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Le chef du village : « Tout le village doit connaître les faits »

1 mai 2015 |   Écrit par une pratiquante en Chine

(Minghui.org) Je pratique le Falun Dafa depuis 16 ans. Parce que j'en ai reçu tellement de bienfaits, j'aimerais demander à tout le monde, en particulier aux Chinois, d'en savoir plus sur la pratique et de ne pas croire tout ce que le Parti communiste chinois (PCC) dit à ce sujet.

Dans ce but, j'ai dit et je continuerai de dire à tout le monde que je rencontre, les faits sur le Falun Dafa. J'ai vu beaucoup de gens changer leur attitude sur la pratique, en passant de la peur à chercher activement à connaître les faits.

Expliquer les faits à propos de Dafa aux dirigeants du quartier

Les chefs de quartier de mon village avaient organisé que des gens surveillent les pratiquants locaux de Falun Dafa pendant les Jeux Olympiques de Pékin en 2008. Ils avaient fait surveiller toutes les sorties du village pour nous empêcher de sortir.

J'étais nerveuse en revenant d'une étude du Fa locale quand un groupe de personnes m'a entourée. Je me suis alors souvenue de l'un des poèmes de Maître Li Hongzhi, le fondateur du Falun Dafa :

« Si tu as peur elle t'attrapera

Quand les pensées sont droites la perversité s'écroule »

(« Qu'y a-t-il à craindre » dans Hong Yin II)

Ma crainte a disparu. Le chef du groupe a exigé de savoir pourquoi j'étais dehors à cette heure tardive. J'ai dit : « Est-ce que c'est important ? Mon mari est décédé récemment. J'étais agitée, je suis donc sortie. »

Cet homme a continué à demander à savoir où et pourquoi. Je lui ai dit que c'était ma préoccupation et que j'étais libre de sortir. Il ne savait plus quoi dire et n'a pu que penser à me demander pourquoi j'étais allée « perturber l'ordre social » à Pékin. J'ai décidé qu'ils devaient en savoir plus à ce sujet et leur ai demandé de venir chez moi.

Je leur ai expliqué beaucoup de choses en commençant par l'incident de Tianjin, lorsque la police avait arrêté illégalement les pratiquants. D'autres pratiquants sont allés à Pékin pour demander leur libération. J'ai dit : « La Constitution nous donne le droit de faire appel. Comment un appel pacifique pourrait-il être considéré comme ''perturber l'ordre social'' ? »

Je leur ai dit combien j'avais bénéficié du Falun Dafa et comment toutes mes maladies et mes mauvaises habitudes, comme fumer et jouer au mahjong, avaient disparu en six mois.

« Pourquoi le gouvernement ne permet-il pas une si bonne pratique ? Les pratiquants ont appris à penser d'abord à autrui et à ne pas riposter quand ils sont frappés ou insultés. Nous essayons de pratiquer l'altruisme. Est-ce mal d'être une bonne personne ? »

Ils avaient l'air gêné et n'avaient rien à dire. Le chef a finalement suggéré que je pratique juste à la maison. J'ai répondu : « Mais je dois sortir, ou vous ne pourrez pas apprendre les faits. Comment les gens apprendront-ils que le Falun Dafa est bon ? »

Quelques années plus tard, la fille de ce chef local a contracté une maladie incurable. Je suis allée à leur domicile parler du Falun Dafa et lui ai demandé de réciter « Falun Dafa est bon. Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. » Elle s'est remise rapidement après avoir récité ces paroles. Le chef en a été témoin et a changé son attitude envers le Falun Dafa.

Depuis lors, il a souvent demandé des documents de Dafa. Lorsque j'ai affiché des dépliants sur la pratique, il a dit : « Mettez-en davantage. Le village tout entier devrait connaître les faits. » Il a également demandé une copie des Neuf commentaires sur le Parti communiste.

Les voisins doivent connaître les faits sur le Falun Dafa

Non seulement les dirigeants, mais aussi mes voisins, doivent entendre les faits sur Dafa. J'ai parlé à tout le monde dans le village au cours des dernières années. Les habitants aujourd'hui n'hésitent pas à poser des questions sur la pratique.

L'un d'eux m'a dit : « Les divinités nous regardent. Nous devrions faire plus de bonnes choses au lieu de mauvaises choses. »

J'ai clarifié les faits sur Dafa à un homme qui m'a dit qu'il était membre des Jeunes Pionniers. Il m'a donné son nom, Mao Fuo, et m'a demandé de l'aider à démissionner. Il a demandé des dépliants de Dafa, mais je n'en avais pas avec moi, alors je lui ai promis de lui en apporter le lendemain.

