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Fahui de Minghui | Tout va bien quand on pense aux autres

17 novembre 2014 |   Écrit par une pratiquante du Heilongjiang

(Minghui.org) Bonjour vénérable Maître ! Bonjour compagnons de pratique !

Au moment le plus difficile de ma vie en 1995, j'ai commencé à pratiquer le Falun Gong. Depuis mon très jeune âge, j'avais une jambe handicapée. J'avais subi deux grosses opérations mais cela n'avait rien changé. J'avais de la difficulté à marcher et je souffrais beaucoup, ne serait-ce que pour faire quelques pas. Pourtant, j'ai récupéré complètement après avoir pratiqué le Falun Gong. Je pouvais marcher, monter et descendre et je ne me sentais pas fatiguée même après avoir marché un long trajet. Les gens autour de moi ont pu voir comment ma santé s'était améliorée et ils savaient que le Falun Gong en était la raison.

Le Parti communiste chinois (PCC) a commencé à persécuter le Falun Gong en juillet 1999. J'ai arrêté de pratiquer parce que j'avais peur d'être persécutée. Je ne comprenais pas le sens profond de Dafa. Après avoir lu l'Hebdomadaire Minghui et d'autres informations, j'en suis venue à connaître la vraie nature de la persécution et j'ai fini par penser avec droiture. J'ai recommencé à pratiquer le Falun Gong.

La police m'a kidnappée chez moi en 2006 et m'a détenue pendant quinze jours dans un centre de détention. Ensuite, j'ai été envoyée dans un camp de travaux forcés et on m'a dit que j'y resterais pendant une année. Cependant, mon mari a été capable de me faire libérer du camp de travail après seulement deux jours.

En faisant l'expérience de la persécution, j'ai cherché à l'intérieur et j'ai compris le sérieux de la cultivation. Je me suis calmée et j'ai étudié les enseignements du Maître de manière systémique. J'en suis venue à mieux comprendre la cultivation en me considérant moi-même comme une vraie pratiquante, en respectant les principes de Dafa et en cultivant mes pensées à chaque instant.

J'ai vu que l'état de cultivation global des pratiquants de ma région n'était pas très bon. Il n'y avait pas d'environnement pour étudier la Loi en groupe. C'était à cause de la peur de la persécution et le coordinateur était soumis à une forte pression. Des pratiquants locaux étaient harcelés ou kidnappés et leurs domiciles étaient saccagés par la police.

J'ai réfléchi à ce que je pouvais faire. Je me suis rappelée les enseignements du Maître :

« Les divinités pensent toutes ainsi, en plus, s'il y a des insuffisances quelque part, on va compléter en silence sans condition, de sorte que ce soit encore plus parfait. ». (« Enseignement de la Loi lors de la Conférence de Loi à Philadelphie aux États-Unis 2002 »)

J'ai donc mis en place un point d'étude de la Loi en groupe chez moi.

Au départ, mon mari et mon fils ne soutenaient pas tout à fait mon idée. Je pouvais comprendre, puisque il y avait peu de pratiquants clarifiant les faits sur le Falun Gong dans ma région ; l'environnement de cultivation n'était pas bon et la persécution battait son plein.

Aussi, les pratiquants qui venaient participer à l'étude de la Loi en groupe avaient des problèmes variés. Il y en avait qui parlaient haut et fort dans le corridor ou d'autres qui frappaient bruyamment à la porte. Mes voisins pouvaient voir cela clairement puisque quelques-uns gardaient leur porte ouverte. Je ne me plaignais pas, même si je m'inquiétais aussi. Je partageais avec mes compagnons de pratique sur la question de la sécurité et je leur rappelais que penser aux autres fait aussi partie de la cultivation. J'accordais une attention toute particulière à la cultivation personnelle et je partageais mes points de vue avec eux avec bienveillance.

Quelques-uns de mes voisins m'ont parlé de sécurité. J'ai souri et je leur ai dit : « J'ai une bonne relation avec les autres. Ne vous inquiétez pas. » Je leur parlais du Falun Gong et leur disais que les pratiquants de Dafa sont de bonnes personnes.

