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L’histoire d’une propriétaire d’une fabrique de tofu

3 avril 2015 |   Écrit par une pratiquante de Falun Gong de la Province du Jilin

(Minghui.org) Je suis une femme dans la soixantaine qui n’a été à l’école que pendant quatre années de sa vie. Aujourd’hui, je veux partager des expériences de mes seize années (et ce n’est pas fini) en tant que pratiquante de Falun Gong.

Composer cet article n’a pas été un processus facile. Mais avec les chaleureux encouragements et les conseils des autres pratiquants, j’ai été en mesure de mettre mes pensées par écrit dans cet article que vous êtes en train de lire.

Une vie troublée

« Vous avez plus de 60 ans. Comment se fait-il que vous ayez toujours l’air si jeune et si énergique ? »

Beaucoup de gens me posent cette question en me voyant. Et ma réponse est toujours la même : Parce que je pratique le Falun Gong.

Si je n’avais pas été une pratiquante, en fait, la vie aurait été assez différente.

Mes deux parents biologiques sont morts quand je n'avais que 5 mois ; après cela j’ai été envoyée dans une famille d’accueil.

Je suis allée à l’école à l’âge de huit ans, mais j’ai abandonné après quatre années. Je croyais que je devais ma vie à mes parents adoptifs et je leur donnais tout ce que je gagnais après avoir commencé à travailler à l’âge de 20 ans.

Quand je me suis mariée à l’âge de 25 ans, j’ai été donnée en mariage sans aucune dot. Au lieu de cela, mes parents adoptifs ont voulu que je continue de les soutenir financièrement – quelque chose que mon mari n’appréciait pas. Après cela, il ne m’a plus donné un seul centime.

Mon maigre salaire devait alors servir à soutenir mes parents et ma nouvelle famille. Je souffrais pour cela, mais je n’avais pas le choix. J’ai commencé à me dire à moi-même que c'était quelque chose que je pouvais assumer et que ce ne serait pas un gros problème.

Chez moi, je m’assurais de bien traiter mes beaux-parents et de faire tout le travail domestique en bonne épouse. Au travail, j’essayais d’être constante peu importe l’état de fatigue dans lequel je me trouvais, comme une bonne employée.

Le temps passant, cependant, le stress financier, la grande quantité de tâches domestiques et la fatigue au travail ont graduellement miné ma santé. J’ai fait quatre fausses couches l’une après l’autre, en plus de développer de nombreuses maladies – une maladie des nerfs, un problème de vertèbres et une maladie vasculaire. Résultat, je ne pouvais plus supporter de faire de gros travaux et ne pouvais faire que des tâches moins contraignantes.

Une voisine a vu mon état et m’a suggéré en 1998 : « Le Falun Gong est totalement gratuit et très efficace pour aider à la santé d'une personne. Vous devriez l'essayer. »

Je me suis inscrite pour des conférences de 9 jours de Maître Li et suis allée au séminaire, qui s’est déroulé dans une école élémentaire. Je suis entrée dans la pièce et me suis précipitée pour être juste devant, espérant m’asseoir très près de Maître Li afin de pouvoir tout entendre.

Après m’être assise, en regardant autour de moi, j’ai cependant découvert que certains anciens pratiquants étaient déjà dans la pièce. Ils étaient debout dans le fond pour que les nouveaux venus puissent s’asseoir.

Le Falun Gong peut enseigner à une personne à devenir bienveillante - cela doit être une très bonne pratique, ai-je pensé.

Ce jour-là, j’ai mémorisé le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance et j'ai décidé d’emprunter le chemin de la cultivation.

Élever le xinxing

Être une pratiquante de Falun Gong requiert que j'élève constamment mon xinxing ou nature de l’esprit. J’ai plusieurs anecdotes à partager à ce sujet.

Une fois après avoir acheté un peu de viande et être revenue chez moi, j’ai découvert que la vendeuse de rue m’avait donné un demi kilogramme de plus par erreur. Je savais qu’en tant que pratiquante, j’avais l’obligation de correctement la dédommager.

La vendeuse avait l’air mécontente quand elle m’a vue marcher en direction de son stand – elle a dû penser que je revenais pour chipoter. Mais elle a été surprise et heureuse quand je lui ai expliqué la raison pour laquelle j’étais revenue.

« Pourquoi êtes-vous revenue ? La plupart des gens aurait simplement pris la viande et serait reparti », a demandé un vendeur d’à côté.

« Eh bien, je pratique le Falun Gong et je respecte mes principes », ai-je répondu.

« Le Falun Gong est vraiment une bonne pratique ! » a déclaré le vendeur.

Je gagnais ma vie grâce à ma fabrique de tofu, ce qui signifiait que je devais travailler très dur. Mais je savais qu’en tant que pratiquante, je devrais faire passer les intérêts des autres avant les miens. Je me suis assurée d’utiliser les meilleurs produits et de fabriquer les meilleurs tofu et lait de soja dans la limite de mes capacités.

