(Minghui.org) J'ai été libérée de prison le 20 mai 2006. J'ai pensé : « Quand je rentre chez moi, je vais lire toutes les conférences de Fa que le Maître a données à l'étranger. Je n'ai pas pu lire les conférences en prison. » Puisque j'avais ce souhait, tout s'est organisé pour que je me retrouve avec d'autres pratiquants. J'ai lu le Fa, avec empressement, émis la pensée droite et lu les articles de partage des pratiquants sur le site Internet de Minghui. Ma cultivation s'est améliorée beaucoup. J'ai trouvé plusieurs de mes attachements et des lacunes dans ma cultivation et une fois encore, je me suis sentie comme comme quand je venais juste de commencer à cultiver.
Valider Dafa au travail
Peu de temps après être revenue chez moi, pour gagner ma vie, j'ai loué une petite entreprise, un magasin à l'extérieur de la prison où j'avais été persécutée. Il y avait dans mon magasin des choses que les gens pouvaient acheter et je proposais le gîte et le couvert aux gens qui passaient. J'ai compris que cela avait été arrangé pour que je sois là, parce que j'avais eu un souhait quand j'étais persécutée en prison.
Quand j'étais en prison, mis à part les pratiquants qui étaient emprisonnés là, j'avais souvent des contacts avec les détenus qui avaient été assignés pour me surveiller. Je leur disais comment le Falun Dafa était étonnant et ils partageaient ce que je leur disais avec leur famille. D'autres me faisaient lire les lettres de leurs familles et me demandaient aussi de les aider à écrire des lettres à leur famille. Quand je les aidais, je leur disais : « Après ma libération, j'aurai peut-être même l'occasion de rencontrer votre famille. »
Dans mon petit magasin, les gens que je servais étaient pour la plupart des membres des familles de ces compagnons de cultivation et des détenus avec qui j'avais été en contact étroit en prison. Sans les arrangements du Maître, jamais je n'aurais pu les rencontrer. Certains d'entre eux achetaient des choses dans mon magasin pour leurs parents emprisonnés et d'autres qui avaient parcouru de longues distances, y séjournaient la nuit.
Je les traitais comme s'ils avaient été des membres de ma famille. Quand nous bavardions ensemble, je leur disais que moi aussi j'avais déjà été emprisonnée là et alors nous nous sentions plus proches. Certains des parents des pratiquants ne pouvaient pas comprendre pourquoi les pratiquants avaient été emprisonnés. Je leur expliquais que c'était parce que le Parti persécute d'innocentes personnes.
Au début, j'avais peur et n'osais pas parler ouvertement aux gens à propos du Falun Dafa. J'avais des pensées de gens ordinaires pour essayer de me protéger moi-même pour ne pas être à nouveau persécutée. En étudiant la Loi, je me suis corrigée progressivement. J'étais capable de gérer les gens que la prison avait arrangés pour me surveiller. Je pensais : « Personne ne peut m'enlever mes pensées et personne ne peut m'empêcher d'expliquer la vérité et de parler de mes expériences personnelles. »
Je parlais à la police qui venait transférer les détenus et je parlais aux policiers du Bureau 610 de différentes régions. Je voulais que les gens sachent que les pratiquants de Falun Dafa ne sont pas intimidés par le Parti communiste chinois (PCC) et que nous n'avons pas disparu à cause de la persécution. Je voulais que les gens sachent que j'avais été persécutée pendant plusieurs années et que je n'avais rien fait de mal et que maintenant j'avais besoin d'un moyen pour subvenir à mes besoins.
Lorsque je suis allée au service de la police locale pour ma carte d'identité, j'ai parlé à la police et au directeur du département de mes expériences de persécution. Ils ont émis immédiatement ma carte d'identité.
Je suis aussi allée au bureau résidentiel pour parler au secrétaire du bureau. Je lui ai dit mon nom et j'ai dit : « Comme je pratique le Falun Dafa, j'ai été emprisonnée pendant cinq ans. Maintenant, je suis de retour. Puisque vous êtes responsable, je veux vous rencontrer. » J'ai discuté avec lui et lui ai parlé de mes expériences et je l'ai traité avec sincérité et compassion. Je lui ai dit que tout en supportant une grave persécution, les pratiquants essaient de leur mieux d'expliquer la vérité et de sauver les gens.
Le propriétaire de l'entreprise à qui je louais le magasin est revenu et voulait que je lui rende l'entreprise six mois plus tard. Quand je lui ai rendu l'entreprise, je n'ai pris que l'argent que j'avais investi dedans. Je n'ai pris aucun extra. Après six mois, je n'avais gagné que ma nourriture et mon logement et n'avais fait aucun argent. Mais j'avais rencontré beaucoup de gens et je leur avais expliqué la vérité.
