(Minghui.org) Selon l'information compilée par Minghui.org, on rapporte que 751 pratiquants de Falun Gong ont été arrêtés et 240 autres ont été harcelés pour leur croyance en novembre 2016. À cause du blocus de l'information du régime communiste chinois, le nombre réel des cas d'arrestations et de harcèlements est probablement beaucoup plus élevé que les cas rapportés.
Il est confirmé que 348 pratiquants ont été libérés après avoir purgé des peines de trente jours de détention. L'endroit où se trouvent dix autres pratiquants arrêtés fait encore l'objet d'enquête. Le reste des personnes arrêtées, qui sont encore détenues au moment de la rédaction de cet article, totalise 393 et 23 d'entre elles ont été formellement arrêtées et font face à des mises en accusation.
La police a aussi confisqué 253 380 yuans en espèces de douze pratiquants pendant les arrestations. Mme Fan Baozhen de la ville de Huanggang, province du Hubei, a vu 30 000 yuans disparaître de chez elle quand les policiers sont venus l'arrêter le 14 novembre 2016. Mme Zeng Jinlian de Yueyang, province du Hunan, avait 40 000 yuans en espèces qui lui ont été enlevés quand elle a été arrêtée le 23 novembre 2016.
La persécution du Falun Gong se poursuit dans toute la Chine
Les pratiquants arrêtés viennent de 27 provinces et municipalités au rang de province. La province du Liaoning a enregistré la plupart des arrestations (118), suivie par le Shandong (77). Douze autres provinces ont rapporté des arrestations à deux chiffres, alors que le reste a enregistré des arrestations à un chiffre.
Liaonin : 119
Shandong : 77
Jilin : 76
Pékin : 64
Hebei : 56
Heilongjiang :56
Hunan : 55
Sichuan : 41
Hubei : 36
Henan : 31
Shaanxi : 21
Guangdong : 17
Ningxia : 16
Shanghai : 11
Mongolie intérieure : 8
Gansu : 8
Chongqing : 8
Fujian : 8
Tianjin : 7
Jiangsu : 7
Jiangxi : 7
Guizhou : 7
Yunnan : 6
Anhui : 5
Guangxi : 2
Zhejiang : 1
Shanxi : 1
On rapporte que six provinces et municipalités au rang de province ont eu des cas de harcèlement policier à deux chiffres avec le Shandong (56) en tête de liste, suivi par Chongqing (38), Hebei (35), le Sichuan (20), le Jiangxi (16) et le Jilin (11). Le reste des provinces ont des cas d'arrestation à un seul chiffre.
Des pratiquants de tous horizons sont ciblés
La persécution s'infiltre dans chaque sphère de la société chinoise, ciblant les pratiquants de toutes les couches sociales. Ce qui suit n'est que quelques exemples.
Le propriétaire d'une société de design intérieur et ses invités arrêtés durant une réunion privée
Un résident de la ville de Jiamusi, province du Heilongjiang, et ses cinq invités ont été arrêtés le 23 novembre pour avoir refusé de renoncer au Falun Gong.
M. Xu Chuan, propriétaire d'une société de design intérieur, a été placé sous surveillance constante depuis que la persécution a commencé en 1999. Ses invités pratiquaient aussi le Falun Gong, tout comme lui. Leur réunion privée a été écourtée par la police.
Environ une douzaine de policiers ont fait une descente dans l'appartement de M. Xu alors qu'il recevait ses invités ce soir-là. Son fils est allé voir qui frappait à la porte et les policiers ont dit qu'ils étaient là pour enquêter sur les possibles trafiquants de personnes, des vendeurs de drogues et d'autres criminels.
L'enfant n'a pas osé laisser entrer les étrangers et les policiers ont continué à frapper à coups de poings sur la porte. Plus tard, ils ont fait appel à un serrurier pour enlever le judas et retirer toute la serrure.
La police est finalement entrée par effraction et a saccagé le domicile de M. Xu. Ils ont confisqué des livres de Falun Gong, un ordinateur, une camera, une machine à plastifier et un tableau d'affichage avec des informations sur les actions en justice contre l'ancien dictateur chinois Jiang Zemin.