Comme promis, je lui ai apporté un DVD. Il était avec un jeune homme en uniforme qui voulait en savoir plus sur le DVD. Je lui ai parlé de Dafa et je l'ai encouragé à quitter le PCC, ce qu'il a fait.

Mao Fu a dit : « Cette dame (en parlant de moi) est digne de confiance. L'autre jour, quelqu'un dans mon village lui a demandé un DVD. Elle a dit qu'elle n'en avait plus mais irait en chercher à la maison. Elle l'a vraiment fait. C'était à quelques kilomètres et il faisait nuit ! »

Pratiquer à nouveau Dafa

Quand j'ai parlé du Falun Dafa à un autre homme, il a dit : « Avant que Dafa soit interdit, ma maison était un site de pratique et plusieurs habitants venaient chaque jour. Lorsque la persécution a commencé en 1999, les dirigeants locaux ont chargé une amende de 300 yuans à chaque pratiquant. En conséquent, personne n'osait plus pratiquer. »

Il a commencé à pratiquer un autre qigong et a dit qu'il regrettait sa décision, parce que « Rien n'est aussi bon que le Falun Dafa. »

Nous étions tous les deux en larmes. Je lui ai dit : « Le Maître est miséricordieux. Il sera heureux si vous revenez. Ne manquez pas cette occasion. » Il a décidé de pratiquer à nouveau Dafa.

Une fois, je suis tombée sur un dirigeant du PCC du village de cet homme. Il m'a demandé de venir dans son village et de parler du Falun Dafa. Je lui avais répondu qu'il intimidait les gens pour qu'ils ne pratiquent pas Dafa, « Si je ne viens pas, qui vous sauvera ? Qu'avons-nous fait de mal en suivant Authenticité-Bienveillance-Tolérance ? »

Il ne pouvait pas répondre. Finalement, il a compris les faits à propos de Dafa et a quitté le PCC.

La foule dit : « Ses intentions sont bonnes »

J'ai aussi rencontré des gens qui ne voulaient pas entendre parler de Dafa. Un homme dans la quarantaine m'a saisie pour m'emmener au poste de police. Je suis restée calme et j'ai essayé de le convaincre que ce n'était pas une bonne idée.

Une foule s'est rassemblée et les gens ont dit : « Lâche-là ! Traîner une femme âgée au poste de police ? C'est scandaleux. Lâche-là ! »

Je leur ai dit que je lui demandais seulement de quitter le PCC pour qu'il ait un bel avenir.

Plusieurs voix dans la foule ont dit : « Ses intentions sont bonnes. Si tu la crois, démissionne. Si tu ne le fais pas, elle ne te forcera pas. Pourquoi l'as-tu attrapée? Tu es fou. Laisse-la partir ! »

L'homme m'a libérée et est parti tranquillement. J'étais vraiment heureuse de voir que tant de gens connaissent la vérité. Ils étaient en faveur du Falun Dafa et pouvaient discerner le bien du mal.

Une annonce calomniant Dafa est déchirée

Quand j'ai parlé à un homme âgé, il a admis avoir très peur et ne voulait pas accepter de dépliants de Dafa. Il a murmuré que je devais être prudente en pointant un mur où un avis diffamant Dafa était affiché. Je voulais l'enlever mais, le vieil homme m'a demandé de ne pas le faire parce qu'il y avait trop de gens autour.

Je n'ai pas enlevé l'annonce mais j'ai continué à parler de la pratique aux gens. Mais plus j'y pensais, plus je comprenais que ce n'était pas juste. Cet affiche n'aurait pas dû être là à empoisonner l'esprit des gens. Je l'ai donc déchirée. Les gens me regardaient, mais personne n'a dit un mot. Je n'avais pas peur.

Le Maître a dit :

« C’est pourquoi en tant que pratiquant, pouvoir se raffermir soi-même, pouvoir avoir une pensée droite que rien ne peut ébranler, c’est vraiment admirable. Soyez comme le diamant, solides comme un roc que rien ne peut ébranler, la perversité aura peur rien qu’en vous voyant. Si vous pouvez réellement avoir une pensée très droite face aux difficultés, sous la persécution perverse, devant les interférences, une seule phrase que vous prononcez avec une pensée droite résolue peut faire se dissoudre immédiatement la perversité. » (« Enseignement de la Loi à la conférence de Loi internationale de la région ouest des États-Unis »)

Après l'incident, j'ai compris ce paragraphe plus en profondeur.

Les années se sont écoulées. Les gens des villages voisins me connaissent et me demandent si j'ai des cadeaux pour eux. Par « cadeaux », ils entendent des documents de Dafa.

Certains me demandent combien je suis payée parce que je travaille si fort. Je leur dis que je fais cela parce que je veux que tout le monde apprenne les faits sur Dafa.

Traduit de l'anglais au Canada