Pendant ces six mois, j'ai rencontré un pratiquant qui avait obtenu le Fa pendant qu'il était en prison et nous nous sommes mariés. Je pensais que je m'étais détachée de l'attachement à la luxure, toutefois, cet attachement caché s'est montré. Je me sentais honteuse et je sentais que je n'étais pas digne du salut du Maître. J'étais tombée et j'essayais fort de me détacher de cet attachement. Enfin, j'ai été capable de me débarrasser de la sentimentalité et de la luxure.
Pour gagner notre vie, nous avons déménagé dans la ville de Changchun. Nous avons eu divers conflits et nous avons trouvé un grand nombre de nos attachements. Grâce à la cultivation, nous nous sommes débarrassés progressivement de ces attachements et nous avons été capables de suivre le processus de la rectification de Fa.
À Changchun, nous avons vendu des légumes le matin sur un marché de fermiers pendant plus d'une année. Pendant que je vendais des légumes, j'expliquais la vérité aux gens que je rencontrais. Je leur conseillais de se retirer du PCC et de ses organisations affiliées et je leur demandais de se rappeler, « Falun Dafa est bon ! Authenticité – Bienveillance - Tolérance est bon ! »
Un jour de pluie, il y avait de l'eau sur la route. Quand mon mari a mis les légumes par terre, l'eau a éclaboussé les vêtements d'une personne. La personne a réclamé des frais de blanchisserie et je les lui ai payés. Cependant, une autre personne est aussi venue et a demandé de l'argent. Mon mari s'est fâché et il ne voulait pas lui en donner. J'ai expliqué la vérité à la personne et je lui ai dit : « Je cultive Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Je peux vous donner l'argent, mais vous devez vous rappeler que le Falun Dafa est bon et que la persécution du PCC contre le Falun Dafa est mauvaise. Si vous pouvez comprendre la vérité, ce sera bon pour vous. »
Il y avait beaucoup de gens du personnel administratif au marché. Je parlais avec eux et je leur ai raconté mes expériences. Ils ont dit : « Vous ne ressemblez pas au genre de personnes qui font ce type de travail. Maintenant, nous comprenons que vous avez perdu votre emploi à cause de la persécution. » Avant de quitter le marché, j'ai écrit une lettre au bureau du marché pour leur expliquer la vérité. Après avoir reçu la lettre, la personne en charge du marché est venue vers moi pour apprendre la vérité. Je me suis rappelée que j'étais une pratiquante et que j'apportais la vérité partout où j'allais.
Nous avons ouvert notre propre boutique de papier peint en 2009. Dans ma boutique, je traitais chaque client comme ma famille et je faisais de la clarification de la vérité ma première priorité. Pendant plusieurs années, nous avons fait tranquillement les trois choses et avons éveillé de nombreuses personnes. De nombreux clients nous ont dit qu'ils avaient des parents, des amis ou des voisins qui pratiquaient le Falun Dafa. La plupart des clients acceptaient ce que nous disions.
Nous avons aussi rencontré quelques situations qui ont testé notre xinxing. Quand cela s'est produit, j'ai suivi les principes de Dafa dans mon comportement. Une fois, deux clients sont venus vers moi en criant et en se plaignant que le papier peint qu'ils avaient acheté gondolait sur les mur et ils voulaient que je leur compense leur perte. D'autres personnes tout autour n'ont pas supporté leur plainte.
J'ai maintenu mon xinxing et je leur ai dit que j'allais traiter la situation, et que je je cultivais le Falun Dafa et que si la situation était de notre faute, je paierais pour leurs pertes. Deux jours plus tard, ils m'ont appelée et m'ont dit que les bulles sous le papier peint avaient disparu et ils se sont excusés.
Cultiver dans un environnement familial
À la maison, il y avait souvent de grands conflits. Mon mari et moi avions déjà été mariés auparavant et nous avions tous deux un fils de nos précédents mariages. Après nous être mariés ensemble, nous avons eu une fille. Après avoir invité les parents octogénaires de mon mari à venir vivre avec nous, notre maison était vraiment bondée.
Ma belle-mère disait souvent de mauvaises choses sur mon fils derrière mon dos, et cela amenait mon mari à venir se plaindre de sa mère auprès de moi. Je suis les principes de Dafa et je ne disais rien que je ne devais dire et je le réconfortais. Parfois, quand il était de mauvaise humeur, il se plaignait lui aussi des défauts de mon fils et cela m'était pénible.
