(Minghui.org) De la fin mai au 13 août 2015, Minghui a reçu des copies de plaintes pénales, pour un total de 122 417, qui ont été déposées contre l'ancien dictateur chinois Jiang Zemin, lequel a instauré la persécution du Falun Gong en 1999.
146 783 pratiquants de Falun Gong et leurs familles en Chine et à l'étranger ont déposé leurs dossiers de poursuites judiciaires devant les instances judiciaires de la Chine, les exhortant d'enquêter sur les crimes de Jiang commis au cours des 16 dernières années de persécution. Dans la semaine du 7 au 13 août seulement, plus de 12 397 personnes ont déposées 10 820 de ces poursuites.
Le nombre de poursuites judiciaires déposées contre Jiang Zemin a augmenté significativement depuis la fin du mois de mai 2015.
Parmi les plaignants, il y a 1 648 pratiquants de Falun Gong qui ont quitté la Chine pour éviter la persécution et qui vivent actuellement dans 25 pays différents. Ils ont aussi déposé des plaintes contre Jiang devant le Parquet populaire suprême.
Le nombre de plaintes pénales confirmées avoir été livrées chaque semaine
Selon les accusés de réception et les mandats postaux, le Parquet populaire suprême, la Cour populaire suprême, le ministère de la Sécurité publique et la Commission centrale de Contrôle de la discipline ont reçu 67 425 dossiers de poursuites judiciaires de 82 662 personnes. Le nombre représente 55 % du nombre total de plaintes pénales postées.
Les autorités dirigent la police pour intimider les pratiquants
La police de la ville de Fushun, province du Liaoning, a appelé M. Liu Yue et lui a demandé s'il avait déposé une plainte pénale. M. Liu a répondu : « Avez-vous une idée du dommage que Jiang a causé à ma famille ? » Le policier a dit qu'il avait la plainte pénale entre les mains et qu'il voulait juste en être sûr.
Il a ensuite dit à M. Liu : « Je suis impressionné par vous [les pratiquants de Falun Gong]. J'ai fait de si nombreux appels téléphoniques et personne n'a nié avoir envoyé sa plainte pénale. »
Les policiers de Shenyang, province du Liaoning, se sont rendus chez un pratiquant tard le soir pour lui ordonner d'aller faire une déposition le lendemain matin. Au poste de police, le pratiquant a parlé aux policiers du Falun Gong et de la persécution et il a déclaré que c'était son droit constitutionnel à déposer une telle plainte judiciaire. Un policier a dit qu'ils ne faisaient qu'obéir aux ordres de leurs supérieurs et il a demandé au pratiquant de l'aider à démissionner du Parti communiste chinois (PCC) et de ses organisations de la jeunesse.
Plusieurs agents du Bureau 610 sont allés au domicile de M. Sui Shouzhong dans la ville de Pingdu, province du Shandong, et lui ont demandé s'il avait déposé une poursuite judiciaire contre Jiang. M. Sui a admis qu'il l'avait fait.
Un agent a ramassé les livres du Falun Gong qu'il a vus dans la maison de M. Sui pour les utiliser comme éléments de preuve contre lui. M. Sui l'a averti : « Si vous touchez ou prenez quoi que ce soit dans ma maison, c'est illégal. Je peux poursuivre Jiang et je peux poursuivre quiconque d'autre commet un crime. » Les agents sont partis.
Continuer à clarifier la vérité sur la persécution
La police a arrêté Mme Dang Xianxia et Mme Zhang Dongqing de Handan, province du Hebei, parce qu'elles parlaient publiquement aux gens à propos de la persécution du Falun Gong. Neuf pratiquants sont allés les chercher après qu'elles aient été illégalement détenues pendant 15 jours. Mme Dang et Mme Zhang étaient tout sourire, parce qu'environ 50 personnes, dont deux policiers dans le centre de détention, avaient appris par elles les faits au sujet du Falun Gong et avaient décidé de démissionner du Parti.
M. Yang Jianbo de la ville de Sanhe, province du Hebei, est allé au tribunal de Sanhe pour protester contre le simulacre de procès de quatre autres pratiquants. Les policiers de Beicheng l'ont arrêté et l'ont détenu pendant deux jours. Lorsque M. Yang a été libéré, il a averti les policiers : « Vous avez commis une erreur en m'arrêtant. » Ils se sont excusés plusieurs fois.
Voix de soutien en provenance du monde entier
Des gens de partout dans le monde, y compris des représentants de gouvernement, se sont prononcés pour appuyer les poursuites judiciaires déposées contre Jiang Zemin. Parmi eux se trouve Peter Kent, un député du Parlement canadien, qui trouve le mouvement encourageant et espère que le plus haut tribunal de la Chine va entendre ces plaintes pénales.
Le Rev. Majed El Shafie, fondateur de One Free World International, une organisation internationale des droits de l'homme basée à Toronto, a dit que poursuivre Jiang Zemin est une première étape très importante dans l'obtention de la justice. Il a précisé que l'avenir de la Chine est entre les mains des Chinois.
Robert Dubler SC, un avocat de renom à Sydney en Australie, a commenté : « C'est une étape magnifique que le peuple chinois essaie de faire plus dans leur pays. C'est vraiment là où l'action doit se produire. Ils [les pratiquants de Falun Gong] construisent des murs de causes droites pour montrer que, même si vous êtes l'ancien premier dirigeant d'un pays puissant, cela ne signifie pas que vous devriez être au-dessus de la loi. »
Statistiques sur les plaintes
Selon le site Minghui, en date du 13 août 2015, le nombre de pratiquants de Falun Gong qui ont déposé des plaintes pénales contre Jiang a dépassé 1 000, dans 38 villes de la Chine.
Elles incluent Tianjin, Pékin et Chongqing, 10 villes de la province du Hebei, 5 dans la province du Shandong, 2 dans la province du Jilin, 6 dans la province du Heilongjiang et 7 dans la province du Liaoning.
Voici les dix villes chinoises avec la majorité des poursuites judiciaires déposées contre Jiang Zemin :
Changchun, province du Jilin ; Harbin, province du Heilongjiang ; Baoding, province du Hebei ; Yantai, province du Shandong ; Chengdu, province du Sichuan ; Dalian, province du Liaoning ; Wuhan, province du Hubei ; Chifeng, Mongolie-Intérieure ; Zhoukou, province du Henan ; Nanchang, province du Jiangxi.
Historique
En 1999, Jiang Zemin, à la tête du Parti communiste chinois, a fait fi des autres membres du Comité permanent du Politburo et a instauré la violente répression du Falun Gong.
La persécution a mené à la mort de nombreux pratiquants de Falun Gong au cours des 16 dernières années. Davantage ont été torturés pour leur croyance et même tués pour leurs organes. Jiang Zemin est directement responsable d'avoir créé la persécution brutale du Falun Gong et de l'avoir poussée jusqu'à ce jour.
Le 10 juin 1999, sous sa direction personnelle, le Parti communiste chinois a créé un organe de sécurité extrajudiciaire, le Bureau 610. L'organisation outrepasse les forces policières et le système judiciaire dans l'exercice de la directive de Jiang concernant le Falun Gong : ruiner leur réputation, couper leurs ressources financières et les détruire physiquement.
La loi chinoise permet aux citoyens d'être plaignants dans les causes criminelles et de nombreux pratiquants sont maintenant à exercer ce droit de déposer des plaintes pénales contre l'ancien dictateur.
Traduit de l'anglais au Canada