Han. On raconte qu'il était capable d'endurer ce que d'autres ne pouvaient pas supporter.

Selon la légende, il est tombé sur un voyou au marché. Le voyou l'a défié au combat. Han Xin a refusé de se battre avec lui. Le voyou a ensuite exigé qu'il fasse un choix entre deux options : se battre ou ramper entre ses jambes. Han Xin a choisi cette dernière option.

À l'âge de 19 ans, j'occupais un poste de gestionnaire. Je portais un tailleur et je formais des employés qui étaient mes aînés de plus de dix ans. J'étais vraiment intimidée. Le directeur général a dit qu'il voulait me former en tant que responsable parce que j'étais une bonne personne.

Une employée de longue date me détestait particulièrement. Elle s'opposait à moi sur presque tous les sujets. Elle me défiait en public et essayait d'amener les autres à m'être hostiles. Je ne le prenais pas personnellement et je la traitais toujours gentiment. Habituellement, j'endurais et je cherchais à l'intérieur. Je me suis élevée.

Plus tard, cette employée de longue date est tombée malade. Je lui ai apporté des mets spéciaux que je commandais du restaurant de l'hôtel. Elle était alitée et ne pouvait ni manger, ni boire. Je suis allée dans ma chambre au dortoir et je lui ai apporté une boîte de salade de fruits que j'avais mise de côté et je la lui ai donnée à manger. Elle a été très touchée et s'est excusée sincèrement. Après cela, elle est devenue ma meilleure assistante.

J'ai dit à mon équipe comment être une bonne personne et comment le caractère d'une personne est plus importante que n'importe quel diplôme. Je leur ai partagé quelques-uns des principes que j'avais appris de Dafa.

Les membres de notre équipe ont progressivement cessé de se jouer de moi. Nous coopérions mieux. Ils aimaient tout partager avec moi et trouver des solutions avec moi. On m'appelait « grande sœur », même si j'étais au moins 10 ans plus jeune que chacun d'entre eux.

La performance de notre équipe était très bonne par rapport à d'autres équipes de l'hôtel. Pour cette raison, j'ai gagné une bonne réputation. La haute direction cherchait souvent à connaître mon opinion sur des questions liées au travail. Je pensais que c'était à cause de la sagesse qui m'était conférée par le Fa et le pouvoir de la bonté.

Plus tard, j'ai été transférée au poste des ventes. Une professeure d'université a visité notre société avec sa fille. Le professeure discutait d'affaires avec mon superviseur et je jouais avec la petite fille quand le téléphone a sonné. J'ai pris le combiné, mais la petite fille a raccroché.

Nous ne pouvions pas identifier celui qui avait logé l'appel et cet appel pouvait être un client très important, donc j'ai souri à la petite fille et je lui ai dit : « Ne fais pas ça la prochaine fois. Ce n'est pas poli. »

La professeure, qui était dans une autre pièce, m'a entendue par hasard. Elle s'est précipitée dans la pièce et a commencé à me crier après. Mon gérant a essayé de la calmer. Je suis rentrée chez moi.

Quand je suis rentrée, j'ai reçu un appel du bureau me demandant de revenir immédiatement. Le professeur s'était plainte à la direction générale et avait essayé de me faire mettre à la porte.

Je ne pouvais pas m'empêcher de penser que c'était injuste, puis j'ai immédiatement pensé à l'histoire de Han Xin dans le Zhuan Falun. Je me suis dit que je devais bien surmonter ce test.

« C'est difficile à endurer, mais on peut l'endurer. […].»

Ces mots du Zhuan Falun sont apparus dans ma tête.

La professeure était encore en train de se plaindre dans le bureau de la direction générale quand je suis arrivée. Le gérant de mon service m'a fait des excuses : « Je suis désolée que vous ayez à revenir pendant votre pause. » Il a aussi fait quelques commentaires négatifs sur la professeure.

Je n'ai pas été touchée par les paroles de mon gérant de service. La directrice générale m'a appelée dans son bureau et m'a dit que ce que la cliente voulait que je lui présente mes excuses. Je me sentais calme et je lui ai dit : « Oui, excusez-moi. »

« Non, ça ne va pas », a dit la professeure. Elle se tenait debout entre deux chaises. Elle s'est assise sur l'une d'elles et a demandé à son enfant de s'asseoir sur l'autre. Elle m'a donné l'ordre de me placer droit devant elles, de m'incliner devant elles et de présenter des excuses à chacune d'elles. Après m'être inclinée, elle m'a dit que je devais demander spécifiquement pardon à sa petite fille. Si la petite fille, âgée d'environ trois ou quatre ans, ne me pardonnait pas, la situation allait s'éterniser.

Plus de dix personnes étaient présentes, y compris la directrice générale, le gérant de service et d'autres de mes autres collègues. J'étais un petit peu troublée, mais je me suis dit à moi-même que je devais traiter cela ouvertement et avec dignité.

