(Minghui.org) Quand j'étais enfant, ma famille n'accordait aucune valeur ni ne suivait le comportement et la culture courtoise et raffinée de la Chine de nos ancêtres. Mes grands-parents, parents et proches sont des membres du Parti communiste chinois (PCC), alors j'ai été élevé à être agressif avec un fort esprit de compétition – qui sont les marques de la culture du PCC.
Comme je n'avais aucun savoir sur la politesse et sur la manière décente avec laquelle les Chinois traditionnellement se conduisaient eux-mêmes, souvent je jurais, j'insultais et j'utilisais des mots « extrêmes ». Je pensais que mon discours et mon comportement étaient tout à fait normaux.
Après avoir commencé à pratiquer le Falun Dafa, j'ai noté que mon langage et mon comportement étaient différents des autres pratiquants.
J'étais tout à fait fier d'être devenu un pratiquant à un jeune âge et je pensais que mon langage et mon comportement ne reflétaient pas la culture du Parti communiste. Ce n'est qu'après avoir lu les Neuf commentaires sur le Parti communiste que j'ai compris que mes pensées, mon langage et ma manière de faire les choses étaient « extrêmes ». J'ai aussi un esprit de dispute et de compétition.
Quand je travaille avec d'autres pratiquants sur des projets de Dafa, je ne suis pas très compréhensif ni ne leur pardonne quand je vois leurs lacunes.
Plutôt que de regarder à l'intérieur de moi ou de leur offrir un avis aimable, j'ai immédiatement des pensées négatives à leur sujet et je pense qu'ils sont inefficaces et trop lents à résoudre les problèmes. Quand je pointe quelque chose, je vais aux extrêmes en leur donnant de sérieux avertissements ou je reste silencieux et je les laisse souffrir des conséquences de leurs « erreurs ». Plus tard, j'analyse et pointe leurs erreurs, essayant de leur faire admettre où ils se sont trompés et de leur faire prendre la responsabilité de leurs manquements.
Je vais toujours aux extrêmes du style PCC dans ma vie quotidienne. Par exemple, je n'aime pas subir des pertes. Je remplis toujours mon bol de riz au maximum et ma tasse de thé jusqu'au bord. Je dois être le meilleur dans tout ce que je fais, sinon j'en perds le sommeil.
Quand les autres pratiquants me pointent gentiment mes attachements, je leur dis que je suis comme cela depuis mon enfance et j'essaie de cacher mes lacunes. Je comprends maintenant un ancien dicton chinois : « Une pleine lune décroît. Une tasse pleine débordera. »
En surface, « aller aux extrêmes » ce n'est pas atteindre le critère d'être « pur, aimable et compatissant ». Cependant, quand je regarde à l'intérieur pour voir quels attachements motivent mon comportement, je vois que je suis égoïste et que j'essaie de me protéger moi-même.
Je sais que, dès que j'identifie un problème dans ma cultivation, je dois immédiatement me corriger. J'espère qu'en écrivant cet article, je serai motivé à mieux faire et j'éliminerai mes attachements à la source.
Traduit de l'anglais au Canada