(Minghui.org)
Bonjour Maître ! Bonjour compagnons de pratique !
Le Maître nous a dit :
« Ta vie est venue sur la terre pour cette affaire, comment peux-tu être non-diligent, indolent ? Quelle occasion et affinité, quelle occasion et affinité d'une éternité ! Quelle que soit la durée du temps, tout ce que tu as fait était pour te préparer à cette affaire, endurer la souffrance, éliminer le karma, tu as marché dans la souffrance jusqu'à aujourd'hui, mais tu es pourtant devenu non-diligent, n'est-ce pas dommage ?! Mais cette étape-là est cruciale, tu seras fichu si tu n'es pas diligent. Ta vie entière n’attend-elle pas justement ce moment ? » (« Enseignement du Fa à la Conférence de Fa de New York 2014 »)
1. Distribuer des documents clarifiant la vérité sur Dafa à la campagne
Je vis dans la province du Liaoning. Nous avons été capables de distribuer beaucoup de documents de clarification de la vérité de Dafa en ville, mais nous avions négligé la campagne. Des coordinateurs se sont réunis pour en discuter. Nous avons divisé la campagne en plusieurs secteurs et formé des équipes pour les couvrir.
Plusieurs compagnons de pratique ont été illégalement arrêtés l'un après l'autre pendant qu'ils distribuaient des documents de Dafa, à la campagne. Ce fut une énorme perte pour nous. Un compagnon de pratique qui nous conduisait d'habitude, a été persécuté à mort. Je suis bien consciente que sauver les êtres ne devrait pas être remis à plus tard. Je ne pouvais trouver personne pour travailler avec moi et j'éprouvais un sentiment d'urgence. En étudiant le Fa, je suis devenue plus consciente du devoir d'un pratiquant de Dafa et mes pensées droites sont devenues plus fortes. Je me suis demandé si je pouvais voyager seule la nuit. La réponse a été « oui », car je ne suis pas une femme ordinaire, je suis une pratiquante de Dafa.
Pendant la journée, je planifiais l'itinéraire et j'émettais la pensée droite vers le secteur que j'irais couvrir. Habituellement je me préparais plus de deux cent documents clarifiant la vérité. Je quittais la maison vers 18 h, après avoir émis la pensée droite. Je prenais un taxi et je clarifiais la vérité au chauffeur et la plupart d'entre eux quittait le Parti communiste chinois (PCC) et ses organisations affiliées. Je leur demandais leur numéro de téléphone et ainsi, je pouvais les appeler si je avais besoin de faire une course et que je ne pouvais pas trouver de taxi. J'émettais tout le temps la pensée droite, donc je n'avais pas peur. Chaque nuit se passait bien et je revenais chez moi, saine et sauve.
Un coordinateur m'a présenté une autre pratiquante âgée dans la soixantaine et qui était à la recherche de quelqu'un pour travailler avec elle pour distribuer des documents. Elle n'avait pas beaucoup de conceptions humaines et marchait rapidement. Chaque fois que j'avais le temps d'y aller, elle laissait tout tomber et venait me rejoindre. Je ramassais les documents et elle les empaquetait pour moi. Nous travaillions bien ensemble.
Nous avons toutes deux vécu une expérience qui nous a rendues pleinement conscientes du sérieux de la cultivation. C'était l'hiver et il venait tout juste de neiger et la route était très glissante. Je me suis aperçu que ses chaussures n'étaient pas faites pour marcher dans la neige. Deux fois, je l'ai attrapée pour ne pas qu'elle tombe. Je lui ai dit qu'elle avait vraiment besoin d'acheter des chaussures antidérapantes, avant de sortir à nouveau dans la neige. Elle était d'accord et elle m'a dit qu'elle irait dans les magasins le lendemain pour s'en procurer.
Le lendemain, j'ai ramassé les documents et je les lui ai apportés durant l'après-midi, mais elle n'était pas chez elle. Je les ai rapportés chez moi et je les ai empaquetés moi-même. Cette nuit-là, peu de temps après que nous ayons commencé, elle est tombée avant que je ne puisse l'attraper. Je sentais qu'elle n'était pas tombée sur quelque chose de dur, mais elle restait étendue là, évanouie dans la neige, sans bouger.
