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Fahui de Minghui | Garder un cœur calme devant des situations apparemment sans espoir

7 novembre 2016 |   Écrit par Yi Ran, une pratiquante de Falun Gong

(Minghui.org) Nous savons que nous avons besoin de croire en le Maître et en Dafa dans la cultivation. Mais accomplir cela n'est pas facile, particulièrement quand nous devons faire face à des tribulations. Mon expérience est que, tant et aussi longtemps que je sais que je suis une pratiquante de Falun Gong et que je crois en le Maître, suivre les enseignements du Maître me permet de surmonter les tribulations. Maintenir et renforcer la pensée droite nous conduira vers le succès.

Obtenir une libération anticipée du camp de travail

J'ai été incarcérée dans un camp de travaux forcés pour femmes pendant une peine de deux ans en 2002 pour avoir refusé de renoncer au Falun Gong.

J'ai résisté à la persécution et n'ai manifesté aucune peur envers la vie et la mort. Les gardes semblaient me respecter. Comparée aux autres pratiquantes, je souffrais moins et personne ne me battait ni m'insultait. Je lisais les livres de Dafa tous les jours et les gardes ne s'en préoccupaient pas.

J'ai aidé des compagnons de cultivation à faire valoir leurs droits à plusieurs occasions. Les gardes n'avaient pas le choix d'acquiescer. J'en étais venue à accepter mon incarcération et la pensée que je devais purger toute ma peine, puisqu'il n'était permis à personne de sortir avant sans avoir abandonné sa croyance.

En étudiant le Fa, j'ai développé une nouvelle compréhension sur le sujet. J'avais une pensée : « Pourquoi est-ce que j'endure passivement l'incarcération ? Rester ici une autre demi-année ? Non ! Je ne resterai pas ici davantage ! »

En même temps, une autre pensée est apparue : « Être libérée plus tôt est impossible ! Tout pratiquant incarcéré doit abandonner sa croyance pour avoir une libération anticipée. Sinon, c'est impossible. »

Je me suis demandé à minuit : « Est-ce que ce Dafa est digne d'être appris et pratiqué sincèrement ? Est-ce que je crois en ce que le Maître a dit et à quel point ? Est-ce que je suis prête à faire l'expérience de Dafa avec mon cœur ou même ma vie ? »

Les réponses à mes questions étaient définitivement positives. Je souhaitais faire l'expérience des enseignements du Maître de tout mon cœur.

J'ai commencé une grève de la faim le lendemain. Les gardes m'ont parlé le quatrième jour et m'ont demandé ce qu'ils pouvaient faire pour que je recommence à manger. J'ai dit que je mangerais quand je retournerais chez moi. Les gardes m'ont apporté de bons aliments de chez eux et ont demandé aux gens de la cuisine de les cuire pour moi. Je n'ai pas été perturbée.

En voyant comment j'étais résolue, les gardes ont commencé à m'intimider. Je savais qu'ils allaient me gaver de force. J'ai demandé au Maître dans mon cœur de prendre soin de moi. J'ai fait un rêve cette nuit-là. Une dame âgée en vêtements traditionnels chinois a touché ma tête en disant : « Mon enfant n'aie pas peur. Ce que tu vomis ne sont que des déchets sanguins. »

Je me suis réveillée le lendemain matin et je me suis demandé si j'allais vomir du sang. J'ai effectivement vomi du sang cette nuit-là. Les gardes de service étaient effrayés. Un chef de la brigade pleurait. Je n'étais pas effrayée, mais j'ai émis la pensée droite pour éliminer la persécution des forces anciennes.

Ainsi, les gardes ne m'ont pas gavée de force. Le directeur du camp a décidé de m'envoyer à un hôpital pour obtenir un diagnostic. J'ai émis la pensée droite pour éliminer tous les facteurs microscopiques jusqu'aux facteurs macroscopiques arrangés par les forces anciennes pour me persécuter et j'ai demandé au Maître de me prendre en charge.

Quand les médecins leur ont donné le diagnostic, les gardes ne m'en ont pas parlé directement. J'ai entendu les médecins parler à voix basses. Ils disaient que j'avais une tumeur gastrique et moins de quinze jours à vivre.

J'ai compris soudainement que le Maître élaborait le symptôme pour que je sois libérée. Les gardes ont dit qu'ils devaient demander ma libération au directeur du camp et m'ont ramenée au camp de travail. J'ai souffert beaucoup physiquement quand j'étais en attente de leur décision.