Un des invités a indiqué le tableau d'affichage et a dit à la police : « C'est ce qui se produit maintenant – les gens poursuivent en justice Jiang pour avoir donné l'ordre de persécuter le Falun Gong. Nous avons posé cette affiche pour que des gens comme vous puissent la voir. » Les autres invités ont réprimandé les policiers pour avoir envahi une propriété privée.
Un autre policier a répondu : « Je m'appelle Zhou. N'avez-vous pas dit que j'envahissais une propriété privée ? Laissez-moi vous dire, je suis le directeur adjoint du poste de police de Qiaonan ! »
Zhou a passé plusieurs appels téléphoniques pour savoir s'il devait arrêter M. Xu et ses invités. Peu de temps après, Liu Ming, le capitaine du Bureau de la sécurité intérieure local et Yue Benjun, chef du poste de police de Qiaonan, sont aussi arrivés sur les lieux.
Yue a donné l'ordre d'arrêter tout le monde sauf l'enfant de M. Xu et sa mère âgée.
Les six pratiquants ont été envoyés dans six endroits différents ce soir-là. M. Xu a été envoyé au poste de police de Qiaonan, M. Cui Guang (le beau-frère de M. Xu qui était en visite de l'extérieur de la ville) au poste de police de Baowei, M. Yang Minjiang (un ingénieur) a été envoyé au poste de police de Xinli, Mme Wang Kun (professeur d'université) a été envoyée au poste de police de Xilin, M. Zhao Lunxian (un ingénieur) a été envoyé au poste de police de Chang’an et M. Xia Lingwei au poste de police de Songlin.
La police a émis des avis de détention le lendemain, attribuant quinze jours de détention à M. Xu et dix jours de détention à chacun de ses invités. Mme Wang a été transférée au centre de détention de Tangyuan, alors que les cinq hommes ont été envoyés au centre de détention de Huachuan.
La famille de M. Xu a exigé une copie de l'avis de détention, mais leur demande a été rejetée.
Un piéton, parmi sept personnes, est kidnappé alors qu'ils sortaient d'une maison privée
Sept résidents de Yinchuan, province du Ningxia, ont été arrêtés au moment où ils sortaient de la maison d'un ami le 23 novembre 2016. Ils ont été ciblés parce qu'ils pratiquent tous le Falun Gong.
Parmi les pratiquants arrêtés se trouve Mme Zhang Xiaochun, une ancienne pédiatre en chef adjointe et vice-présidente de l'Hôpital du canton de Longde et aussi vice-présidente de l'assemblée politique du canton de Longde. La médecin âgée de 55 ans est encore détenue au centre de détention de la ville de Yinchuan.
Mme Zhang avait déjà été arrêtée pour sa croyance. Elle a été arrêtée en 2009 et détenue vingt-sept jours, pendant lesquels elle a été forcée à faire des travaux forcés pendant plus de dix heures par jour. Elle a été arrêtée à nouveau en 2011 et condamnée à trois ans de prison où elle a été torturée gravement. Elle a été plus tard mise à pied de son travail.
Une jeune professeure de piano détenue pour avoir distribué des documents de Falun Gong
Une jeune professeure de piano de Pékin a été arrêtée à son travail le 26 novembre 2016 après que les parents d'un étudiant ont signalée qu'elle leur avait donné un calendrier de bureau portant de l'information au sujet du Falun Gong, une discipline spirituelle persécutée par le régime communiste chinois.
Mme Shan Shan a commencé à pratiquer le Falun Gong fin 2015, alors qu'elle était au point le plus bas de sa vie. Alors qu'elle détient un baccalauréat du Conservatoire de musique de Chine, elle n'arrivait pas à trouver un emploi bien rémunéré et la naissance de son enfant avait aggravé ses soucis financiers.
Peu après avoir commencé la pratique du Falun Gong, Mme Shan a récupéré des complications postnatales et elle a aussi arrêté de se plaindre au sujet de sa situation professionnelle. Elle a dit : « Le Falun Gong est ce que j'ai cherché toute ma vie. » Elle suit le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance et fait de son mieux pour enseigner à ses élèves.
