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Le juge ordonne à M. Chen Guangwei, âgé de 77 ans, de ne pas dire « Falun Gong » durant le procès

15 septembre 2014 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province de Shandong, en Chine

(Minghui.org) M. Chen Guangwei, un pratiquant de Falun Gong de 77 ans, a été jugé par la Cour de Yantai, le 13 août 2014. Son présumé crime : « Saboter l'application de la loi ». Ceci est une accusation typique montée de toutes pièces que les autorités chinoises utilisent pour traduire en justice les pratiquants de Falun Gong.

M. Chen s'est défendu lui-même devant le tribunal, expliquant que pratiquer le Falun Gong ne viole aucune loi, ni ne « sabote l'application de la loi ». Il regardait directement les juges pendant qu'il parlait. Cependant, les juges semblaient ne pas vouloir lever la tête. Pendant les déclarations de M. Chen, un juge lui a ordonné : « Ne dites pas les mots 'Falun Gong !' » L'audience a été écourtée après seulement 20 minutes.

La croyance n'est pas un crime

Au cours de sa défense, M. Chen a dit : « J'ai commencé à pratiquer le Falun Gong en 1996. Ma santé était très mauvaise. Je souffrais d'insomnie, d'hypertension et d'une maladie du cœur et j'ai eu un arrêt cardiaque pendant mon sommeil. Après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong, tous mes symptômes sont partis. J'étais tellement excité ! En étudiant les enseignements, j'ai appris que le Falun Gong est un système de cultivation bouddhiste. Les pratiquants doivent améliorer leur caractère moral et ils essaient de devenir de meilleures personnes. »

M. Chen a continué : « L'article 36 de la Constitution chinoise stipule : 'Les citoyens ont la liberté de croyance religieuse.' Le Falun Gong est une croyance spirituelle et les pratiquants devraient avoir leurs droits humains fondamentaux. Leur cultivation personnelle et leurs exercices, leurs efforts pour dire aux gens les faits et leurs appels à Beijing sont tous des droits fondamentaux garantis par la Constitution. »

« Dans le document numéro 39 émis par le Comité central du Parti communiste, le Conseil d'État de la Chine et le Ministère chinois de la Sécurité publique, le 9 avril 2000, le gouvernement chinois a nommé 14 sectes perverses en Chine. Le Falun Gong n'est pas sur la liste. »

« Le Parquet a utilisé les livres et des DVD du Falun Gong comme 'preuve criminelle' contre moi, ce qui n'a aucune validité. J'ai le droit de distribuer de l'information sur le Falun Gong. Je suis accusé 'd'utiliser une organisation sectaire perverse pour saboter l'application de la loi'. En réalité, c'est le Parti communiste à qui correspondent les critères pour être considéré comme une 'secte perverse'. Le Parquet public n'a pas réussi à identifier une loi particulière que j'aurais sabotée. »

M. Chen a été arrêté et sa famille harcelée

La police a arrêté M. Chen chez lui, le 6 mars 2012. Ils ont aussi confisqué son imprimante et une grande quantité de DVD en rapport avec le Falun Gong. Après avoir été libéré sous caution ce soir-là, M. Chen a décidé de rester éloigné de chez lui pour éviter d'être persécuté.

Après son départ, la police a fait subir des moments difficiles aux membres de sa famille et elle les a fréquemment harcelés et menacés.

Le 21 janvier 2014, la police de la ville de Penglai et l'administration de l'assurance du travail de Penglai ont fomenté un complot visant à attirer M. Chen chez lui. Ils lui ont dit d'aller chercher son chèque de pension au bureau de l'assurance du travail. La police l'a arrêté juste après qu'il ait ramassé son chèque de pension.

Le personnel de la Commission économique et du commerce de la ville, (où M. Chen travaillait avant de prendre sa retraite ) a dit à son fils de payer 100 000 yuans comme caution pour la libération de son père. La famille n'avait pas un tel montant d'argent. Plus tard, ils ont réduit le montant à 50 000 yuans, puis à 5 000 yuans. Mais la famille a refusé de payer. Enfin, la police a pris la voiture de M. Chen.

Ils ont dit à M. Chen de rester chez lui pendant les deux premières semaines après le Nouvel An chinois et on lui a interdit de quitter son domicile pendant 15 jours après le Nouvel An. Après cela ils ont dit qu'il devait présenter une demande quand il avait besoin de quitter son domicile.

La police a aussi dit au fils de M. Chen d'écrire une « déclaration de garantie » promettant que son père n'irait nulle part. Si M. Chen quittait son domicile, ils arrêteraient son fils.

Traduit de l'anglais au Canada

Version française : http://www.minghui.org/mh/articles/2014/8/18/烟台法院开庭迫害77岁老人-不敢提法轮功