Son fils ne vivait pas avec nous, mais il avait toujours des excuses pour venir nous demander de l'argent et nous lui avons ainsi avancé environ 50 000 yuans. Une fois, mon mari a prêté à son fils derrière mon dos, 30 000 yuans. Je n'ai pas su cela avant une année plus tard, quand nous avions besoin d'argent pour payer nos propres dettes et que son fils ne pouvait pas nous rendre l'argent. Mon mari se sentait très mal et il m'a suggéré de divorcer. J'ai suivi les principes du Fa et n'étais pas d'accord de divorcer. J'ai pensé qu'une situation compliquée était là pour paver notre chemin de retour vers le ciel et que je ne devais pas faire un détour face à un conflit. Je lui ai dit que nous allions payer nos propres dettes.
Ma belle-mère était mauvaise langue pour ceux qu'elles n'aimaient pas. Je ne l'aimais pas. En étudiant la Loi, j'en suis venue à comprendre que je ne devais pas la mépriser et que je devais lui expliquer la situation basée sur les principes de la Loi. Maintenant, elle a commencé à écouter les conférences de Fa du Maître.
Mon mari se battait avec les autres quand il était jeune. Il blessait les autres et il a même causé la mort de quelqu'un et il a alors été condamné à 15 ans de prison. Il avait toujours de fortes pensées négatives et un esprit de compétition et il avait de forts attachements à la jalousie et à la luxure. Il abusait parfois verbalement de moi avec des mots sales, me battait et me frappait à coups de pieds et il ne voulait pas écouter mon raisonnement. C'était très dur et mes larmes coulaient à flot. Je pensais que même quand j'avais été en prison, personne ne m'avait traitée aussi mal que lui. Je me sentais très amère et mon esprit était très instable.
Quand j'étais triste, je lisais le Fa et je mémorisais la conférence du Maître : « Plus on approche de la fin, plus on doit être diligent ». le Maître dit :
« En réalité les principes de la société humaine sont des principes inversés dans l’univers. Si l’homme rencontre des difficultés, s’il ressent de la souffrance, c’est pour qu’il rembourse son karma et pour qu’il ait du bonheur dans le futur. Un pratiquant doit donc suivre des principes justes pour cultiver et pratiquer. Subir la souffrance et rencontrer des difficultés, c’est une très bonne occasion d’enlever le karma, d’éliminer les péchés, de purifier le corps humain, d’élever son état d’esprit et de se sublimer à un niveau élevé, c’est une chose vraiment bonne, voilà un principe juste de la Loi. »
Vivre en harmonie avec la Loi
J'ai regardé à l'intérieur. Je voulais avoir une bonne vie, pour vivre confortablement et je n'aimais pas quand les gens me critiquaient. Tout ceci, ce sont des notions ordinaires dont je devais me débarrasser. Il m'aidait à éliminer mon karma et à m'améliorer moi-même. Je devais le remercier. Quand j'ai identifié mes lacunes, j'ai émis la pensée droite pour éliminer mes attachements de ressentiment, de jalousie, de convoitise et divers autres attachements.
Un jour, mon mari m'a encore battue. La compassion a émergé de mon esprit pour la première fois et je lui ai dit : « S'il te plaît, sors et calme-toi. Tu dois être responsable de toi-même. » Poussé par sa nature démoniaque, il a dit quelques mots sur abandonner la cultivation. J'ai eu par la suite une conversation avec lui et l'ai aidé à comprendre ses problèmes.
Il a ensuite publié une déclaration solennelle sur Internet. Depuis lors, il est devenu de plus en plus diligent dans sa cultivation et il est devenu déterminé à éliminer ses attachements. Notre famille est aussi devenue plus harmonieuse.
Même si je pouvais parler tous les langages humains, je ne pourrais pas exprimer ma gratitude envers notre Maître. Rappelons-nous les enseignements du Maître :
« Mais, pour les disciples de Dafa, plus l'environnement devient détendu, plus tu dois veiller à cultiver et pratiquer toi-même, car il est alors plus facile de manifester des attachements dont tu ne t'aperçois pas, et de renforcer ces attachements. Surtout fais attention. Quelques soient les circonstances, tu dois accorder de l'importance à te cultiver toi-même. Du début à la fin si tu es capable de garder ce cœur comme au début, ta réussite est assurée. » (« Enseignement de Fa à la Conférence de Fa de San Francisco 2014 »)
Traduit de l'anglais au Canada