Elle a donné aux parents d'un élève une copie du calendrier mentionné ci-dessus et on l'a signalée à la police. Elle est encore détenue au centre de détention du district de Haidian.
Mme Wei Xiujuan, maître de conférences en congé administratif de l'université de Beihua dans la ville de Jilin, province du Jilin, a été arrêtée à la gare ferroviaire de Changchun le 23 novembre 2016. Elle allait rendre visite à une parente dans la ville de Changchun. Les policiers du poste de police de Zhanqian ont procédé à son arrestation et ont clamé qu'elle était en fuite. Son crime ? Mme Wei pratique le Falun Gong, une discipline paisible basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance.
Selon la police, Mme Wei avait été ajoutée à la liste des personnes recherchées en septembre 2016 parce qu'elle n'avait pas répondu à une convocation émise par le tribunal du district de Gaoxin de la ville de Jilin.
Mme Wei a été menottée les bras derrière le dos et envoyée au poste de police de Zhanqian. Les policiers ont alors avisé le poste de police de Changjiang dans la ville de Jilin qu'ils avaient besoin d'aide.
Les policiers du poste de police de Changjiang ont renvoyé Mme Wei dans la ville de Jilin tard cette nuit-là. Elle était très faible au moment où elle est arrivée à Jilin. Le mari de Mme Wei, qui avait attendu devant le poste de police, a porté Mme Wei dans le poste de police. Il a demandé à ce que Mme Wei soit hospitalisée à cause de son état cardiaque. Les policiers ont refusé et l'ont forcé à sortir du poste de police.
Mme Wei a souffert de tachycardie cette nuit-là et s'est évanouie. Les policiers l'ont emmenée à l'Hôpital no 465 et on lui a diagnostiqué de l'hypertension. La police l'a pourtant emmenée au centre de détention le lendemain. Le centre de détention a refusé de l'admettre à cause de ses problèmes cardiaques.
La police n'a libéré Mme Wei qu'après avoir extorqué 5 000 yuans à sa famille.
Vingt-neuf personnes arrêtées et cinquante harcelées pour avoir poursuivi Jiang Zemin en justice
Vingt-neuf des 571 pratiquants arrêtés ont été ciblés parce qu'ils avaient déposé des plaintes pénales contre l'ancien dictateur chinois Jiang Zemin pour avoir donné l'ordre de persécuter le Falun Gong, ce qui a mené à leurs arrestations et mauvais traitements.
En plus des personnes arrêtées, 50 autres pratiquants ont été harcelés par la police pour avoir demandé que justice soit faite contre Jiang Zemin.
M. Jiang Weikang, âgé de 90 ans, et sa femme, Mme Zhang Chaobi, ont posté leurs plaintes pénales contre Jiang Zemin en juillet 2015. La police locale s'est présentée à la porte du couple le 9 novembre 2016 et est demeurée là pendant des heures jusqu'à ce que le couple signe une déclaration préparée, annulant leur poursuite judiciaire contre Jiang Zemin.
Des pratiquants arrêtés pour avoir assisté aux procès publics d'autres pratiquants
Certains des 571 pratiquants ont été arrêtés alors qu'ils essayaient d'assister aux procès d'autres pratiquants poursuivis en justice pour leur croyance. En voici quelques exemples :
La mère d'un résident de Washington D.C. jugée pour sa croyance, des sympathisants arrêtés
Une résidente de la ville de Dalian, province du Liaoning, a été jugée deux jours après que son fils, un résident de Washington, D.C., a demandé sa libération sans conditions devant l'ambassade de Chine. Quelques-uns de ses sympathisants ont aussi été arrêtés pour avoir essayé d’assister à son procès à Dalian.
Mme Yuan Xiaoman a été kidnappée chez elle le 12 mai 2016 pour avoir déposé plainte contre l'ancien dictateur chinois Jiang Zemin qui a donné l'ordre de persécuter le Falun Gong, entraînant le calvaire de sa famille.
