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Des titulaires de postes à responsabilité du Bureau 610 et les conséquences auxquelles ils ont fait face

22 août 2016 |   Écrit par un pratiquant de Falun Gong en Chine

(Minghui.org) Pendant les 17 ans de la persécution du Falun Gong par le régime chinois, le « Bureau 610 » a joué un rôle crucial en mettant à coordination et exécution la campagne nationale de propagande, de lavage de cerveau et de violence à l'encontre de pratiquants innocents.

Un exemple est celui de Chen Honghui dans le canton de Hua'nan, province du Heilongjiang. Il a arrêté seize pratiquants ; parmi eux, cinq ont été emprisonnés et deux envoyés dans des camps de travaux forcés. Quand un pratiquant l'a averti de cesser de participer à la persécution afin de ne pas avoir à subir les conséquences de ses actes répréhensibles, Chen s’est vanté : « Les gens disent souvent 'le bien est récompensé et le mal est puni', mais je n’y crois pas. En fait, je suis un ardent supporter du Parti communiste. »

Quelques jours plus tard, la voiture de Chen a percuté un arbre. Il est mort sur le coup.

Beaucoup d'autres dans l'organisation ont fait face à des sorts similaires.

Structure du système 610

Le système 610 a été établi le 10 juin 1999, sur un ordre de l’ancien dirigeant du Parti communiste chinois Jiang Zemin, afin de superviser la répression nationale du Falun Gong. Du niveau central du parti aux niveaux locaux, ce système comporte deux parties, à savoir, le Groupe de direction 610 et le Bureau 610, organe exécutif permanent de ce premier. Ce système 610 répond à la direction centrale du Parti et pénètre tous les niveaux du système du parti et ceux du gouvernement. Ayant reçu tout pouvoir sur les systèmes policiers et judiciaires, le système 610 est de fait au-dessus de la loi dans l’exercice de sa mission d'éradiquer le Falun Gong.

Le système national du Groupe de direction 610 est souvent dirigée par le Secrétaire de la commission des affaires politiques et juridiques (CAPJ), y compris Luo Gan, Zhou Yongkang, et Meng Jianzhu au niveau central, sauf Li Lanqing. Ses directeurs adjoints sont normalement issus à la fois du système de la sécurité publique et celui du département de la propagande, dont l'un était nommé en tant que directeur du Bureau 610. Parmi eux Liu Jing et Li Dongsheng au niveau central. À partir de Liu Jing, un des ministre adjoints de la Sécurité publique a toujours assumé le rôle de directeur du Bureau 610.

A noter que le système 610 est d'abord un système au sein du système du parti, et a une « copie » au sein du celui du gouvernement. C'est pour donner une image légale trompeuse du système 610.

Système 610 au niveau central

De même, les secrétaires de la CAPJ à des niveaux locaux agissent également en tant que chefs du Groupe de direction 610 à ces niveaux. On trouve des antennes du système 610 (le Groupe de direction et le Bureau) à tous les niveaux du système du partie de celui des gouvernements, ainsi que des institutions et des entreprises d’État.

Répartition géographique des cas de rétribution

Bien que les pratiquants aient essayé d'encourager les agents du Bureau 610 à cesser de participer à la persécution, un grand nombre d'entre eux ont fait la sourde oreille. D'aucuns soupçonnent que les tragédies qui ont frappé ces agents sont la rétribution karmique pour leurs actions.

Sur la base des informations reçues par Minghui.org, au moins 783 membres du Bureau 610 ont fait face aux conséquences après leur implication dans la persécution. Parmi eux, 565 (72,1%) provenaient des bureaux individuels 610, 140 (17,9%) des bureaux de liaison au sein du département de police, et les 78 restants (10,0%), de ses bureaux de liaison au sein d'autres organismes gouvernementaux.

Ci-dessous la répartition géographique de ces cas, qui couvrent l'ensemble du pays à l'exception du Tibet. En outre, les provinces avec le plus grand nombre de cas, comme la province du Hebei et la province du Heilongjiang, sont des régions où la répression est la pire.

Bureaux 610 : Cas attribués à la rétribution karmique

Ces cas couvrent tous les niveaux du gouvernement, de la direction du Parti central jusqu'aux cantons et villes. Cinq fonctionnaires au niveau du gouvernement central ont été démis pour des raisons diverses.

