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Crimes commis par le système judiciaire de Dalian contre les pratiquants de Falun Gong locaux (suite)

1 avril 2014

(Minghui.org)

Suite de : http://fr.minghui.org/articles/2014/3/16/47175p.html

Qui est responsable des décès ?

Un total de 126 pratiquants de Dalian sont décédés des suites de la persécution entre juillet 1999 et février 2014. Parmi les 71 cas confirmés par le site Minghui, cinq ont eu lieu après que les pratiquants aient été brutalement torturés par les gardiens de prison.

Qui est responsable de leur décès ? La police ? Les procureurs ? Les juges ? Les gardiens de prison ? Toute personne impliquée sera finalement tenue responsable.

Cinq pratiquants qui sont décédés des suites de la torture subie en prison :

1. Mme Ding Zhenfang a été empoisonnée à mort par les gardiens. Elle avait 61 ans.

Ding Zhenfang

2. Mme Liu Lihua est morte seulement dix jours après que les gardiens de la prison aient ouvert son œsophage et l'aient ensuite libérée. Elle avait 61 ans elle aussi.

Liu Lihua

3. M. Li Zhongmin avait seulement 31 ans quand les gardiens l’ont battu à mort.

Contusions sur le visage, le dos et les bras de M. Li.

4. Mme Yu Li a été battue avec des barres de métal et on lui a versée de l'eau bouillante dessus pendant sa détention. Elle est décédée moins de deux ans après sa libération. Elle était dans la soixantaine au moment de sa mort.

Yu Li

5. M. Wang Jingyi est mort moins de 18 jours après son incarcération.

Wang Jingyi

Le système judiciaire de Dalian se dépêche de condamner des pratiquants suite à la suppression des camps de travail

Bien que le Parti communiste chinois (PCC) ait aboli le système de camp de travail en 2013, la persécution du Falun Gong n'a pas diminué ne serait-ce que d’un iota. Beaucoup de pratiquants qui ont d'abord été détenus dans des camps de travail ont été transférés dans des centres de lavage de cerveau, des centres de détention et des prisons. Pour une analyse détaillée, voir « Tendances et statistiques des cas de persécution en 2013 (1ère partie) »

De nombreuses autorités locales ont converti les peines de camp de travail à des peines de prison et les pratiquants sont soumis à un traitement encore plus brutal. Pour plus de détails, voir « Des condamnations de camps de travail converties en peines de prison – un changement dans la stratégie de persécution, pas dans la nature du Parti »

À Dalian, le système judiciaire local a choisi de condamner autant que possible les pratiquants à la prison suite à la suppression des camps de travail.

En 2013 seulement, un total de 23 pratiquants locaux ont été jugés. Six d'entre eux ont été condamnés à des peines de prison ; Yu Shufeng qui a reçu une peine de trois ans, Yan Jinhua et Dai Zhizheng ont été chacun condamnés à quatre ans, Qu Shumei à six ans, Wang Jian à sept ans, et Sun Guanghui à huit ans.

La Cour du district de Zhongshan a condamné neuf pratiquants à la prison le 27 janvier 2014.

De nombreux pratiquants locaux sont actuellement confrontés à des procès, y compris Zhang Xiaoli, Ye Shuhui, Li Shufen, Hao Yaoshan, Liu Qingtao, Yu Yuanmin, Ma Ruidian, Han Xueming, Ma Aibing, Qin Yulan, Wang Xiuying, Wang Defa, Han Xinyan, Wang Yushi, Xu Minghua, et Xia Yuanxin. Tous restent en garde à vue, sauf pour Wang Xiuying, qui a été libéré sous caution pour le moment.

Réfutation des allégations sans fondement contre les pratiquants de Falun Gong

Beaucoup de pratiquants sont inculpés et souvent reconnus coupables « d'utiliser une secte pour saboter l'application de la loi et perturber l'ordre social. »

Ces allégations ne pourraient pas être plus loin de la vérité.

Tout d'abord, il n'existe aucune loi qui peut être utilisée pour poursuivre les pratiquants.

Aucune loi n'a jamais clairement défini quel type d'organisation devrait être considéré comme secte. Le ministère de la Sécurité publique maintient une liste de 14 organisations de « secte », mais le Falun Gong ne figure pas sur la liste.

Deuxièmement, afin d'obtenir une condamnation, les procureurs doivent prouver que l'accusé a commis les actes criminels présumés.

Cependant, la croyance des pratiquants de Falun Gong et leurs efforts pour clarifier les faits de la persécution au public n'ont jamais causé aucun dommage physique ou de blessures à personne, et encore moins saboté l'application des lois ou perturbé l'ordre social.

En d'autres termes, les procureurs n'ont jamais été en mesure de prouver l'existence de victimes ou de quel que « dommage » que ce soit dans les cas de Falun Gong.

Comment est-il possible que des pratiquants soient reconnus coupables de causer un dommage inexistant à des plaignants qui n'existent pas ?

Les membres du personnel du système juridique sont les véritables hors-la-loi

De saccager des maisons privées à imposer de lourdes amendes, des arrestations illégales à la condamnation secrète, de la violence physique à la manipulation mentale, et du refus de procès équitables pour les pratiquants à les priver de visites familiales, le système juridique n'a jamais suivi les procédures judiciaires pour poursuivre les pratiquants.

La Constitution chinoise garantit à chaque citoyen le droit à la liberté de croyance. L'article 251 du Code pénal stipule également que tout employé du gouvernement qui prive à tort un citoyen du droit à la liberté de croyance risque jusqu'à deux ans de prison.

En tant que tel, tous les employés du système juridique impliqués dans la persécution des pratiquants ont violé la Constitution et le droit pénal, et finiront par être traduits en justice

Les crimes contre le Falun Gong doivent cesser immédiatement

Beaucoup de professionnels de la justice affirment qu'ils ne font que suivre les ordres de la Cour populaire suprême et le Parquet populaire suprême en condamnant les pratiquants. Cependant, ils doivent savoir que ces deux organismes ne sont que des organes pour faire appliquer la loi et non le corps législatif

Seul le Congrès populaire, l'organe législatif de la Chine, a le dernier mot sur la légalité du Falun Gong. Toutefois, le Congrès n'a jamais considéré la pratique illégale depuis que la persécution a commencé en 1999. Ce qui signifie que suivre les ordres de la Cour populaire suprême et du Parquet populaire suprême pour condamner les pratiquants qui pratiquent le Falun Gong est tout simplement mal.

Quand le jour viendra où le PCC sera traduit en justice, ceux qui suivent les ordres de commettre des crimes contre les pratiquants devront faire face à des conséquences. Nous les exhortons à cesser immédiatement de nuire aux pratiquants s’ils veulent se garantir un avenir lumineux.

Traduit de l’anglais au Canada