Je me suis tenue debout droite, je me suis inclinée et je leur ai présenté mes excuses comme le professeur m'avait demandé de faire. La petite fille ne comprenait pas exactement ce qui se passait. Elle a juste dit : « Je veux jouer encore avec tantine (moi). »

Ce délicat conflit était résolu.

Le directrice générale a fait jouer la vidéo de la caméra de sécurité le lendemain pour confirmer ce qui s'était produit. Elle m'a dit : « Je vous admire beaucoup. Vous n'êtes pas comme une personne ordinaire. Vous avez été capable de supporter ceci avec calme. C'était vraiment remarquable. Une autre personne se serait probablement battue avec la professeure, même si cela aurait voulu dire qu'elle devait démissionner. »

J'ai pensé à combien l'esprit d'endurance d'un pratiquant peut toucher le cœur des gens. J'ai partagé le Zhuan Falun avec la directrice générale. Peut-être que son temps n'est pas encore venu ; elle n'a pas commencé à pratiquer le Falun Gong.

Ma directrice a insisté pour me garder

Actuellement, je travaille surtout avec des organismes gouvernementaux et des entreprises d'État. En voyant toute la corruption, ma patronne ne fait confiance à personne. Elle revérifie l'inventaire avant de partir en vacances, craignant que les employées ne volent des marchandises ou des paiements.

Je gère tous les comptes depuis que j'ai rejoint cette entreprise. J'ai même payé pour des articles quand je me suis aperçue qu'il en manquait. Je préfère supporter une perte plutôt que de tirer avantage des autres. Les autres ont dit que j'étais « si fine qu'elle en a l'air idiote. »

J'ai gagné progressivement la confiance de ma patronne. Elle m'a dit : « Tout au long de ma vie, je n'ai pu faire confiance à personne, sauf à quelques membres de ma famille. Mais vous, je vous fais confiance. » Elle a dit qu'elle préférait embaucher des pratiquants de Falun Gong.

Ma mère, qui est aussi une pratiquante, a été illégalement détenue il y a quelques années. Nous l'avons secourue avec succès. Mais la police a conservé mes fichiers séparément. Une autre pratiquante a été arrêtée plus tard. Un membre de sa famille vivait avec moi à ce moment-là, alors je suis allée avec elle pour obtenir sa libération.

La police a menacé de faire connaître mes dossiers pour m'humilier en public. Ils sont aussi venus sur les lieux de mon travail pour demander à ma patronne de me licencier.

Le père de ma patronne avait reçu un diagnostic de cancer à ce moment-là. Je lui ai dit de réciter « Falun Dafa est bon. Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. » Cela l'a aidé à récupérer. Ma patronne avait un parent qui était haut responsable dans le Parti communiste chinois (PCC). Ce parent s'est disputé avec ma patronne, a exigé qu'elle me mette la porte et il lui a dit qu'il verrait à me faire arrêter.

À l'époque, mon mari essayait de divorcer et il avait déjà déménagé. Si je n'avais plus de travail, je ne serais plus capable de joindre les deux bouts. J'ai vraiment fait l'expérience de :

« Cent épreuves tombent en même temps » (« Faire souffrir son cœur et sa volonté » de Hong Yin)

Tous les conflits et les ennuis sont arrivés en même temps. La difficulté et les tensions étaient au-delà de l'imagination.

La seule chose que je pouvais faire était d'étudier davantage le Fa. Ma patronne subissait aussi beaucoup de pression.

Elle m'a dit : « Votre excellence est claire. J'ai subi beaucoup de pression récemment pour vous mettre à la porte. J'y ai pensé pendant plusieurs jours. J'ai décidé que c'est moi qui décide qui travaille pour moi, personne d'autre. Mon parent m'a demandé de vous mettre à la porte. Peut-il me trouver une autre personne comme vous, comme membre de mon personnel ? En est-il capable ? Je ne veux personne d'autre. Je veux juste que vous travaillez ici ».

J'en pleurais presque. J'ai remercié le Maître dans mon cœur. Je me suis aussi sentie heureuse que ma patronne ait fait le bon choix. Elle avait résisté à la pression en provenance de diverses sources et avait choisi un bon avenir pour elle-même.

Démissionner et revenir – Suivre le cours naturel des choses

Le fils de ma patronne est venu travailler pour l'entreprise et a essayé de me chasser. J'ai décidé de démissionner. J'ai pensé que peut-être qu'il était temps pour moi de quitter l'entreprise, alors je suis partie même si ma patronne voulait que je reste. Elle a embauché deux remplaçantes pour combler mon poste, mais elle n'était pas satisfaite de leur travail.

Après le Nouvel An chinois, elle m'a appelée et m'a demandé de revenir travailler dans son entreprise. Elle m'a proposé de doubler mes périodes de vacances et de me donner un salaire élevé. Elle m'a dit que je pouvais venir travailler tard et partir tôt et que ce serait correcte si je devais laisser mon travail durant la journée, si j'avais des urgences à prendre en charge. Elle m'a dit aussi que je pouvais garder mon emploi actuel et qu'ainsi, je pourrais gagner deux salaires en même temps.