Tout le monde dans mon quartier savait que j'étais une pratiquante de Falun Gong. Mes voisins savaient vraisemblablement que tous ceux qui venaient chez moi étaient des pratiquants de Falun Gong. Jour après jour, ils se sont habitués. Dans mon esprit, je n'avais aucune pensée de persécution et je ne pensais pas à être persécutée. Au lieu de cela, je pensais que tout ce qui était incorrect pouvait être corrigé par la cultivation dans Dafa.

Des compagnons de pratique ont constaté que nous ne partagions pas suffisamment nos expériences dans notre groupe et que cela affectait l'état général de notre cultivation. Nous avons donc commencé un groupe d'étude de la Loi et de partage d'expériences hebdomadaire chez moi. Beaucoup de questions ont été résolues et notre xinxing s'est élevé. De plus en plus de pratiquants locaux ont commencé à venir. Parfois, plus de 30 personnes venaient y participer.

Coordination et coopération

Dans mon quartier, je gérais une petite boutique d'à peine quelques mètres carrés de vente de boissons non alcoolisées et de liqueurs. Les compagnons de pratique venaient chez moi chaque fois qu'ils avaient besoin de déposer ou venir chercher des documents de Falun Gong. Certains étaient de la région et d'autres venaient de la campagne. Je faisais de mon mieux pour répondre à leurs besoins, quels qu'ils soient.

Au cours des dernières années, chaque fois que les autres pratiquants avaient besoin de moi, soit pour coopérer ou pour coordonner, je n'ai pas hésité à le faire. Ils aimaient aussi coopérer et partager avec moi. Certains amenaient des gens qui avaient pratiqué le Falun Gong avant la persécution. Lentement, j'avais à prendre soin de plus en plus de choses.

Parmi ceux qui reprenaient la pratique, il y en avait qui n'osaient pas participer à l'étude de la Loi en groupe, ni ne voulaient apporter des livres de Dafa chez eux. Je leur disais de lire un livre et de me le rapporter après l'avoir terminé. Pas à pas, je leur ai donné l'Hebdomadaire Minghui et d'autres documents d'information du Falun Gong. De cette façon, certains d'entre eux souhaitaient lire. Je leur ai dit progressivement de clarifier les faits sur le Falun Gong aux autres. Lentement, avec les encouragements et les partages, ils font de mieux en mieux.

Se débarrasser de la peur

Il y a eu beaucoup de conflits au cours du processus de coordination. J'ai dû y mettre de l'énergie, mais je sentais la pression. J'ai cherché à l'intérieur et j'ai trouvé que j'avais un attachement : j'avais peur d'être persécutée, ce qui était la cause des nombreux conflits qui surgissaient. J'ai dit au Maître dans mon esprit : « Maître, ma relation avec la police est de les sauver. Bien que mon xinxing actuel ne puisse pas les sauver, je ne devrais pas les inviter à commettre des méfaits. Quel que soit l'état de ma cultivation, le Maître prend soin de moi. Cela n'a rien à faire avec les forces anciennes. Les forces anciennes ne peuvent rien faire tant et aussi longtemps que je ne dévie pas ou que je n'ai pas cette pensée. »

Une fois, une compagne de pratique m'a appelée : « Tous les pratiquants de mon groupe d'étude de la Loi ont été arrêtés et emmenés au poste de police. Une pratiquante, âgée de presque 80 ans semble avoir fait une crise cardiaque, elle est allongée par terre au poste de police. » Elle voulait que j'aille au poste de police. J'étais anxieuse. Je faisais les cent pas et je me demandais en moi-même : « Que crains-tu ? Ta vie est sauvée par le Maître. Tu ne peux pas rester chez toi, alors que des compagnons de pratique ont besoin de toi. Tu dois y aller. »

Au poste de police, j'ai remarqué que le policier ne savait pas quoi faire. Je lui ai dit : « Demande à son fils de venir la chercher pour la ramener chez elle aussitôt que possible. À cet âge, qui d'autre peut prendre soin d'elle ? » Nous avons émis la pensée droite et finalement, elle et les autres ont été libérés.