585 cas de rétribution karmique à tous les niveaux du Bureau 610

Cinq fonctionnaires du Bureau 610 au sein du gouvernement central touchés

Zhou Yongkang, ancien ministre de la Sécurité publique (2002-2007), a été secrétaire de la CAPJ entre 2007 et 2012. En 2007, il a remplacé Luo Gan à la tête de l’équipe de direction du 610. Zhou a été mis en enquête fin 2013, inculpé en juin 2015, et condamné à la prison à vie.

Liu Jing, directeur du Bureau 610 entre 2001 et 2009, a joué un rôle déterminant dans l'exécution de la politique de persécution de Jiang Zemin. On lui a ultérieurement diagnostiqué un cancer de la gorge en phase terminale.

Après avoir servi en tant que chef adjoint du département central de la propagande pendant sept ans, Li Dongsheng est devenu le directeur du Bureau 610 en octobre 2009 jusqu'en décembre 2013. Il a également été le ministre adjoint de la Sécurité publique au cours de la même période. Après des efforts épuisants visant à réprimer le Falun Gong au moyen de la propagande et de la violence, il a fait l'objet d'une enquête pour corruption en 2013 et a été condamné à quinze ans d'emprisonnement en 2016.

Li Lanqing, le premier chef de l'équipe de direction du 610 et ancien premier ministre adjoint, a dirigé la persécution du Falun Gong à ses débuts. Après que son petit-fils a été battu à mort par la police en 2001 et qu'il a vu les conséquences auxquelles d'autres fonctionnaires avaient été confrontés pour avoir persécuté des gens innocents, il a démissionné du poste.

Zhou Benshun, un autre membre de l'équipe de direction du 610, a été arrêté en juillet 2015 pour enquête.

Plus de cas à des niveaux inférieurs

Zhang Lixin, le chef d'un Bureau 610 de niveau cantonal dans le canton de Qi, province du Henan, s'est senti mal lors d'une réunion en 2001, lors de la planification des opérations contre les pratiquants de Falun Gong locaux. Il a vomi du sang, a perdu connaissance et est mort peu après.

Liu Dihua, un chef du Bureau 610 au niveau du district dans la ville de Baoji, province du Shaanxi, est décédé en janvier 2004, en se douchant avec sa maîtresse dans sa maison.

Zheng Youkui, un chef du Bureau 610 municipal du canton de Pi, province du Sichuan, est mort en mai 2006 après avoir été frappé par la foudre. Son corps était gravement brûlé.

L’hôtel Luoyang dans la province du Henan était le meilleur hôtel dans la région. Après que la persécution a commencé en 1999, cependant, il a souvent été loué par le Bureau 610 pour tenir des sessions de lavage de cerveau visant à forcer les pratiquants à renoncer à leurs convictions. La direction de l'hôtel a déposé le bilan début 2006. Un incendie majeur en mai de cette année a presque effacé la totalité du quatrième étage.

Des leçons non tirées

Wang Shuhan, un chef du Bureau 610 du district de la ville de Changchun, province du Jilin, a impitoyablement maltraité les pratiquants. Quand un pratiquant a essayé de le dissuader, Wang a répondu : « Je n'ai pas peur de la rétribution [karmique]. J'ai envoyé beaucoup de pratiquants en prison et je me porte bien. » Il est mort plus tard dans un accident de voiture alors qu'il se rendait de Shuangyang à Changchun en juin 2010.

Liu Wang, membre du personnel du Bureau 610 de Tianjin, a une fois sévèrement battu trois pratiquants. Liu a dit qu'il ne croyait pas que le mal serait puni et a répliqué : « Je vais vous battre même si ma vie est réduite de dix ans. » Plus tard, Liu est tombé malade et il est mort sur le chemin de l'hôpital.

Li Bingquan, un chef du Bureau 610 d’un village, dans l’agglomération de Weifang, province du Shandong, a déclaré : « La cultivation et pratique est absurde. Si vous pouvez réussir, je mourrai devant vous. » Quelques jours plus tard, il est tombé malade et il est mort.

Feng Jiuwei, un membre du personnel du Bureau 610 à Chengdu, province du Sichuan, s'est vu diagnostiquer une ostéonécrose (mort du tissu osseux). Estimant que sa maladie pourrait être liée à son rôle dans la persécution, il a démissionné de son poste.

« Si je l'avais su plus tôt, je n'aurais pas pris le poste [du Bureau 610] », a-t-il dit aux autres. « Je suis content d'avoir arrêté à temps. Sinon, je pourrais être à présent un homme mort. »

Traduit de l'anglais en Europe