Elle a continué : « Il y a peu de gens en qui j'ai confiance. C'est en vous que j'ai le plus confiance. Si vous ne revenez pas, je vais laisser le poste vacant jusqu'à ce que vous veniez le remplir. »

Elle a commencé à m'appeler tous les jours. Chaque fois, nous parlions une demi-heure à une heure. J'ai discuté de ce sujet avec mes compagnons de pratique. Nous pensions tous que ce n'était pas accidentel, alors je suis retournée travailler pour la société.

Le fils de ma patronne s'est excusé plus tard. Il a dit : « Je sais que vous avez quitté la société à cause de moi. Votre départ a mis ma mère en colère contre moi pendant longtemps. Chaque fois qu'elle me voyait, elle bouillonnait. Je ne pouvais pas supporter le fait d'avoir à vous présenter mes excuses. »

« Mais aujourd'hui, je veux vous présenter mes excuses. Je suis désolé. J'espère que vous pourrez travailler ici longtemps. Si vous avez quelques problèmes que ce soit à la maison ou au travail, vous pouvez juste m'en parler. Je vais vous aider. Ma mère ne me laisse plus visiter l'entreprise. Elle craint que je vous cause des ennuis. »

« Je ne vous déteste pas. J'avais juste beaucoup de pression à l'époque [quand je vous ai demandé de quitter l'entreprise]. Je sais que vous êtes une très bonne personne. Venez simplement travailler ici et nous allons tous bien vous traiter. »

Je lui ai dit : « Vous n'étiez pas la raison pour laquelle j'ai quitté l'enteprise. C'était parce que je ne cultivais pas tellement bien que ma capacité à endurer n'était pas grande non plus. Ne vous inquiétez pas. Je fais un bon travail partout où je vais parce que mon Maître nous demande d'être de bonnes personnes. Votre société me paie, comment puis-je ne pas faire de mon mieux ? Si je ne travaillais pas bien, je ne serais pas une bonne personne. »

« Oh, le Falun Gong semble tout à fait bien », a-t-il dit.

Il avait servi dans l'armée, alors il avait été influencé par la propagande du PCC. Je lui avais clarifié la vérité auparavant, mais il avait refusé d'écouter. Cette fois, il a ouvert son cœur.

Ma patronne est encore inquiète que je puisse à nouveau quitter l'entreprise. Elle m'a dit il y a quelques jours : « Travaillez ici et vos efforts ne seront pas vains. Vous finirez par avoir quelque chose de beau. Vous savez ce que je veux dire. »

Elle faisait allusion à son magasin. Elle a dit plus d'une fois qu'elle voulait qu'une aimable personne prenne en charge le magasin. Son fils a sa propre usine et ne veut pas faire fonctionner le magasin, alors elle espère que je puisse travailler là et apprendre. Elle m'a laissé entendre plus d'une fois qu'elle voulait que je devienne membre de l'exécutif.

Je savais qu'elle parlait avec son cœur, mais je n'étais ébranlée. Mon chemin est arrangé par le Maître. Les besoins de la rectification de Fa sont le facteur le plus important pour mon chemin futur. Mais je suis contente d'entendre ce qu'elle a dit. Cela m'a montré comment elle avait positionné le Falun Gong dans son cœur.

Une fois, quelqu'un du poste de police local est venu à notre entreprise. Il m'a montrée du doigt et il a dit : « Je vous connais. » Nous venions tout juste de secourir ma mère à l'époque. Ma patronne l'a approché et m'a laissé entendre que je devais quitter ; elle était en train d'essayer de me protéger.

Elle m'aide aussi parfois dans mes efforts de clarification de la vérité. Elle dit aux autres personnes : « Dafa est permis dans tous les autres pays à travers le monde. La Chine se développe aussi. Les gens intelligents n'arrêtent pas les bonnes personnes. N'est-ce pas bien que nous soyons tous en train de devenir de bonnes personnes ? »

Un compagnon de pratique a suggéré que je partage les expériences que j'ai vécues dans mon lieu travail. J'ai réfléchi sur sa suggestion et j'ai accepté. Si ce n'était des enseignements du Maître et de sa direction, comment pourrais-je ne pas être affectée par toute la corruption et les « règles tacites » de la Chine d'aujourd'hui ?

Je décidé d'écrire mon histoire pour valider comment Dafa enseigne aux gens à être bons. Seuls les pratiquants de Falun Dafa sont capables d'agir contre la dégringolade morale de la société d'aujourd'hui. Nous agissons comme des fleurs de lotus qui poussent au-dessus de la boue, non affectées par la saleté.

(Onzième conférence de partage d’expériences par Internet de Minghui pour les disciples de Dafa de Chine continentale)

Traduit de l'anglais au Canada