Petit à petit, le cercle de mes clients s’est élargi – tous les clients appréciaient mes produits à base de soja.

Une fois, une cliente s'est approchée de moi devant d’autres clients.

« Vous travaillez vraiment dur tous les jours et votre mari ne fait rien. Pourquoi semblez-vous malgré tout si heureuse ? » a-t-elle demandé.

J’ai souri et répondu : « Il y a trois raisons. Premièrement, je suis une pratiquante de Falun Gong et je sais pour quoi je vis. Deuxièmement, je respecte le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance et je suis heureuse d’aider les autres. Troisièmement, je n’ai pas beaucoup d'attentes et je suis heureuse avec ce que j’ai maintenant. »

Tout le monde a partagé mon sourire en entendant ces mots.

Détermination en dépit des interférences

Après que la persécution a commencée en juillet 1999, beaucoup d’assistants de points de pratique en groupe ont été arrêtés. Je suis d’abord allée à Changchun, la capitale provinciale, faire appel pour qu’ils soient relâchés. Je suis également allée deux fois à Pékin en 2001.

« Je dois aller à Pékin faire appel pour le Falun Gong », ai-je dit à mon fils.

« Je te soutiens. Tu devrais y aller », a-t-il dit. « Autrement, à l’avenir tu le regretteras certainement. »

Mais mon mari ne pensait pas de cette façon. Il était dans tous ses états en entendant que j'étais partie pour Pékin. Chaque fois que je rentrais, il cherchait des choses à me reprocher et se plaignait beaucoup.

Quand il fut temps pour mon fils de passer ses examens d’entrée à l’Université, mon mari m’a lancé un ultimatum :

« Tu dois choisir : le Falun Gong ou la famille. Si tu ne choisis pas la famille, nous allons divorcer. »

Je n’ai pas été intimidée.

« Je n’abandonnerai pas la pratique du Falun Gong », ai-je dit.

Nous sommes allés au bureau des autorités locales pour remplir le formulaire de demande de divorce sur le champ. Cependant, quand nous sommes arrivés là-bas, nous avons réalisé que nous n’avions pas apporté avec nous les bons documents.

Le lendemain, j’étais sur le point de partir avec les bons documents pour remplir notre demande de divorce quand mon mari a changé d’avis. Il n’a plus jamais trouvé de problème avec mes croyances.

Durant ce temps, la police locale a commencé à me surveiller. Six ou sept agents de police sont venus un jour chez moi, voulant avoir une « discussion » avec moi. À l’époque, j'ignorais tout de l'émission de la pensée droite, mais je savais que je ne devais pas me plier à leurs demandes.

Je leur ai demandé de venir avec moi dans ma fabrique de tofu, je les ai invités à s’asseoir et ai commencé à faire valoir mon point de vue au fil de la conversation.

« Le Falun Gong est la raison pour laquelle vous me voyez maintenant en aussi bonne santé. C’est aussi la raison pour laquelle je peux me permettre de travailler si dur pour subvenir aux besoins de ma famille. Le Falun Gong m’a également enseigné à être une personne honnête et gentille, ce qui me permet de fabriquer un tofu que tout le monde aime, sans rogner sur la qualité. »

« C’est vrai. Nous aimons vraiment son tofu », a reconnu un agent de police.

« Bien, si c’est le cas, nous vous souhaitons bonne chance. Prenez soin de votre santé », a dit un autre agent du département municipal.

Ils sont partis et ne sont jamais revenus.

Parler aux autres du Falun Gong

Lire les livres du Falun Dafa n’a pas été facile pour moi. Comme je n’avais été à l’école que quatre années, il y avait de nombreux mots que je ne connaissais pas. J’allais souvent voir d’autres pratiquants pour qu’ils m’aident à identifier les mots et après un moment, j’ai été finalement capable de lire le Zhuan Falun sans aide.

En juillet 2001, j’ai commencé à produire des documents qui informaient les gens des faits sur la persécution du Falun Gong. Même si je n'avais aucune connaissance s'agissant des ordinateurs ou imprimantes au début, rien n’a entravé mes efforts. Avec l’aide de deux autres pratiquants, nous avons trouvé un local, acheté des ordinateurs et imprimantes, imprimé des documents et les avons distribués aux gens.

Avec la sagesse que Dafa m’a accordée, une femme comme moi âgée de 60 ans (qui dans le passé ne savais faire que du tofu) est maintenant capable de produire des documents de clarification de la vérité pour sa région. Je peux également réparer les imprimantes le cas échéant.

De plus, j’aime parler aux gens directement du Falun Gong et de la cruauté du Parti communiste chinois. La plupart des gens avec qui j’ai parlé ont accepté de démissionner du Parti et se sont séparés du principal auteur de la persécution.

Je sais que tout cela a été possible grâce au Maître et à Dafa. Je vous remercie Maître.

Traduit de l'anglais en Europe