(Minghui.org) J’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1998 lorsque j’étais responsable dans une société privée de courtage. Avant cela, je suivais la norme de l’industrie consistant à accepter les dessous-de-table des partenaires commerciaux, qui étaient dix fois plus élevés que mon salaire.

Après avoir commencé à pratiquer Dafa, j’ai réalisé qu’il était incorrect d’accepter des dessous-de-table. En tant que pratiquante, je devais d’abord penser aux autres. J’ai décidé de rendre les dessous-de-table à mes partenaires commerciaux.

J’ai rendu 2000 yuans en personne à une entreprise et je leur ai dit que je n’accepterais plus de dessous-de-table. Ils n'arrivaient pas à comprendre et pensaient qu’ils avaient fait quelque chose de mal.

Je leur ai dit que je vivais en accord avec le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance du Falun Dafa et que je ne chercherais plus à obtenir d’eux des gains personnels. Je n’ai pas eu l’occasion de leur parler plus de Dafa durant ma visite, alors j’ai profité de l’occasion pour le faire quand ils m’ont rendu visite à Pékin.

Je leur ai dit comment j’avais guéri d’une hyperthyroïdie, d'une néphrite, de neurasthénie et d’une grave sinusite après avoir commencé à pratiquer Dafa. Je leur ai également dit comment la pratique s’était répandue dans le monde entier.

Ils ont manifesté leur respect et ont dit qu’ils liraient les livres de Dafa quand ils seraient de retour chez eux. J’ai parlé de Dafa à mes deux autres partenaires commerciaux et dit que je n’accepterais ni dessous-de-table ni autres cadeaux à l'avenir.

Abandonner l’attachement à l’argent

Après le décès des parents de mon mari, lui et ses trois frères et sœurs se sont rencontrés pour discuter du testament de leurs parents. Avant son décès, ma belle-mère avait dit à mon mari que son appartement avec deux chambres serait attribué à notre fils, son unique petit-fils.

Cependant, dans son testament, la propriété était divisée inégalement entre mon mari et ses frères et sœurs. Personne n’en était satisfait et tout le monde pensait qu’il aurait dû en recevoir plus. Mon mari et ses frères et sœurs se sont rencontrés plusieurs fois pour discuter de la façon d’allouer la propriété, mais à chaque fois, ils se sont disputés sans parvenir à un accord.

Finalement, mon mari et sa plus jeune sœur ont reçu le plus petit pourcentage du montant de la propriété, alors elle a menacé de déposer plainte auprès du tribunal si sa demande d’augmenter sa part n’était pas satisfaite.

Je pensais que ma belle-sœur était allée trop loin puisque ses parents lui avaient déjà acheté un appartement avant leur décès. Pourquoi était-elle si égoïste ? J’étais indignée et remplie de rancune, de jalousie et de mentalité de compétition. J’avais oublié que j’étais une pratiquante de Dafa.

En partageant cette question avec d’autres pratiquants et en étudiant le Fa, j’ai regardé à l’intérieur et j’ai abandonné mes attachements.

Le Maître a dit :

« C’est pourquoi nous disons qu’il faut suivre le cours naturel des choses ; parfois, vous croyez que quelque chose est à vous, les autres vous disent aussi que c’est à vous, mais en fait cela ne vous appartient pas. Vous êtes peut-être convaincu que cette chose est à vous mais finalement elle ne l’est pas : c’est à travers cela qu’on voit si vous pouvez ou non vous détacher ; si vous n’êtes pas capable de l’abandonner, alors c’est un attachement, » (Zhuan Falun)

Je n’étais plus attachée au produit de la vente de la propriété. Rien n’arrive par hasard et je devais suivre le cours naturel des choses.

Le Maître a également dit :

« Vous devez prendre avec légèreté vos intérêts personnels : mieux vaut recevoir moins et gagner en sérénité. Vous y perdrez peut-être un peu sur le plan matériel, mais vous gagnerez davantage de De et de Gong. » (Falun Gong)

J’ai ensuite parlé à mon mari et je lui ai dit : « Nous ne devrions pas être trop préoccupés par la répartition de la propriété. Si elle nous est donnée, nous la prendrons, mais nous ne devrions pas nous battre pour cela. Les membres de d’une famille ne devraient pas se disputer [pour l’argent]. Nous pouvons abandonner notre part si cela rend les autres heureux. »

J’ai encouragé mon mari à parler de nouveau à ses frères et sœurs, de façon pacifique. Il a été ému et il a dit qu’il respectait le Maître et les pratiquants de Dafa. Il a ensuite persuadé ses frères et sœurs de se rencontrer et de discuter calmement du problème. Tout le monde est tombé d’accord pour vendre l’appartement et recevoir la part qui était prévue dans le testament.

Cependant, la plus jeune sœur s’est plainte qu’elle obtiendrait le moins d’argent et voulait renégocier l’accord. Afin de régler le problème, j’ai dit à mon mari que nous devrions lui donner l’argent de notre part. Mon mari a été surpris, mais a accepté.

Pour apaiser les conflits entre mon mari et ses frères et sœurs, je les ai invités plusieurs fois à dîner. J’ai profité de l’occasion pour leur parler de mes expériences avec le Falun Dafa et de comment cela m’a aidée à devenir plus tolérante et plus attentionnée envers les autres.

Ma belle famille a maintenant une meilleure compréhension de Dafa et tous admirent les pratiquants. Mon mari et ses frères et sœurs s’entendent bien maintenant et se retrouvent souvent pendant les vacances.

Traduit de l’anglais en Suisse