La nuit était particulièrement noire. J'ai commencé à me sentir un peu nerveuse et des pensées négatives surgissaient dans ma tête. Je me suis vite ressaisie et j'ai repoussé les pensées négatives. J'ai demandé au Maître de me renforcer ; après tout, nous ne reconnaissions pas la persécution, ni ne reconnaissons aucune interférence. J'ai parlé à ma compagne de pratique : « Demande au Maître de t'aider, nous ne reconnaissons pas cette persécution, s'il te plaît, dépêche-toi et lève-toi ! »
Après un petit moment, elle s'est levée, comme si rien ne s'était passé. Mais c'était encore si glissant qu'elle chancelait pour marcher, même un peu. Je l'ai soutenue pendant un temps, mais après un moment, je lui ai demandé de juste rester là, sans bouger et de m'attendre. Ensuite, je me suis perdue ! J'ai téléphoné à un autre pratiquant pour avoir son aide. Il a immédiatement commencé à émettre la pensée droite pour nous ; ce que j'ai fait aussi. J'ai alors terminé le travail et nous avons pris un taxi pour rentrer. Sur le chemin du retour, j'ai parlé à ma compagne de pratique de la manière dont elle était tombée et s'était assommée, mais elle ne se rappelait même pas ce qui s'était passé.
Une fois la maison, nous avons toutes deux regardé à l'intérieur. Pourquoi avions-nous été interférées cette nuit-là ? Elle a dit qu'elle était occupée à faire une courtepointe pour son enfant et qu'elle avait oublié l'heure où elle devait préparer les documents. C'est pourquoi elle n'était pas chez elle, quand j'étais allée. Elle m'a également dit qu'elle était tellement prise par son travail, qu'elle avait oublié d'aller s'acheter des chaussures adéquates pour marcher sur la neige glissante. Son attachement lui avait fait oublier sa priorité, et quelle faille c'était !
Quand j'ai cherché à l'intérieur, j'ai pris conscience de mon impatience et de mon ressentiment. J'avais encore la recherche du loisir et du confort. Nous avons toutes deux pris conscience profondément, de la gravité de la cultivation et nous nous sommes rectifiées. Après cet incident, notre coopération est devenue encore plus harmonieuse.
2. « Une fleur » en floraison dans notre maison
Quand le principal centre des documents de clarification de la vérité dans notre canton a été détruit par le PCC, j'ai regardé à l'intérieur et j'ai compris que nous avions tous l'attachement à nous appuyer sur les autres. Nous sommes tous des pratiquants de Dafa, mais nous reportions tous la pression sur des compagnons de pratique. Le Maître nous a dit :
« En tant que disciples de Dafa, pendant cette persécution, comment cette persécution que les forces anciennes nous ont imposée, nier cet arrangement des forces anciennes, comment arriver à marcher avec droiture sur le chemin des disciples de Dafa, pendant cette persécution comment apporter le salut aux êtres, tout cela c’est la responsabilité confiée par l’histoire aux disciples de Dafa. Ces choses-là, les disciples de Dafa doivent nécessairement les faire, en plus il faut bien les faire. » (« Enseignement de la Loi lors de la Conférence de Loi à Washington D.C. 2003 » dans « Enseignement de Dafa à la Conférence IV »)
Quand le site internet Minghui a suggéré que des centres de documents clarifiant la vérité devraient fleurir partout, j'ai décidé de devenir une petite fleur.
Je suis allée à la ville avec un compagnon de pratique et j'ai ramené l'équipement dont j'avais besoin. Mon mari ne pratique pas le Falun Dafa, j'ai donc amené l'équipement chez ma mère. Je ne voulais pas qu'il le voit, pour lui causer de l'inquiétude. J'allais visiter souvent ma mère pour prendre soin d'elle et ainsi, je pouvais faire deux choses en même temps.