Les pratiquants qui avaient été arrêtés m'avaient contactée directement auparavant. Mais je n'avais aucune pensée que leur détention m'impliquerait. Tant et aussi longtemps que ma pensée est droite et que je fais ce que le Maître nous demande de faire, je serai en sécurité. Je ne me suis pas plainte des actes irréfléchis des compagnons de pratique.

Secourir les compagnons de pratique et les membres de leur famille

J'ai connu du succès et des échecs en secourant les compagnons de pratique. Mais je n'ai jamais été persécutée dans le processus. Je ne faisais qu'expliquer les faits à la police, aux juges et aux procureurs du Parquet. J'ai élevé mon xinxing en conséquence. Des membres de famille de pratiquants ont été emprisonnés et des policiers, des juges ou des procureurs du Parquet ont été sauvés. Les pratiquants en prison ont été encouragés et en sont venus à avoir une pensée droite.

Initialement, il était difficile de sauver les compagnons de pratique. Les membres de leur famille étaient trompés par les mensonges du PCC et ne voulaient pas accueillir de pratiquants. Certains d'entre eux jetaient les cadeaux que nous leur apportions. D'autres nous faisaient des appels de menaces et d'autres nous maudissaient. Nous ne nous sommes pas découragés, mais nous avons continué à leur rendre visite et à les réconforter. Nous les avons accompagnés pour aller rencontrer la police, les juges ou des procureurs du Parquet. Des membres de famille ont finalement été touchés et, peu à peu, ont commencé à nous soutenir et à coopérer avec nous.

Au début, je n'osais pas expliquer les faits sur le Falun Gong quand j'allais rencontrer la police, les juges ou les procureurs du Parquet. Mais je pensais au Maître et à la Loi dans mon esprit. Peu à peu, mon attachement à la peur est disparu. Je pouvais entrer dans ces bureaux comme dans d'autres lieux publics. Sans peur, je pouvais expliquer naturellement les faits sur le Falun Gong.

Un jour, j'ai partagé avec d'autres pratiquants à notre groupe d'étude sur la façon de parler à la police. Certains ont dit que ce n'était pas trop difficile. Je pensais que si notre point de départ était de les sauver, il n'y aurait aucune raison d'avoir peur d'être persécuté.

Une fois, on m'a dit que deux autres pratiquants avaient été arrêtés par la police quand ils distribuaient des documents de Falun Gong dans un village. Il était environ 10 h. Certains d'entre nous se sont rencontrés et ont discuté de ce qu'il fallait faire. Nous étions d'accord que nous avions besoin d'informations précises sur l'arrestation. Personne n'a dit un mot. J'ai dit : « Venez chez moi. Il sera plus facile de se coordonner. »

Mon mari conduisait la voiture et nous a amenés chez nous. Après discussion avec mon mari, nous avons décidé que deux d'entre nous iraient au poste de police local pour savoir ce qui était arrivé. Je suis entrée dans le poste de police pendant qu'il émettait une forte pensée droite à proximité.

Il était près de 11 h. Il n'y avait que deux jeunes policiers au poste de police. L'un d'eux était une personne au bon coeur que je connaissais déjà. Il avait rejoint le poste de police quelques jours auparavant J'ai pensé : « Maître est bienveillant ! Merci ! » J'ai émis la pensée droite pendant que je parlais avec eux. J'ai vite expliqué le but de ma visite. Le policier m'a dit qu'il allait s'informer sur ce qui était arrivé et il m'a donné le numéro de téléphone du directeur de la branche de la police de ce village. Je suis retournée chez moi et j'ai dit aux autres pratiquants d'aller au poste de police pour demander la libération de ces deux pratiquants détenus. Un pratiquant a dit qu'il connaissait bien le directeur du poste de police et qu'il l'appellerait pour lui expliquer les faits.