Une garde m'a demandé avec sarcasme : « N'avez-vous jamais vu quelqu'un sortir d'ici avant la fin de sa peine sans être ''transformé'' ? Êtes-vous quelqu'un de spécial ? » Le lendemain, elle a dit : « Vous serez libérée dans six mois. Pourquoi voulez-vous rentrer chez vous avant ? Si ça ne marche pas, votre peine sera peut-être même prolongée. »

Ses mots ont attiré mon attention. J'avais pensé sortir plus tôt, mais je n'avais pas pensé à une prolongation de peine. J'ai pensé au gain et à la perte : « J'ai tellement reçu de Dafa. Il m'a ramenée de la mort. Pour sauvegarder Dafa et continuer de croire avec fermeté en Dafa, je ne regretterais même pas de donner ma vie pour cela ! » Avec cette pensée, j'ai vraiment compris ce que c'est que d'abandonner la vie et la mort. Mon cœur était extrêmement calme.

J'ai écrit une lettre à mes parents âgés. Elle semblait être ma dernière lettre à mes proches, à ce moment-là. Dans la lettre, j'étais reconnaissante envers mes parents pour m'avoir amené dans ce monde et m'avoir enseigné à être une bonne personne. J'ai écrit : « J'aimais l'histoire du général Yue Fei de la Dynastie des Song quand j'étais jeune. Il est décédé pour son pays. Aujourd'hui, je fais face au choix de la vie et de la mort pour sauvegarder l'authenticité. Je crois que vous respecterez mon choix. J'espère que je vais être libérée en faisant une grève de la faim. Je ne me suiciderai pas puisque ce serait commettre un péché. Si je meurs, c'est à cause de la persécution. Le camp de travail a aussi sa responsabilité. »

J'ai remis ma lettre à une chef de brigade qui habituellement me traitait bien et je lui ai demandé de la poster dans quinze jours. Elle m'a fait venir à son bureau le lendemain matin et m'a dit les larmes aux yeux : « Ce n'est pas une lettre pour des proches. C'est une déclaration de fin de vie ! » Elle m'a dit qu'elle m'aiderait à me faire libérer plus tôt.

J'étais calme et j'ai fait ce que j'ai pu. J'ai émis la pensée droite intensément pour éliminer tous les facteurs dans les autres dimensions qui manipulaient le camp. J'ai fait cela pendant plusieurs jours. J'ai entendu des gardes dire : « Je souhaite que le camp la libère au plus tôt. » J'ai ressenti la puissance de la pensée droite et je suis devenue plus ferme dans ma croyance en le Maître et en Dafa.

Le camp de travail m'a libérée inconditionnellement le huitième jour après avoir été ramenée de l'hôpital. Le chef de la brigade a pris congé juste pour venir me dire au revoir. Lorsque la garde en chef a remis la lettre du bureau du camp de travail provincial à ma famille, je lui ai demandé : « Êtes-vous convaincue ? » Elle a dit à voix basse : « Falun Dafa est bon. » Je suis rentrée heureuse chez moi avec ma famille.

J'allais bien après être rentrée chez moi et avoir recommencé à manger. J'avais été libérée cinq mois et demi plus tôt que la peine prévue. La soi-disant chose impossible avait été accomplie en l'espace de quinze jours.

Ma libération anticipée a provoqué une agitation dans le camp de travail. Beaucoup de gens pensaient que c'était inconcevable, puisque le bureau du camp de travail stipulait que les peines d'incarcération ne pouvaient être raccourcies que pour ceux qui renoncent à leur croyance ; que ceux qui n'avaient pas abandonné feraient face à des prolongations de peines. Certains pratiquants ont développé de graves maladies ou sont morts dans des camps de travail. Ma libération était une exception et j'encourageais les pratiquants à renforcer leur foi en le Maître et en Dafa.

Empêcher la police, les procureurs du Parquet et les juges de participer à la persécution

Je comprends que la gravité de la persécution dans une région est déterminée par le niveau de conscience de la persécution de la police, des procureurs du Parquet et des juges de cet endroit.

J'ai commencé à entrer en contact avec la police locale, les procureurs du Parquet et les juges en 2008. Parmi eux, je pensais que les policiers étaient les plus importants. S'ils ne participaient pas à la persécution ou aux arrestations de pratiquants, les procureurs du Parquet et les juges ne seraient pas en position de commettre de mauvaises choses.

J'ai posté en tout quinze lettres à chacun des policiers l'un après l'autre. Les lettres étaient des commentaires de Minghui avec des causes actuelles et avec de bons raisonnements logiques. J'ai alors envoyé des SMS et des publications de Minghui et j'ai fait des appels téléphoniques. Ceci allait nettoyer la propagande du Parti communiste chinois qui les avait induits en erreur.