Le 16 novembre, Mme Sun Guiling, une pratiquante locale de Falun Gong qui était venue assister au procès, a été kidnappée à une station d'autobus à environ 200 mètres du Palais de justice. Elle a été menottée à une chaise pendant près de deux heures.
Son mari a été éloigné alors qu'il était en train d'essayer de discuter avec la police disant que sa femme n'avait enfreint aucune loi. Il est allé au bureau de la sécurité intérieure mais il a été renvoyé au poste de police. Cette fois, il a refusé de quitter jusqu'à ce que la police cède et libère sa femme des heures plus tard.
En plus de Mme Sun, on a appris qu'il y avait aussi trois autres pratiquants qui avaient été arrêtés. Une femme, âgée dans la quarantaine, a refusé de dévoiler son nom et l'endroit où elle se trouve n'est pas clair.
Mme Zang Lianmei et Mme Wang Ling ont été trompées par les huissiers et ont déposé leurs cartes d'identité afin de pouvoir assister au procès. La police les a suivies et les a arrêtées peu de temps après la fin du procès. Leurs domiciles ont aussi été mis à sac.
Une femme de Pékin a été arrêtée pour avoir invité le public à assister au procès de pratiquants de Falun Gong
Une femme de Pékin a été arrêtée la veille du procès de trois pratiquants de Falun Gong qui avaient été arrêtés pour avoir refusé de renoncer à leur discipline spirituelle, qui continue d'être persécutée par le régime communiste chinois. Ils devaient être jugés le 30 novembre 2016.
Les trois accusés sont Mme Qing Xiuying, une femme au foyer de 61 ans ; Mme Xia Hong, une enseignante d'école maternelle, âgée de 50 ans ; et M. Li Yeliang, un photographe de 47 ans.
Mme Liu Yanmei, elle aussi pratiquante de Falun Gong, a lancé une invitation publique détaillant l'historique des accusés, l'heure et le lieu du procès et précisant que les avocats de la défense avaient inscrit des plaidoyers de non culpabilité.
Mme Liu a distribué les invitations dans l'immeuble de M. Li le 29 novembre et elle a été arrêtée quelques heures plus tard. La police a mis à sac son domicile cette nuit-là.
Mme Liu est détenue au centre de détention de Tongzhou.
Des pratiquantes de Falun Gong arrêtées en masse
Douze pratiquantes de Falun Gong de la ville de Shenyang, province du Liaoning, ont été arrêtées le 3 novembre 2016 pour avoir accroché des calendriers contenant de l'information au sujet de la pratique spirituelle et de sa persécution par le régime communiste chinois.
La division de la sécurité intérieure du district de Liaozhong, à Shenyang, a mené les arrestations et les mises à sac les domiciles des pratiquantes. Les pratiquantes sont âgées de 50 et 70 ans.
Les pratiquantes arrêtées incluent Mmes An Jing, Han Qing, Yu Chunyan la mère de Mme Han, Mmes Ye Zhongqiu, Chen Hong, Yang Min, Han Chunxiang, Liu Lijuan, Chen Hong, Mme Meng Suzhen et sa fille, et Mme Liu.
Mme An Jing a résisté à son arrestation et elle a été frappée à coups de pied par terre et aspergée de poivre de Cayenne. Elle a aussi été traînée jusqu'à la voiture de police par deux policiers.
Quand Mme Ye Zhongqiu a essayé d'empêcher les policiers d'utiliser la violence dans l'arrestation, elle a aussi été emmenée en détention.
Domiciles mis à sac
Li Wei, un chef d'équipe de la division de la sécurité intérieure du district de Liaozhong, a poussé 20 policiers à mettre à sac les domiciles des pratiquantes et à saisir leurs ordinateurs et leurs téléphones portables. Les policiers ont aussi volé 18 000 yuans et 2000 dollars taïwanais, lesquels appartenaient au fils de Mme Ann et trouvés chez Mme An. Ils ont trouvé un collier en or chez Mme Ye Zhongqiu et ils s'en sont aussi emparé.