Le policier que je connaissais m'a appelée et m'a confirmé que les deux pratiquants étaient détenus dans un poste de police. J'ai appelé le directeur de ce poste de police et je lui ai dit que j'étais une pratiquante de Falun Gong. Je lui ai demandé où les deux pratiquants étaient détenus. J'ai souligné : « En fait, ceux pour qui je m'inquiète le plus, c'est vous et les autres policiers. Vous ne devez pas jouer de rôles négatifs ! » Il savait que plusieurs policiers qui avaient été directement impliqués dans la persécution du Falun Gong étaient décédés. Il a dit immédiatement : « Venez tout de suite ! »

Le directeur de cette branche m'a rappelée de nouveau un peu après 17 h et m'a demandé de venir. J'étais déterminée et j'ai demandé à un autre pratiquant de venir avec moi. Mon mari a dit : « Amène notre fils. Il va s'inquiéter s'il reste chez nous. »

Quand nous sommes arrivés là, trois d'entre nous sommes entrés dans le poste de police pendant que les autres émettaient la pensée droite dans la voiture. Nous avons vu des livres de Dafa sur le bureau dans une pièce et nous savions qu'un pratiquant coopérait déjà avec la police. Je suis allée voir le directeur de la branche. Je pouvais voir qu'il était réticent à participer à la persécution du Falun Gong.

Nous sommes montés à l'étage pour rencontrer le directeur du poste de police et nous avons parlé avec lui. Le Maître m'a donné la sagesse. Je me suis soudainement rappelée que l'un de ses parents m'avait déjà enseignée. J'en ai profité pour m'informer de ce professeur et nous avons commencé à bavarder naturellement. Puis je lui ai expliqué les faits sur le Falun Gong.

Il a dit que les deux compagnons de pratique seraient détenus pendant quinze jours. Je n'étais pas d'accord. Un peu plus tard, il a dit qu'ils seraient détenus pendant une semaine. Je n'ai pas abandonné. À la fin, il a dit qu'ils seraient détenus pendant trois jours. Je n'étais pas d'accord non plus. J'ai pensé : « Tant que les compagnons de pratique sont détenus pendant une minute, la police commet un méfait. » J'ai dit au directeur : « Vous ne devez pas les envoyer au centre de détention. Vous ne serez plus capable de les faire libérer une fois qu'ils seront détenus dans le centre de détention. Cependant ils peuvent aussi subir une longue détention. C'est pour vous. Je ne veux pas que vous souffriez des mauvaises conséquences de votre décision ! » Il a accepté de les libérer à 21 h. Les deux pratiquants sont retournés chez eux sains et saufs.

Un policier qui me connaissait m'a demandé plus tard : « Pourquoi venez-vous toujours quand les autres sont arrêtés ? » Il était vraiment en train de me demander pourquoi je n'avais pas peur d'être arrêtée. Je lui ai dit : « J'ai déjà été détenue et je comprends les autres pratiquants et leur famille. En tant qu'être humain, je dois aider mes amis quand ils sont en difficulté. De plus, pratiquer le Falun Gong n'est pas un méfait. »

Je lui ai expliqué la grâce de Dafa plus en profondeur, pourquoi nous sauvons les gens, que la persécution du Falun Gong viole la constitution et que les personnes responsables devront faire face à la rétribution. Je l'ai encouragé :« Vous aurez un bel avenir. » Il se demandait pourquoi. Je lui ai dit : « Parce que les pratiquants de Dafa sont de bonnes personnes. Vous êtes aussi une bonne personne quand vous les aider. Alors, vous aurez sans doute un avenir sûr. » Il s'est détendu et il était très ému. Il admirait les pratiquants de Dafa.

J'ai la chance d'être une pratiquante de Falun Gong et d'aider le Maître pendant la rectification de Fa. Je remercie le salut bienveillant du Maître.

Je remercie mon mari, mon fils et les compagnons de pratique pour leur soutien et leur coopération !

(Onzième conférence de partage d'expérience par Internet de Minghui pour les disciples de Dafa en Chine continentale)

Traduit de l'anglais au Canada