Un jour, mon mari a fini par venir alors que je faisais des documents clarifiant la vérité. Je ne savais pas quoi faire. Je suis alors devenue claire et j'ai compris que s'il le voyait, c'était correct. J'étais en train de faire la chose la plus droite. Sa seule question a été, combien m'avait coûté l'équipement. Je lui ai dit mille. Il a ajouté que ce n'était pas trop cher et il est parti. Chaque fois que j'avais le temps, je lui clarifiais la vérité. Plus tard j'ai déménagé l'équipement chez moi et il n'a pas eu d'objections. Parfois, il louangeait même mon habileté.
Je n'ai pas le concept d'un « centre de documents clarifiant la vérité », car je suis juste en train de faire ce qu'un pratiquant de Dafa doit faire. Je fournis en documents plusieurs compagnons de pratique que je finance moi-même. J'ai un emploi avec un bon salaire. Lorsque nous faisons bien, le Maître arrange le meilleur pour nous.
Ma « fleur » est en floraison depuis plus de dix ans maintenant. Les compagnons de pratique qui ont des connaissances et de bonnes habiletés m'ont donné beaucoup de soutien.
Dafa n'a pas de forme et puisque nous cultivons dans la société ordinaire, nous avons des emplois et nos familles. Peu importe où nous sommes, nous respectons le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance et nous remplissons bien nos devoirs et nos responsabilités. Nous portons, pendant ce temps, la mission historique de sauver les êtres. Nous devons être diligents et bien faire les trois choses que le Maître requiert. Nous devons bien équilibrer le rôle de la cultivation de Dafa et la vie humaine, car ceci est notre forme de cultivation parmi les gens ordinaires.
Quand nous sortons et rencontrons des gens, nous devons les saluer et avoir avec eux un premier petit entretien. Nous émettons toujours la pensée droite pour éliminer les facteurs qui pourraient interférer avec eux en écoutant la vérité. La plupart des gens sourient après avoir entendu la vérité ; c'est la joie que l'on découvre après s'être éveillé. Nous rappelons à chacun de ne pas être rancunier si quelqu'un nous refuse et nous nous rappelons mutuellement que peut-être ils écouteront la prochaine fois. Nous persuadons en moyenne une quinzaine de personnes chaque fois que nous sortons.
Lorsque le temps le permettait, nous partagions nos expériences de cultivation et nous nous encouragions les uns les autres. Ma compagne de pratique marchait avec moi toute l'après-midi, et le soir une autre marchait avec moi deux heures. Elle approche les 70 ans, alors je lui demandais si elle était fatiguée de faire toute cette marche. Elle souriait simplement et me disait : « Non, pas du tout ! »
Parfois, nous sommes confrontés avec ceux qui ont été profondément trompés par les mensonges du PCC et je leur dis : « Personne ne se soucie de vous, de votre sécurité, de la paix, ni d'un meilleur futur, sauf les pratiquants de Dafa. Ils utilisent leur propre temps et argent pour vous dire inlassablement les faits, et ceci pour votre salut. »
4. Résumé
Les pratiquants de Dafa ont traversé énormément pendant cette période et nous comprenons que le temps est compté. J'ai encore beaucoup de lacunes dans ma cultivation individuelle. J'ai encore des périodes où je me relâche et cela peut affecter mon habileté à éveiller les gens. Au fond, je me rends compte que je ne suis pas ferme dans ma cultivation, je n'ai pas relâché ma mentalité humaine et j'ai encore de l'indulgence, involontairement, pour « l'égoïsme ». Je suis honteuse et je vais intensifier mon étude du Fa, cultiver pour me débarrasser de l'égoïsme et vraiment devenir plus altruiste.
Revoyons ensemble ce que le Maître a dit :
« Dans le long fleuve de l'histoire, cette période de temps n'est qu'un clin d’œil. Ne sois pas si déprimé, ressaisis-toi. Tu es un pratiquant. Les êtres t'attendent pour être sauvés ! » (« Enseignement du Fa à la Conférence de Fa de New York 2014 »)
(« Onzième conférence de partage d'expérience par Internet de Minghui pour les disciples de Dafa de Chine »)
Traduit de l'anglais au Canada