Falun Dafa Minghui.org www.minghui.org IMPRIMER

Fahui de Minghui | Le Comité municipal du Parti communiste chinois approuve une démission du Parti - « la première de la ville »

3 décembre 2017 |   Écrit par un pratiquant du Falun Gong en Chine

(Minghui.org) Je suis ingénieur dans un bureau de l’administration municipale. J’ai commencé à pratiquer le Falun Gong en 1998.

J’étais membre du Parti communiste chinois (PCC). Même si j’avais annoncé ma démission du PCC et de ses organisations affiliées sur le site internet Epoch Times, les membres de mon service pensaient toujours que j’étais membre du Parti.

J’ai remarqué que chaque fois qu’une question politiquement sensible se posait, les responsables gouvernementaux la mettaient généralement de côté au lieu de la résoudre. S’ils ne peuvent pas contourner une question, ils font ce que font les autres. Il est extrêmement difficile pour un responsable d’être un pionnier.

En 2010, j’ai examiné les directives du Parti pour voir comment en démissionner. La première étape est de cesser de payer les cotisations dues au Parti, donc j’ai cessé de les payer. J’ai conseillé à mes collègues et à mes superviseurs de cesser d’être membres et je leur ai dit comment faire. Quand environ la moitié d’entre eux ont démissionné, j’ai pensé qu’il était temps pour moi d’être un exemple pour les autres qui souhaitaient démissionner.

Quand je leur ai dit ce que j’avais prévu, mon chef de service et les autres responsables étaient inquiets et ne savaient pas trop quoi faire. J’ai patiemment expliqué : « La constitution du Parti stipule que l’on y adhère volontairement et qu’on peut en démissionner librement. Le processus de démission est couvert par la Constitution.

« Je ne souhaite plus être membre du Parti. Si le Parti veut me rencontrer vous pouvez, conformément aux directives, demander à quelqu’un de me parler ou organiser une réunion du Comité de section du Parti pour discuter de ma démission. Vous pouvez signaler la situation au Comité du Parti de niveau supérieur pour approbation et enregistrer le cas auprès du département en charge de l’organisation du Parti. »

Ils ont fait comme je l'avais suggéré. Mon chef de service, le secrétaire du Parti du Bureau et le directeur du Bureau m’ont parlé séparément. Je leur ai clarifié les faits et j’ai expliqué pourquoi tant de gens en Chine démissionnent du Parti.

Ils ont accepté ce que je leur ai dit, mais le secrétaire du Parti du Bureau s’est fâché et m’a dit qu’il devait m’empêcher de démissionner. J’ai expliqué pourquoi j’avais décidé de me retirer du Parti. Il a dit : « Réfléchissez-y. Ce n’est pas quelque chose qui devrait être décidé en un jour. Ça ira si vous ne payez pas vos cotisations. »

Un collègue m’a dit plus tard que le service comptable du Bureau avait continué à payer mes cotisations tous les mois.

Soumettre ma demande de démission du Parti

Lorsqu’un nouveau directeur et un nouveau secrétaire du Parti ont été nommés dans le Bureau, le secrétaire a démissionné du PCC et de ses organisations sur le site internet Epoch Times. Il m’a demandé comment ne pas payer sa cotisation au Parti. Je lui ai expliqué comment faire et lui ai présenté une requête formelle de démission du Parti et demandé son approbation conformément à la constitution du Parti.

La demande était une autre opportunité de clarifier les faits. Le secrétaire a promis de faire le suivi et de discuter de la question avec le directeur du Bureau.

Un mois plus tard, j’ai demandé : « Qu'en est-il de ma demande ? » Il a souri et a dit : « Je suis nouveau à ce poste. Je n’aurais pas dû accepter votre demande. »

Nouvelle présentation de la demande

Deux ans plus tard, un nouveau directeur et un nouveau secrétaire de section du Parti ont été nommés dans le Bureau. Ce secrétaire était un ardent défenseur du Parti. Il a dit évasivement après m’avoir écouté clarifier les faits : « Ce que vous dites est partiellement vrai. »

J’ai une nouvelle présenté ma demande de démission. Il a accepté de l’examiner et d’en discuter avec le directeur du Bureau. Cependant, pendant longtemps, il n’y a pas eu de réponse.

Juste au moment où je pensais que ma situation était sans espoir, le département en charge de l’organisation du PCC a émis un ordre pour purger les adhésions au Parti. Pour moi, c’était une bonne nouvelle.

J’ai rendu visite au secrétaire du Parti de mon Bureau deux fois. Il a finalement dit qu’il demanderait au département en charge de l’organisation du PCC. Le département a répondu : « La démission du Parti peut se faire conformément à la récente ordonnance.

« Cependant, une réunion de la section du Parti doit avoir lieu et les autres membres doivent lui donner une critique négative ; le Comité municipal du Parti doit se réunir pour approuver la démission et la rapporter au département en charge de l’organisation du Parti pour que cela soit consigné.

« C’est la première fois qu’une personne d'un service gouvernemental demande à démissionner du Parti dans cette ville. Cette affaire doit être traitée avec soin. »

Je n’ai pas participé à la réunion de la section du Parti du Bureau pour l'examen de mon cas. Dix-neuf personnes ont participé à la réunion. J’ai eu treize critiques négatives et six positives.

J’ai posé la question à mes collègues : « Chaque service a reçu une notification pour me donner une critique négative. Sinon, ma requête ne pourrait pas être approuvée. »

Un collègue a sorti le formulaire de la critique de sa poche et me l’a montré. Il a dit : « Je ne l’ai pas rempli. Les résultats doivent être fabriqués. D’où ont-ils reçus dix-neuf formulaires ? » Mes autres collègues ont ri et ont dit que le PCC est bon en matière de falsifications.

Un collègue chargé des affaires politiques m’a dit quelques jours plus tard : « Votre demande est approuvée. Deux personnes de la ville sont autorisées à officiellement démissionner. L’autre personne vient d’une entreprise. Vous êtes la première personne occupant un poste gouvernemental dans cette ville à démissionner officiellement du Parti et à en avoir reçu la permission. »

Le Maître nous a enseigné :

« Un disciple de Dafa doit faire ce qu’un disciple de Dafa est supposé faire avec loyauté et droiture, si vous êtes sans la moindre idée de dépendance, même la perversité n’osera pas profiter de vos lacunes, les mauvaises choses s’enfuiront dès qu’elles vous verront, car vous n’avez aucune lacune qu’elle puisse exploiter. » (« Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi à San Francisco en 2005 »)

En tant que pratiquant, je sais que j’ai fait la chose la plus juste. Je sais que peu importe la difficulté du processus, l'issue sera la meilleure tant que je fais les choses en accord avec les principes du Fa.

(Quatorzième conférence de partage d’expériences par Internet de Minghui pour les disciples de Dafa de Chine continentale)

Traduit de l’anglais en Suisse