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Le Maître accorde des capacités aux pratiquants

18 octobre 2015 |   Écrit par un pratiquant hors de Chine

(Minghui.org) Après avoir démissionné de mon emploi en Angleterre l’année dernière, j’ai déménagé dans la région de la Baie de San Francisco pour travailler à plein temps comme vendeur pour Epoch Times. Bien que j’avais ouï dire qu’effectuer des ventes pour notre média était difficile, je pensais pouvoir le gérer. J’avais été responsable du développement commercial dans une société de transport maritime bien connue en Angleterre. Dès qu’une personne calée en marketing devait rencontrer des clients dans des projets locaux de Dafa, je me portais volontaire. Je pensais donc être expérimenté dans les ventes.

Après être arrivé dans la région de la Baie, j’ai immédiatement rejoint l’équipe des ventes. Je me levais à 2 h 45 et me rendais au travail, où j’émettais la pensée droite, étudiais le Fa et faisais les exercices avant de commencer à travailler. Je faisais de mon mieux sur mon chemin de cultivation et abandonnais les attachements humains.

Faire face à des tribulations incessantes

Peu importe combien je travaillais dur, après six mois dans cet emploi, je n’avais pas pu assurer un seul contrat de vente et je ne savais plus quoi faire. Alors un soir, après être allé me coucher, j’ai demandé au Maître : « Maître, s’il vous plaît, donnez-moi une indication dans mes rêves. S’il vous plaît, dites-moi où j’ai mal fait et je jure que je me corrigerai ! » Cette nuit-là, je n’ai fait aucun rêve.

Mes émotions ont pris le dessus. Lorsque j'ai entendu qu’une compagne de cultivation qui venait juste de rejoindre l’équipe des ventes, après avoir simplement passé quelques appels téléphoniques, avait conclu un très bon contrat, j’ai fondu en larmes. Je me suis rendu en voiture dans un endroit calme et j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps, me sentant la personne la plus stupide au monde.

Après sept mois dans cet emploi, je n’avais toujours pas décroché de contrat de vente. De plus, j’avais développé des problèmes de santé. Il me fallait une demi-heure pour m’habiller le matin. Mes mains me faisaient tellement mal que je ne pouvais soulever le couvercle de ma tasse.

J’ai émis davantage la pensée droite et regardé en moi-même. Bien que je n’aie pas pu trouver où était mon problème, j’étais certain que rien ne pourrait m’empêcher de faire le travail de Dafa. Je continuais à me lever tôt chaque matin et à aller au travail. Je récitais constamment le poème du Maître :

« Ayant traversé toutes sortes de souffrances,

Foulant des deux pieds des démons par milliers »

(« Le Grand Éveillé » dans Hong Yin)

J’étais maintenant impliqué dans la promotion de Shen Yun et tenais souvent un stand dans le centre commercial. Lorsque je me concentrais sur Shen Yun, je ne ressentais aucune douleur.

Les pratiquants autour de moi émettaient la pensée droite, partageaient leurs compréhensions de cultivation et m’aidaient à survivre dans ma vie quotidienne. Leur désintéressement m’a aidé à maintenir la pensée droite durant les périodes les plus difficiles de ma vie. J’en suis venu à réaliser que la raison pour laquelle je ne vendais pas bien était que je n’avais pas bien cultivé.

Croire en le Maître et le Fa

Une compagne de cultivation a expliqué que dès qu’elle sentait qu’elle manquait de certaines compétences, elle demandait au Maître de la renforcer. Cela m’a réveillé. En tant que personne très sure d’elle-même, j’essayais d’apprendre de chaque nouveau travail, puis j'utilisais mes connaissances pour effectuer le travail. C’était une « bonne habitude » que j’avais employé en tant que personne ordinaire. Cette habitude m’avait apporté beaucoup de succès dans le travail des gens ordinaires. J’avais graduellement formé la notion que cette méthode était le seul moyen de garantir le succès. Il m’est apparu que j’utilisais le « modèle de succès » de ma vie chez les gens ordinaires dans mon travail de Dafa. Je croyais en mes propres capacités et ne pensais jamais que je pourrais avoir besoin du Maître.