J'ai fait ceci par moi-même initialement pendant deux années. Plus tard, d'autres pratiquants se sont joints à moi. Nous avons continué de faire ceci pendant plus de trois années et posté plus de 10 000 lettres à la police locale, aux procureurs du Parquet et aux juges, dont 6000 lettres à 400 policiers. Nous avons testé l'effet des lettres et trouvé que plusieurs des policiers étaient plus conscients de la bonté du Falun Gong et des faits de la persécution.

Ainsi, notre police locale n'a fait aucune arrestation intentionnelle de pratiquants de Falun Gong depuis 2009. Il n'y a eu que deux incidents en huit ans. Quand des citoyens, inconscients de la persécution, rapportaient des pratiquants à la police, les policiers amenaient les pratiquants au poste, les libéraient le même jour et les avisaient d'être attentifs en sensibilisant les gens.

J'ai vu un grand changement chez le directeur Gao du Bureau 610 local aussi. Le camp de travail lui avait demandé de venir me chercher le jour de ma libération, puisque je n'avais pas abandonné ma croyance. Il était stupéfait d'apprendre que j'avais été libérée par anticipation suite à ma grève de la faim. Je lui ai expliqué ce qu'est le Falun Gong et les mauvaises choses que les fonctionnaires avaient commises au cours de la persécution. Il m'a écouté calmement et n'a pas dit un mot. Je pensais qu'il était touché.

Je lui ai souvent écrit après être retournée chez moi et je l'ai avisé de démissionner du Parti communiste chinois (PCC). Plus tard, il a démissionné du Parti communiste et a démissionné du Bureau 610. Il a aussi demandé à son remplaçant de traiter les pratiquants de Falun Gong aimablement. Le nouveau directeur n'a pas participé beaucoup à la persécution.

Éveiller les consciences pour faire renverser un verdict rendu contre une pratiquante

Comme nos efforts persistants avaient un bon effet, j'ai coopéré avec les compagnons de cultivation dans les autres régions pour nier la persécution.

Deux pratiquants, distribuant des cartes avec des informations pour contourner la censure sur Internet du PCC, ont été arrêtés dans une autre ville. Pendant le procès, le juge en chef Liu a été très agressif et a crié contre les pratiquants en cour. Il a aussi interrompu leur avocat de la défense et l'a forcé à quitter la salle d'audience. Les deux pratiquants ont été condamnés à trois ans de prison.

J'ai pensé que nous ne devrions pas endurer la persécution passivement. J'ai commencé à éveiller les consciences sous plusieurs angles. J'ai pensé faire en sorte que la Cour intermédiaire renvoie l'affaire au tribunal local pour la tenue d'un nouveau procès après que les pratiquants aient fait appel. L'avocat aurait la chance d'expliquer le dossier en cour d'un point de vue légal.

À ce moment, une voix dans mon esprit a dit : « Comment est-ce possible ? Le PCC n'applique jamais la loi quand elle est en conflit avec ses propres intérêts. C'est impossible que cette cause soit renvoyée au tribunal local pour la tenue d'un nouveau procès. »

Je savais que mon souhait était en ligne avec Dafa, mais difficile à accomplir. Face au défi, j'ai décidé de garder ma croyance ferme en Dafa et d'aller de l'avant. Je me suis encouragée à ne pas penser au résultat, mais à le faire avec la pensée droite.

Il y avait plusieurs choses à faire. J'ai commencé à écrire de courtes lettres pour aviser le juge en chef Liu de ne pas participer à la persécution, mais plutôt de considérer l'effet sur sa famille et son futur.

J'ai appris après quelque temps qu'il n'avait pas écouté mon avis, mais qu'il était allé plutôt dans la direction opposée. Il a chargé un autre juge d'intimider une pratiquante dans un centre de détention pour qu'elle n'interjette pas appel, la menaçant que sa peine serait prolongée sinon. Le juge l'a forcée à signer une déclaration pour renvoyer son avocat.

J'ai écrit un rapport au sujet de ce procès et je l'ai envoyé à Minghui.org. Je l'ai téléchargé le jour même de sa parution et j'ai préparé un message avec des photos du juge en chef. J'ai envoyé le message à tout le personnel de la cour cette nuit-là, incluant le juge en chef et ses beaux-parents et le lieu de travail de sa femme pour révéler sa conduite dans un procès illégal.

J'ai alors envoyé un message au juge Liu et je l'ai avisé d'être gentil avec les pratiquants. En même temps, j'ai émis la pensée droite pour éliminer les facteurs pervers qui le manipulaient.

