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Le profil d'une prison noire : Le centre de lavage de cerveau du Hubei

25 juin 2014 |   Écrit par un correspondant de Minghui de la province du Hubei, Chine

(Minghui.org) Flanqué par une rangée de terribles policiers de chaque côté, la porte du centre d'éducation juridique de la province du Hubei fait peur à chaque personne qui entre. Après avoir passé cette entrée, chaque prisonnier est soumis à une fouille corporelle. Deux « collaborateurs » sont affectés à rester dans la même pièce et surveillent le prisonnier à tout moment.

Ce centre d'« éducation juridique » est en fait un centre de lavage de cerveau, et les prisonniers sont des pratiquants de Falun Gong qui sont détenus et « transformés » de force, c'est-à-dire, battus et torturés jusqu'à ce qu'ils renoncent à leur croyance.

Human Rights Watch a identifié de tels centres de détention illégaux secrets comme étant des « prisons noires » dans son rapport de 2009, « Une allée vers l'enfer ». Le centre de lavage de cerveau de Qinglongshan, un centre similaire dans la province du Heilongjiang, est devenu tristement célèbre à l'échelle internationale plus tôt cette année lorsque quatre avocats chinois de premier plan ont été arrêtés et torturé en représailles à leur recherche pour faire libérer des pratiquants de Falun Gong détenus.

Les pratiquants qui ont résisté au lavage de cerveau sont soumis à de nouvelles tortures ou on leur injecte des drogues psychiatriques. Si on réussit à « transformer » un pratiquant, il ou elle est contraint de devenir un collaborateur, manipulé par les autorités pour « transformer » les autres pratiquants.

De nombreux pratiquants de Falun Gong qui sont détenus dans cette prison noire sont devenus handicapés physiques ou mentaux, ou ont même perdu la vie. Les atrocités commises dans cette installation par le régime chinois continuent à ce jour.

« Transformer » les pratiquants à travers la violence et la manipulation

La procédure de « transformation » commence souvent par un policier emmenant le pratiquant dans une pièce et lui ordonnant d'écrire les « trois déclarations » de renoncer au Falun Gong. Les gardiens et les collaborateurs reçoivent des primes pour chaque pratiquant qu'ils réussissent à « transformer ».

Les collaborateurs font parfois le travail que les policiers ne peuvent pas faire : ayant été endoctrinés par les autorités, ils prétendent « aider » les autres pratiquants et essayent de les convaincre de renoncer à leur croyance en déformant et en dénigrant les enseignements du Falun Gong. Ils essaient également d'inciter les pratiquants avec d'autres avantages, tels que d'être libérés et de retourner au travail.

Sous les menaces des collaborateurs et la manipulation des gardiens, de nombreux pratiquants ont peur de résister. S'ils refusent d'être « transformés », les gardiens les battent. Les pratiquants déterminés sont menottés et électrocutés avec des matraques électriques.

Reconstitution de torture : coups

Si un pratiquant résiste encore, les collaborateurs sont condamnés à intensifier leurs efforts d'endoctrinement, comme refuser de la nourriture et de l'eau au pratiquant, et le priver de sommeil jusqu'à ce qu'il reconnaisse que ses repas sont donnés par le Parti communiste chinois.

Drogues psychiatriques, famine et gavage

Reconstitution d'un pratiquant à qui l'on injecte des drogues inconnues.

Les gardiens ont parfois recours à de la drogue dans la nourriture des pratiquants afin des les induire dans un état mental anormal, ce qui rend plus facile d'obliger un pratiquant à écrire les déclarations de renonciation et de chanter des chansons louant le Parti communiste.

Dans un cas, un pratiquant a changé sa soupe avec son collaborateur Liu Chunjiao. Liu l'a versée, admettant que la soupe contenait de la drogue. À une autre occasion, le policier Deng Qun a donné un verre d'eau à un pratiquant. Après l'avoir bu, le pratiquant est devenu mentalement malade.

Un pratiquant à qui on a injecté un liquide inconnu jaune a souffert de vertiges, de palpitations cardiaques et d'engourdissement partout.

Les gardiens gavent aussi des pratiquants après plusieurs jours après leur avoir refusé toute nourriture. Plusieurs pratiquants ont été tués de cette façon.

Des collaborateurs nouvellement transformés

Les pratiquants qui abandonnent et renoncent à leur foi sont forcés de regarder des vidéos de propagande calomniant le Falun Gong et d'écrire des « rapports de pensée » chaque jour. Plus tard, les pratiquants nouvellement « transformés » reçoivent l'ordre d'écrire plus de rapports en profondeur et d'enregistrer toutes les activités et les contacts actuelles et passées. Ces rapports ont permis aux policiers de retracer et d'arrêter plus de pratiquants.

Auteurs impliqués dans la persécution au Centre d'éducation juridique de la province du Hubei : (Veuillez vous référer à l'article original en chinois pour plus de gens et de bureaux impliqués dans la persécution)

Yao Sufang (姚素芳), directeur du Centre de lavage de cerveau : 86-13669097764

Gong Jian (龚 健), directeur du Bureau politique : 86-13971687601

Liu Cheng (刘 成), commandant du 1er Escadron : 86-13349873901 (Cell)

Ding Xingqiao (丁 星 樵), principal collaborateur : 86-13396183037, 86-

13027170581

Liu Li'an (刘立安), principal collaborateur : 86-13135937253, 86-13098391622

Adresse du Centre de lavage de cerveau du Hubei (situé à côté de l'ancien camp de travail pour femmes de la province du Hubei) :

N°2 village Mahu, district de Hongshan, ville de Wuhan, province du Hubei, Chine 430063

Traduit de l'anglais au Canada