Par exemple, alors que je passais des appels de marketing aux numéros de téléphone que je trouvais dans un magazine anglais, j’ai vu une publicité venant d’une petite société chinoise. Je les ai appelés sans vraiment réfléchir et ils m’ont répondu qu’ils ne feraient pas de publicité avec notre groupe, mais m’ont demandé nos forfaits de publicité, je les leur ai envoyés, mais sans succès.

Une nouvelle vendeuse de notre équipe a réussi à signer un contrat avec cette compagnie deux semaines plus tard, et ils ont même été d’accord pour payer trois mois d’avance. Ce soir-là, j’ai appelé cette vendeuse et lui ai demandé comment elle avait conclu la vente.

Elle m’a répondu qu’en se rendant à son rendez-vous avec cette société, elle était restée coincée dans la circulation. Lorsqu’elle a réalisé qu’elle allait être en retard, elle a émis la pensée droite sans arrêt et demandé au Maître de la renforcer. Lorsqu’elle est arrivée dans la société, elle a discuté 20 minutes avec le client, ne s’est pas assise et l’autre partie a signé le contrat.

Elle pleurait en revenant à sa voiture et je lui ai demandé pourquoi alors qu’elle avait signé le contrat. Elle a répondu : « Parce que j’ai été si touchée. Tout a été fait par le Maître ! »

J’ai vu le cœur pur de cette pratiquante et réalisé que même si j’avais obtenu beaucoup de connaissances, j’avais simplement validé mes propres capacités, et non ma croyance en le Maître et le Fa.

Obtenir naturellement sans esprit de recherche

Il était essentiel pour moi de faire toujours un plan, puis de persister à le suivre. J’étais donc extrêmement occupé. Ironiquement, en dépit du fait que j’avais de bons plans, je ne pouvais obtenir d’aucun client qu’il signe un contrat de publicité avec nous.

Une pratiquante qui était assise près de moi dans le bureau a demandé : « Sais-tu pourquoi le Maître a arrangé que je m’asseye juste à coté de toi ? »

Elle a continué : « Parce que toi et moi sommes si différents. Le Maître veut que nous apprenions l’un de l’autre. Peut-être as-tu remarqué qu’il semble que ce soit plutôt facile pour moi de signer des contrats, et qu’habituellement, j’obtiens des rendez-vous après simplement quelques appels. »

« Ce que tu pourrais ne pas savoir, c'est que lorsqu’on m’a demandé d’être patron, je suis devenue patron. Lorsqu’on m’a demandé d’être responsable de la collecte d’argent, j’ai fait de la collecte d’argent. Dès que les projets de Dafa avaient besoin de moi pour faire quelque chose, je le faisais. Par conséquent, j’obtenais naturellement ces choses sans les rechercher. »

« Le Maître m’a tout donné », a-t-elle ajouté finalement.

Une percée réalisée

Les paroles de cette pratiquante m’ont vraiment réveillé. En m’examinant intérieurement, j’ai vu un énorme fossé entre cette pratiquante et moi-même. Je considérais tout ce qui éloignait mon attention de mon travail des ventes comme une interférence. À cause de cela, je ne discutais presque jamais avec les autres pratiquants. Ceci me faisait paraître apparemment meilleur que les autres, comme si certains pratiquants craignaient de me parler, pensant qu’ils me perturberaient. J’étais attaché à moi-même et mettais mes propres priorités trop au-dessus de celles des autres.

Le Maître a enseigné :

« Plus vous insistez sur vous-mêmes, plus vous vous mettez en avant, moins vous avez de vertu majestueuse, donc moins vous aurez de chance de réussir ce que vous faites ou de le faire bien. Parce que le travail de Dafa doit être le plus sacré, alors, moins vous y mettez de vos propres conceptions, moins vous y mettez de facteurs personnels, mieux vous ferez, plus vous aurez une chance de réussir. » (« Enseignement de Fa à la réunion avec les élèves de la région d’Asie-Pacifique »)

Parce que je prêtais trop d’attention aux buts que je voulais atteindre, tout ce que je faisais était basé sur des attachements humains. J’oubliais ce que c’était d’être naturel et détendu. Je n’avais pas la tranquillité et le calme que les pratiquants devraient ressentir. C’est pourquoi de nombreux autres pratiquants pensaient que j’étais une personne très nerveuse.

Le Maître nous a enseigné à « suivre le cours naturel » (Zhuan Falun), et ce jour-là, j’ai finalement obtenu une compréhension.