De manière impromptue, il a fait en sorte que la police harcèle l'avocat qui restait dans un hôtel local. Les policiers ont même amené l'avocat au poste de police et l'ont intimidé. Le juge Liu a même conspiré avec la Cour intermédiaire pour faire licencier l'avocat pour qu'il ne puisse pas défendre la pratiquante. Le juge de première instance, responsable de cette cause, était d'accord avec Liu. Il a licencié l'avocat et il a dit à ce dernier : « C'est impossible de renvoyer la cause pour que le tribunal local reprenne le procès. Le verdict initial pour les causes du Falun Gong n'est jamais reversé, avec ou sans avocat. »

J'ai alors écrit un rapport sur les intimidations des pratiquants et de l'avocat par Liu et d'autres. J'ai préparé un message après que le rapport a été publié sur Minghui.org et j'ai envoyé le message aux personnels de la Cour intermédiaire et du tribunal local. L'avocat qui avait été démis a aussi révélé cette affaire sur un média social. Ceci a causé un retentissement dans les cours et parmi le public, puisque les actions de Liu étaient contre les règles établies.

J'ai alors écrit à la directrice du tribunal local et j'ai discuté de cette question et de ses implications pour sa réputation et celle du tribunal. J'ai déclaré que le juge criait en cour et n'avait pas permis à l'avocat de mentionner la Constitution et la loi. Si cette question n'était pas résolue, les conséquences seraient au-delà de l'imagination. J'ai aussi décrit le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, ses bienfaits pour la société et pour les individus, sa popularité à travers le monde et la situation actuelle en Chine.

J'ai fait une suggestion à la directrice dans la lettre : « Demander à la Cour intermédiaire de renvoyer la cause au tribunal local pour qu'un nouveau procès ait lieu. » Je l'ai avisée d'exhorter les juges à ne pas intervenir dans la défense de l'avocat pour démontrer l'impartialité du procès et minimiser l'impact négatif dans la communauté locale. En faisant ainsi, cela allait lui apporter des bienfaits. Je l'ai aussi avisée de libérer la pratiquante détenue.

J'ai écrit la lettre d'un trait, comme si je causais avec une vieille amie. J'ai terminé la lettre en quelques heures. Je me sentais heureuse et détendue après l'avoir fait.

Peu de temps après, le tribunal a avisé la pratiquante dans le centre de détention que la cause ferait l'objet d'un nouveau procès quinze jours plus tard, le 8 juin 2016. Un jour avant le procès, le tribunal a soudainement démis le juge Liu. En cour, l'avocat a défendu la pratiquante sans être interrompu par le juge. Le verdict du nouveau procès n'a pas été prononcé.

Nous avons fourni des efforts similaires pour renverser des verdicts de pratiquants dans d'autres causes. Les difficultés et le sentiment de désespoir pendant ces parcours ont été au-delà des mots. Cependant, nous les avons surmontés avec une foi ferme en le Maître et en Dafa.

Remarques pour conclure

Depuis plus de dix ans, j'ai fait l'expérience de plusieurs tribulations et difficultés dans la cultivation. Mais si difficiles soient-elles, j'ai cru en le Maître et en les enseignements du Maître. J'ai maintenu cette pensée ferme, j'ai éliminé les pensées incorrectes et j'ai surmonté les tribulations.

Le Maître nous a enseigné :

« Je vous le dis, durant toutes ces années, j'ai toujours dit que les capacités des disciples de Dafa étaient extrêmement grandes, beaucoup ne le croient toujours pas, puisqu'il ne vous est pas permis non plus de le voir. Sous l'effet de la pensée droite, tout ce qui est autour de vous et votre propre corps connaissent tous des changements, mais vous n'avez jamais voulu essayer. Les forces anciennes et les interférences des facteurs pervers ne cherchent qu'à s'engouffrer par les lacunes de votre pensée, pendant toutes ces années elles n'ont cessé de le faire, les forces anciennes manipulent les diables pourris et les facteurs du parti pervers, elles ont toujours fait de la sorte afin que vous n’arriviez pas à faire les choses pour sauver les gens, elles font ainsi parce que si elles vous affrontaient directement, elles ne l'emporteraient pas. » (« Vingt ans d'enseignement du Fa » dans Enseignement de Fa dans les Conférences X1)

Je suis maintenant en train d'établir l'objectif de cibler un Bureau 610 dans une ville et d'éliminer les facteurs pervers dans les autres dimensions, jusqu'à ce qu'il soit dissout. Il persécute directement les pratiquants de Falun Gong. Quelquefois, je pense que si plus de pratiquants maintiennent une croyance ferme en Dafa et éliminent les Bureaux 610 locaux, la persécution cesserait plus tôt.

(Treizième conférence de partage d'expériences par Internet de Minghui pour les disciples de Dafa de Chine continentale)

Traduit de l'anglais au Canada