Détention
Les familles des pratiquantes arrêtées voulaient les voir en soirée, mais la police les en a empêchées.
Mme Ye a été battue pour avoir refusé de signer ou de donner ses empreintes digitales. Les pratiquantes ont été aussi obligées de subir de force des examens médicaux. Mme Han Qing n'a pas coopéré avec les policiers et a été frappée à coups de pied et à coups de poing pour son refus d'obtempérer.
La plupart des pratiquantes ont été envoyées au centre de détention de Shenyang le jour de leur arrestation. Deux d'entre elles ont été libérées parce q'elles n'ont pas passé l'examen physique. La mère de Mme Han âgée de 70 ans a aussi été envoyée au centre de détention malgré son hypertension. Une autre femme âgée de 70 ans a aussi été envoyée au centre de détention.
Dix pratiquantes ont été libérées plus tard. Mme Ye et Mme Chen sont encore en détention.
Quarante-deux pratiquants ont été envoyés dans des centres de lavage de cerveau
Le mois de novembre a vu 42 pratiquants de Falun Gong envoyés dans divers centres de lavage de cerveau à travers le pays.
Le site pétrolier de Daqing dans la province du Heilongjiang a, à lui seul, envoyé sept de ses employés de diverses filiales au centre de lavage de cerveau 712.
M. Guo Qiang de l'équipe huit a été envoyé au centre de lavage de cerveau le 2 novembre.
M. Zhang Jinyuan de la raffinerie no 2 a été envoyé au centre de lavage de cerveau le 3 novembre.
M. Luan Xin de la société de géologie et Mme Ding Si du centre médical de Daqing ont été envoyés au centre de lavage de cerveau le 4 novembre.
Mme Han Fengyu de la faculté de médecine de Daqing a été envoyée au centre de lavage de cerveau le 7 novembre.
Mme Zhang Qiuju de la société de gestion des biens fonciers de Chuangyecheng a été envoyée au centre de lavage de cerveau le 10 novembre.
M. Yan Shaoyi du bureau du siège social du site pétrolier a été envoyé au centre de lavage de cerveau le 11 novembre.
Trois décès en novembre 2016
Trois pratiquants de Falun Gong, qui avaient été arrêtés avant novembre 2016, sont décédés dans le mois après avoir succombé aux dommages collatéraux de la persécution.
Un homme de Changchun meurt après des années de souffrances
M. Sun Shibin de la ville de Changchun, province du Jilin, a été arrêté peu de temps après que la persécution a commencé en 1999. Il a été brutalement persécuté alors qu'il était en détention dans des camps de travaux forcés. Il n'a jamais récupéré des complications provoquées par les tortures et il est décédé le 9 novembre à l'âge de 60 ans.
Un homme de Chongqing meurt quelques semaines après la visite des policiers
M. Deng Chao, un résident de Chongqing, district de Jiangbei, a été harcelé à son travail le 31 octobre 2016 pour avoir poursuivi en justice l'ancien chef du Parti communiste chinois Jiang Zemin. On l'a forcé à déposer ses empreintes digitales sur une déclaration rédigée promettant de s'éloigner du Falun Gong et d'arrêter de le pratiquer. Les agents impliqués incluent Yang Shunhua, le chef du poste de police de Dashiba et Li Feng, chef du Bureau 610 de la communauté de voisinage de Dashiba.
Suite à une pression psychologique intense et des menaces, M. Deng est décédé chez lui le 11 novembre 2016. Il avait 49 ans.
Une femme de Chifeng est morte quatorze mois après sa dernière arrestation
Mme Zhang Limei, une résidente de la ville de Chifeng, en Mongolie intérieure, a été condamnée à sept ans d'emprisonnement en 2001, alors qu'elle allaitait encore son enfant. Les gardes de la prison pour femmes d'Hohhot lui ont fait subir diverses formes de tortures, y compris des coups et être privée de sommeil.
Elle a été arrêtée à nouveau en août 2015. Bien qu'elle a été libérée, elle n'a jamais récupéré et est décédée le 29 novembre 2016. Elle avait 52 ans.
Traduit de l'anglais au Canada