Changements fondamentaux

Dans mon bureau, il y a un tableau sur lequel chacun fait une marque devant son nom après avoir effectué les exercices. J’ai regardé le tableau et vu toutes les marques sous mon nom. Je me sentais triste. Je me suis demandé : « Penses-tu que tu cultivais bien aussi longtemps que tu marquais le tableau ? As-tu réellement étudié le Fa et fait les exercices avec un cœur pur ? » C’est alors que j’ai réalisé que j’avais seulement cultivé en surface.

Après avoir obtenu ce nouveau point de vue, je n’ai pas pu terminer les exercices parce que j’avais un rendez-vous pour une radiodiffusion. Ensuite j’ai eu un travail urgent à m’occuper ce soir-là.

Habituellement, je faisais les exercices dans la soirée. Était-ce parce que je me sentais mal que je n’avais pas une marque complète sur le tableau ? J’ai décidé de laisser le reste des exercices et de finir mon travail. Le lendemain, j’ai fait une grosse croix sur le tableau des exercices. Je me sentais détendu, ayant compris que la cultivation est pour moi-même et non pour montrer aux autres.

J’avais tant d’attachement que je me demandais si j’avais réellement cultivé au cours des douze années passées, j’étais muré dans l’autocritique et très triste.

Je suis sorti pour une promotion de Shen Yun et j'ai eu faim, j’ai pris une pomme dans un panier de pommes qu’un ami m’avait donné. Ces pommes semblaient très belles en surface, car elles étaient grosses et d’un rouge sombre, cependant, la plupart étaient pourries à l’intérieur. J’ai demandé au Maître : « Maître, je sais que j’ai mal cultivé. Je réalise que vous me dites que je devrais être le même à l’extérieur qu’à l’intérieur. Si c’est ce que vous aimeriez me dire, alors faites que cette pomme soit pourrie à l’intérieur. »

J’ai coupé la pomme en deux et elle ne semblait pas pourrie. Je l’ai coupée encore une fois et j'ai vu qu’elle était seulement partiellement mauvaise.

J’ai compris que le Maître me disait de ne pas me blâmer. Ce n’était qu’une petite partie que ne n’avais pas bien cultivé aussi bien que j’aurais dû et je ne devrais pas être aussi négatif concernant mon état de cutivation parce qu’une petite partie n’était pas bien faite. J’ai eu l’impression d’être dans un état de vide le reste de la journée.

Durant les trois mois suivants, je suis passé intérieurement par un changement fondamental. J’étais graduellement soulagé de la douleur extrême que je ressentais parce que je n’avais pas obtenu de contrats signés. En surface et à l’intérieur, je n’étais plus aussi tendu qu’auparavant. Les pratiquants autour de moi m’ont dit que j’étais devenu plus calme.

Il y a eu une percée dans mes ventes. J’ai signé, non un, non deux, mais quatre contrats de vente après avoir essayé durant 11 mois. Je n’arrivais pas à le croire ! J’ai réellement compris que le succès était donné par le Maître. Dans le passé, j’avais utilisé toutes mes connaissances, capacités et efforts humains. Je voulais me valider moi-même, mais je restais les mains vides. Maintenant, simplement parce que mon xinxing s’était amélioré, le Maître m’avait tant récompensé !

Après une rencontre très fluide avec un client, j’ai vu le soleil briller à l’extérieur alors que je sortais d’un bâtiment. J’ai soudain ressenti une poussée de gratitude envers le Maître dans mon cœur. Même si je ne peux dire quand cela a débuté, j’ai remarqué que je pensais maintenant tout le temps au Maître. Je pense que cela devrait être une réalisation basique pour un pratiquant, mais il m’avait fallu plus d’une décennie pour le comprendre.

« Comment pouvez-vous m’aider à rectifier le Fa si vous ne vous cultivez pas vous-mêmes ? Comment pourrais-je vous utiliser ? » (« Les disciples de Dafa doivent impérativement étudier Fa – Enseignement de Fa à la conférence de Fa de Washington D.C 2011 »)

Dès que j’ai lu ce passage, j’ai pensé : la seule façon dont je peux rembourser le Maître est de cultiver jusqu’au point de désintéressement où le Maître peut m’utiliser librement.

Traduit de l'anglais en Europe