(Minghui.org) Note : Le 3 juin 2013, Mme Sun Yanxia, une pratiquante de Falun Gong du canton de Nongan, province du Jilin, a été arrêtée à son domicile par des policiers du Service de police de Nongan.
Les policiers l'ont battue, ils ont placé de lourdes barres en acier sur ses jambes et appliqué d'autres moyens de torture jusqu'à ce qu'elle soit sur le point de mourir. Ils l'ont ensuite transférée dans une « salle de gestion spéciale pour le traitement des détenues » à l'hôpital de Jilin.
C'est dans cet hôpital de Jilin qu'elle a rencontré Zhang Jie, une pétitionnaire qui était paralysée suite à des coups violents.
Vous trouverez ci-dessous le compte rendu détaillé de Sun Yanxia au sujet de Zhang Jie, qui a été paralysée pendant quatre ans et qui a enfin pu se lever et marcher par ses propres moyens.
Zhang Jie a maintenant 59 ans. Elle est originaire de la ville de Jilin. Depuis 10 ans, elle exerce son droit permis par la loi d'exprimer ses plaintes au moyen de pétitions adressées au gouvernement. Pour avoir fait cela, elle a été arrêtée et détenue 19 fois.
Après de graves passages à tabac, elle est devenue progressivement paralysée. Lors de sa dernière arrestation, elle a été envoyée à la prison pour femmes de la province du Jilin pour une peine de six ans.
Elle a demandé à recevoir un traitement médical pour sa paralysie pendant quatre années consécutives, mais en vain. Enfin, sa demande a été approuvée et elle a été envoyée à l'hôpital de la prison.
Le directeur de l'hôpital lui a dit : « Vous êtes déjà paralysée depuis quatre ans et maintenant vous voudriez vous lever ? N'y pensez que dans vos rêves ! »
Elle est tombée dans un profond désespoir.
Quand j'ai rencontré Zhang Jie dans le « quartier spécial de gestion », elle avait déjà purgé quatre ans de ses six ans. Nous partagions les mêmes quartiers. Elle a demandé pourquoi j'étais là. Je lui ai dit que c'était parce que je pratiquais le Falun Gong. Elle a poussé un « Oh ! » et s'est tue. J'ai commencé à réciter la Loi.
Elle a écouté et a dit : « Vous parlez si bien. Ce que vous dites touche mon cœur. »
Le troisième jour, j'ai découvert que la longueur des chaînes que j'avais aux pieds était suffisante pour que je puisse l'atteindre, alors je l'ai aidée à s'asseoir et à croiser ses jambes. Ensuite, elle m'a dit qu'elle sentait dix mille aiguilles à coudre voler à travers les articulations de ses os et à travers sa tête, qu'elle avait la sensation d'un courant chaud surgissant autour de son bas ventre et qu'elle avait l'impression d'être entrée dans une dimension très tranquille.
Elle a dit : « Je ne peux pas décrire cela avec des mots, mais c'est une expérience que je n'oublierai jamais pour le reste de ma vie. »
Ces nombreuses années de paralysie intestinale avaient rendu Zhang Jie incapable d'aller à la selle naturellement. Pendant des années, elle avait dû utiliser des laxatifs. Après ce jour-là, elle a été capable d'évacuer ses selles comme une personne normale. Elle pouvait aussi s'asseoir. Elle a été capable de bouger ses orteils à compter du troisième jour jusqu'au dixième jour. Ensuite, elle a pu bouger les jambes.
Le dixième jour, Zhan Jie était sur ses pieds. Elle pouvait se tenir debout et marcher jusqu'aux toilettes pour utiliser les toilettes. Avant cela, elle devait ramper avec l'aide de ses mains et de ses genoux.
Quand elle a quitté l'hôpital le vingtième jour, elle a utilisé le mur pour se soutenir et elle est sortie par elle-même.
Elle m'a dit : « J'ai le ventre plein de reconnaissance. C'est Dafa qui m'a sauvée. C'est vous qui m'avez sauvée. » Elle a ajouté : « Si quelqu'un me demande, je vais oser dire : 'J'ai été guérie en faisant les exercices du Falun Gong.' »
Le quatrième étage de la salle spéciale dispose de deux salles pour les détenues, avec trois infirmières et une infirmière en chef qui sont là pour surveiller les détenues.
Une fois, Luo Dan, l'infirmière en chef, s'est précipitée dans la chambre et a demandé : « Comment pouvez-vous lui enseigner le Falun Gong ? Le gouvernement l'interdit. Voulez-vous que sa peine soit augmentée ? »
Au moment où elle parlait, le responsable de la réadaptation et le médecin, tous deux sont entrés dans la salle. Le médecin se tenait à la tête de mon lit pour vérifier ma carte. Le fonctionnaire se tenait à côté de Zhang Jie et la fixait d'un regard sombre.
Zhang Jie leur a dit : « Regardez. Comme c'est très miraculeux ! Je ne me suis pas levée depuis quatre ans. Regardez à quelle vitesse j'ai récupéré ! Le Falun Gong est si merveilleux ! Comment le gouvernement peut-il ne pas nous permettre de pratiquer ? »
L'infirmière, le fonctionnaire et le médecin n'ont pas dit un mot et sont partis ensemble. Après cela, personne n'a interféré avec Zhang Jie quand elle a continué de pratiquer le Falun Gong.
Dès que Zhang Jie a commencé à pratiquer le Falun Gong, elle a rencontré des situations qui ont mis son xinxing à rude épreuve. D'autres ont commencé à lui faire la vie dure. Je lui ai dit de rester calme et ne pas être touchée par ce que les autres disent ou font. Elle a écouté, a fait en conséquence, et a connu des changements physiques drastiques.
Une fois, ses jambes lui ont fait tellement mal qu'elle a demandé une intervention médicale. Quand le médecin est arrivé, il lui a dit : « Vous n'avez pas marché pendant tant d'années, comment cela ne pourrait-il pas vous faire mal ? Il n'y a rien que je puisse faire. »
Alors, elle s'est mise à frapper sur ses jambes avec ses poings. Quand je lui ai demandé pourquoi elle faisait cela, elle a dit que c'était pour activer la circulation.
Je l'ai taquinée : « Tu t'es frappée les jambes pendant quatre ans et elles ne sont pas allées mieux. » Alors je lui ai dit : « Assieds-toi. Croise les jambes. »
Elle l'a fait. Sa douleur s'est dissipée en l'espace de dix minutes.
Avant de retourner en prison, Zhang Jie a pleuré. J'ai pleuré aussi. Je lui ai rappelé de continuer de faire les exercices et d'être certaine de faire attention à son xinxing.
J'ai lui ai dit : « Tu n'as pas la chance d'apprendre Dafa de façon systématique, mais tu dois te rappeler la Tolérance. Tu dois te comporter de façon qui surpasse la façon de faire des gens ordinaires. »
Je lui ai également demandé : « Oserais-tu utiliser ton votre vrai nom pour parler de ton expérience sur la façon dont tu as obtenu Dafa ? »
Elle a dit : « Oui ! » Elle a également insisté sur le fait que j'écrive un article à publier sur le site Minghui afin que sa famille et tous les gens qui la connaissent soient au courant du miracle qui lui était arrivé.
Traduit de l'anglais au Canada