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Un homme pris en embuscade et arrêté, sa famille battue

11 août 2014 |   Écrit par un correspondant de Minghui de la province du Hubei en Chine

(Minghui.org) Alors que M. Huang Junliang et sa famille montaient dans leur voiture le 8 juillet, des agents du Bureau 610, du Département de la sécurité intérieure et du poste de police de la ville de Chibi, qui attendaient en se cachant, l'ont pris en embuscade.

Le fils de M. Huang, un étudiant à l'université, a été poussé par terre et menotté. Ils ont aussi poussé l'épouse de M. Huang qui est tombée tête la première et a eu l'oreille coupée. M. Huang a été arrêté et emmené au centre de lavage de cerveau de Wuhan.

M. Huang Junliang, qui est âgé de plus de cinquante ans, est de la ville de Chibi. Il a été arrêté plus d'une fois depuis que la persécution a commencé en 1999. Il a été battu et torturé dans les centres de détention.

Détails de l'arrestation

Quand la famille de M. Huang est sortie comme d'habitude à 8h le 8 juillet, elle ne s'attendait pas à ce que des agents du Bureau 610 de la ville de Chibi, l'attendent. Son épouse et son fils étaient pétrifiés.

Les premiers policiers ont donné l'ordre à M. Huang et à son fils de sortir de la voiture. Le jeune homme savait qu'il n'avait rien fait de mal, il a donc refusé d'obtempérer. La police l'a alors traîné hors de la voiture.

Comme il tentait de résister, les policiers l'ont menotté et l'ont poussé par terre. Ils ont déchiré sa chemise dans la lutte, ils lui ont sauté sur le dos et ont essayé de le traîner à bord de leur véhicule de police. D'autre part, les voisins s'étaient rassemblés et ont condamné ce qu'ils faisaient, les policiers ont donc libéré le fils de M. Huang.

Quand l'épouse de M. Huang a essayé d'aider son fils, ils l'ont poussée. Sa tête a heurté le sol et son oreille droite a été coupée d'un pouce de long Il y avait du sang partout sur le sol.

Un voisin s'est approché et a demandé : « Qu'est-ce qui se passe ? Êtes-vous en train d'arrêter ces gens ? » Un autre voisin est venu et a essayé de les arrêter : « Elle souffre de migraines. Si vous lui avez fracturé le crâne, comment assumerez-vous les conséquences ?» Les policiers ont répondu en leur criant : « Ce n'est pas vos affaires, mêlez-vous de vos affaires ! »

La police a arrêté M. Huang et l'a emmené au centre de lavage de cerveau de Wuhan.

Détenu et battu brutalement à plusieurs reprises auparavant

En mars 2000, M. Huang et d'autres pratiquants sont allés à Pékin, faire appel auprès des autorités du droit de pratiquer le Falun Gong. Quand ils sont arrivés dans le district de Xianning, la police les a arrêtés et les a incarcérés au centre de détention de Chibi.

Ils ont été déshabillées complètement et douchés à l'eau froide. Ils n'ont arrêté que lorsque les pratiquants ont perdu connaissance. Ils ont dit que c'était leur manière de souhaiter la « bienvenue » aux nouveaux arrivés.

Les pratiquants ont été placés en rangée contre le mur. Les gardes ont ensuite demandé à deS détenus grands et forts de les frapper à la poitrine puis ils ont fait retourner les pratiquants, de sorte que les détenus puissent les refrapper dans le dos. Ils ont frappé la poitrine des pratiquants sept fois et leur dos huit fois.

Le chef des détenus suivait les ordres des gardes. Si un pratiquant était surpris en train de faire les exercices, ils le battaient longtemps. Le pratiquant devait faire face au mur, en se tenant debout, aussi près que possible du mur avec ses bras étendus droit et s'agenouiller. Ensuite, les détenus lui frappaient les pieds, à coups de pieds. M. Huang souffrait tellement qu'il a commencé à transpirer. Quand il ne pouvait plus le supporter ni bouger, les détenus l'ont battu jusqu'à ce qu'il perde connaissance.

Fin octobre 2000, alors que M. Junliang Huang distribuait des dépliants de Dafa et clarifiait la vérité, il a été envoyé dans un camp de travaux forcés. Comme il n'a pas voulu coopérer dans la salle d'interrogatoire, le garde Ye Jun a fermé la porte et lui et un autre garde, Cai Jinping, l'ont assis sur une chaise. Ils lui ont retenu les épaules, puis lui ont écrasé la poitrine avec leurs genoux. M. Huang n'a pas encore coopéré, de sorte que les gardes ont commencé à le frapper derrière le cou et les oreilles. Il n'a pas bougé et n'a pas émis le moindre son.

Épuisés par leurs efforts, le gardien ont dit : « Si tu ne dis rien, nous allons te battre à mort. C'est un ordre d'en haut. Peu importe où tu essayeras de nous poursuivre en justice, tu ne gagneras pas. » Ils l'ont forcé à continuer de s'agenouiller contre le mur et l'ont frappé à coups de pied dans le dos tout l'après-midi. Quand il a commencé à saigner de la bouche, Cai Jinping a enfin dit à Ye Jun d'arrêter et quelqu'un est allé porter M. Huang dans une cellule.

Après son retour dans la cellule, M. Huang avait du mal à respirer. Il a senti une sensation de brûlure dans la poitrine. Quand il a déboutonné sa chemise, il a vu que toute sa poitrine était enflée. Le lendemain, c'était noir violacé. Après avoir craché du sang pendant 15 jours, cela s'est résorbé.

Le 1er août 2009, alors que M. Huang et d'autres pratiquants accompagnaient la mère de M. Zhong Shoubang et son jeune frère au camp de travaux forcés de Shayang pour rendre visite à M. Zhong, les policiers de la ville de Shayang l'ont arrêté.

M. Huang a été détenu au poste de police de Shayang et au centre de détention de Chibi. M. Huang a commencé une grève de la faim et il a été gavé de force. Parce qu'il criait « Falun Dafa est bon ! », ils l'ont enchaîné et l'ont traité encore pire.

Traduit de l'anglais au Canada